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La Chine réclame des excuses du Japon
LEMONDE.FR Avec AFP | 25.09.10 | 09h19 • Mis à jour le 25.09.10 | 09h21
La Chine a réclamé samedi 25 septembre des "excuses" et une "compensation" pour la détention par le Japon du capitaine d'un chalutier chinois, arrêté début septembre près d'îlots dont la souveraineté est contestée par les deux pays, et finalement libéré vendredi.
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"La partie japonaise doit présenter des excuses et (apporter) une compensation pour cet incident", a insisté le ministère chinois des affaires étrangères dans un bref communiqué. La détention du capitaine chinois a "violé la souveraineté territoriale de la Chine et des droits humains de citoyens chinois, poursuit le texte.
Mais une source anonyme au ministère japonais des affaires étrangères, citée par l'agence Jiji Press, a rejeté cette demande chinoise. "Nous ne savons pas sur quelle base ils disent cela. Ce n'est pas acceptable. Nous le refuserons", a déclaré cette source. L'affaire a provoqué la pire querelle diplomatique sino-japonaise depuis 2006, malgré les tentatives nippones de gérer ce contentieux "calmement".
CONTENTIEUX ÉCONOMIQUE ET MARITIME
Le capitaine chinois a été libéré après la décision d'un procureur d'Okinawa, qui avait notamment souligné que "au vu des conséquences sur la population japonaise et sur les relations entre le Japon et la Chine, nous avons jugé inutile de continuer à (le) détenir".
L'officier marin-pêcheur, Zhan Qixiong, était aux mains des autorités nippones depuis le 8 septembre, après l'arraisonnement de son bateau de pêche entré en collision avec deux patrouilleurs nippons près d'îlots inhabités de mer de Chine orientale, contrôlés par Tokyo mais revendiqués par les deux pays, ainsi que par Taïwan. Une affaire qui intervient sur fond de contentieux commercial sur les métaux rares.
LEMONDE.FR Avec AFP | 25.09.10 | 09h19 • Mis à jour le 25.09.10 | 09h21
La Chine a réclamé samedi 25 septembre des "excuses" et une "compensation" pour la détention par le Japon du capitaine d'un chalutier chinois, arrêté début septembre près d'îlots dont la souveraineté est contestée par les deux pays, et finalement libéré vendredi.
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"La partie japonaise doit présenter des excuses et (apporter) une compensation pour cet incident", a insisté le ministère chinois des affaires étrangères dans un bref communiqué. La détention du capitaine chinois a "violé la souveraineté territoriale de la Chine et des droits humains de citoyens chinois, poursuit le texte.
Mais une source anonyme au ministère japonais des affaires étrangères, citée par l'agence Jiji Press, a rejeté cette demande chinoise. "Nous ne savons pas sur quelle base ils disent cela. Ce n'est pas acceptable. Nous le refuserons", a déclaré cette source. L'affaire a provoqué la pire querelle diplomatique sino-japonaise depuis 2006, malgré les tentatives nippones de gérer ce contentieux "calmement".
CONTENTIEUX ÉCONOMIQUE ET MARITIME
Le capitaine chinois a été libéré après la décision d'un procureur d'Okinawa, qui avait notamment souligné que "au vu des conséquences sur la population japonaise et sur les relations entre le Japon et la Chine, nous avons jugé inutile de continuer à (le) détenir".
L'officier marin-pêcheur, Zhan Qixiong, était aux mains des autorités nippones depuis le 8 septembre, après l'arraisonnement de son bateau de pêche entré en collision avec deux patrouilleurs nippons près d'îlots inhabités de mer de Chine orientale, contrôlés par Tokyo mais revendiqués par les deux pays, ainsi que par Taïwan. Une affaire qui intervient sur fond de contentieux commercial sur les métaux rares.