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Moines de Tibéhirine : trois rapports soulignent le rôle ambigu d'Alger

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  • Moines de Tibéhirine : trois rapports soulignent le rôle ambigu d'Alger

    Moines de Tibéhirine : trois rapports soulignent le rôle ambigu d'Alger

    Mediapart publie trois notes signées du général Philippe Rondot, alors qu'il était en mission à Alger en 1996, après l'enlèvement des moines, qui jettent le doute sur le rôle joué par les services secrets algériens dans cette affaire.

    Des documents du contre-espionnage français récemment déclassifiés par le juge Marc Trévidic mettent l'accent sur "le rôle ambigu" joué par les services secrets algériens dans l'affaire des moines de Tibehirine, affirme Mediapart, jeudi 23 septembre.

    Des Hommes et des Dieux, le film sur les moines de Tibéhirine
    Le site d'information publie notamment trois notes que le général Philippe Rondot, envoyé en mission à Alger après l'enlèvement en avril 1996 des sept moines dans leur monastère, avait adressées au préfet Philippe Parant, alors patron de la DST.

    Dans sa première note, qui date du 8 avril 1996, le général Rondot fait remarquer "la lenteur perceptible dans le recueil et l'exploitation des renseignements" de la part des services secrets algériens dans l'enquête sur l'enlèvement des moines.

    Dans sa deuxième note, du 10 mai 1996, le général fait part de ses doutes : les services secrets algériens "peuvent être tentés de régler brutalement ce qu'ils considèrent comme un simple 'fait divers' (selon une formule entendue), lequel fait obstacle à la normalisation des relations franco-algériennes (élément que n'ignore pas le GIA)."
    Sous-entendant qu'Alger ne dise pas tout dans cette affaire, le général propose même de "prendre le risque" d'établir un contact direct avec le GIA pour "connaître l'enjeu réel de cette prise d'otages".

    Lorsqu'il écrit son troisième et dernier rapport, le 27 mai 1996, on sait que les moines sont morts.

    "Très (trop) longtemps – et pour des raisons d'ordre tactique – Djamel Zitouni [l'un des principaux leaders des Groupes islamiques armés (GIA), qui a revendiqué le rapt et l'assassinat des moines, ndlr] et ses groupes ont bénéficié d'une relative tolérance de la part des services algérien", écrit le général Rondot.

    "Il aidait (sans doute de manière involontaire) à l'éclatement du GIA et favorisait des luttes entre les groupes armés", avance-t-il.
    Avant de conclure qu'il est du "devoir" de la France d'"encourager" les services algériens, voire de le leur "imposer", à "éliminer, par tous les moyens, Djamel Zitouni et ses comparses". Djamel Zitouni est mort en juillet 1996, rappelle Mediapart, dans des circonstances peu claires.


    Audition attendue de Rondot

    Ces éléments, souligne le site d'information, laissent penser que Djamel Zitouni ainsi que son adjoint, Abderrazak El-Para, "ont, au mieux, bénéficié d'une certaine complaisance du pouvoir algérien de l'époque, ou, au pire, été des agents à la solde de l'appareil militaire, infiltrés au sein des GIA afin de les manipuler."

    L'audition du général Philippe Rondot, prévue le 27 septembre, pourrait donc apporter des éclaircissements sur le rôle des services secrets algériens dans cette affaire.

    D'autant que l'enquête avait été relancée en juin 2009 par le témoignage d'un ancien attaché de Défense à Alger, le général François Buchwalter, selon lequel les moines avaient été tués peu après leur enlèvement par des tirs depuis des hélicoptères militaires alors qu'ils se trouvaient dans ce qui semblait être un bivouac de djihadistes.

    (Nouvelobs.com)

  • #2
    c est un éternel recommencement le ministre des affaires etrangeres de
    l époque a témoigne et a bien dit je cite : que les francais étaient des lâches, j ai honte d être francais c est une rivalité franco française dans un reportage télévisé sur antenne 2 qu ils arrêtent de dire tout et n'importe quoi, il avait traite le dossier à l'époque et qu'il savait de quoi il parlait

    il devrait plus tôt nous parler du massacre de setif et de l est algérien, des milliers de mort des femmes et des hommes, A MAIN NUE et des enfants aide par les sénégalais et les tirailleurs marocains EST LES HARKIS sans compter toutes les forets brulees pour une armée soi disant puissante avec la langue. ALORS QU ILS NE NOUS RABACHENT PAS AVEC LES MOINES, L'ARMEE ALGERIENNE NE VA PAS SAMUSER A TUER DES MOINES AIMES PAR TOUS LES ALGERIENS AVEC TOUT CA NOUS INTERDIRE DE PARLER BERBERE, LAVEZ VOTRE TETE MESSIEURS DE LA POLITIQUE FRANCAISE

    1 MILLIONS 5OO MILLES AGERIENS MORTS POUR L ALGERIE LIBRE
    Dernière modification par mousmous, 24 septembre 2010, 08h49.

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