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Sahara:Table ronde sur la question de l'autonomie et le droit à l'autodétermination

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    Sahara:Table ronde sur la question de l'autonomie et le droit à l'autodétermination





    Alors que les attaques terroristes se multiplient dans la région du Sahara, la question de l’autonomie et le droit à l’autodétermination des peuples continue d’intéresser les chercheurs.

    C’est dans ce cadre que la Mission permanente du Royaume du Maroc a organisé, mardi à Genève, une table-ronde sur l'autonomie et le droit à l’autodétermination des peuples.

    Au cours de la rencontre, les conclusions du séminaire international organisé, le 6 octobre 2009, sur ce thème, ont été présentées par le Pr Anne Mandeville, maître de conférence à l'Université de Toulouse, en présence du Pr. Marc Finaud, directeur des cours au Centre de sécurité politique de Genève.

    Lors de cette table-ronde, l'ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l'Office des Nations unies à Genève, M. Omar Hilale a présenté le statut d'autonomie pour le Sahara, proposé par le royaume chérifien. Selon le diplomate marocain, ce projet s’inscrit dans une logique de « gagnant-gagnant » pour les populations saharaouies et le royaume du Maroc.

    Parlant de "l'Initiative marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie pour la région du Sahara", M. Hilale a souligné qu’elle est conforme à la légalité internationale et propose une solution consensuelle pour mettre fin à l’insécurité et au terrorisme qui menace la région sahélienne.

    Pour le Pr Anne Mandeville, la question du droit à l’autodétermination n’est plus synonyme de nos jours de droit systématique à l’indépendance. Elle a estimé que l’apparition de nouvels Etats dans un ordre international anarchique est dangereuse.

    « Aujourd’hui, plusieurs chercheurs sont opposés à l’idée de création de nouveaux Etats pour éviter le phénomène des Falses states .Dans ce cas, des Etats faibles font leur apparition avec des conséquences pour leurs populations et surtout pour les Etats voisins avec des menaces globales comme le terrorisme » a-t-elle expliqué.

    Le Pr. Mandeville a indiqué que le "droit à l'autodétermination" n’est plus prioritaire par rapport à la nécessité de "répandre la gouvernance démocratique » dans le monde.

    Tout en soulignant que le referendum constitue un outil exceptionnel qui peut légitimer des décisions impopulaires, Mme Mandeville a indiqué que l’autonomie est une solution qui peut apaiser les tensions au sujet d’un territoire. Elle a rappelé que 70 accords sur l’autonomie ont été signés depuis 1970, car selon elle, l’autonomie permet de transcender la dualité entre le droit à l’autodétermination des peuples et la protection de l’intégrité territoriale des Etats.

    A noter que plusieurs ambassadeurs et diplomates africains, arabes, asiatiques et européens, ainsi que des représentants d'ONG internationales ont participé à cette rencontre qui s’est déroulée en marge de la 15ème session du conseil des droits de l’Homme à Genève.

    Ismael Barry
    Pour Africaguinee.com
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