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Tout effort pour inciter aux rapatriements des compétences est toujours louable. Il faudra peut-etre creer des forums scientifiques en Algerie et commencer a avoir une politique réaliste dans ce domaine.
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Le Qatar veut contribuer au rapatriement des cerveaux arabes en les réunissant dans des forums annuels à la Cité de l’éducation à Doha, un complexe universitaire conçu pour encourager la recherche scientifique et technologique, selon ses promoteurs.
Quelque 200 scientifiques arabes ont été conviés au premier forum, prévu du 24 au 26 avril, pour « élaborer une approche claire (...) en vue de rapatrier ou mettre à profit les cerveaux arabes à l’étranger », a déclaré Saïf Ali al-Hajari, vice-président de Qatar Foundation (QF), qui supervise la Cité de l’éducation. Créée en 1995 par la Première dame du Qatar, cheikha Mozah bint Nasser al-Misned, la Fondation du Qatar pour l’éducation, les sciences et le développement social, présentée comme une institution non gouvernementale et à but non lucratif, s’est dotée notamment de la Cité de l’éducation, qui accueille des branches de cinq universités américaines, et un parc scientifique et technologique.
Ce parc regroupe des unités de recherche de firmes aussi prestigieuses que le numéro un mondial de l’informatique Microsoft, le groupe aéronautique européen Airbus, les compagnies pétrolières Total et Shell, ou le constructeur automobile américain General Motors.
En les réunissant, QF attend des scientifiques arabes expatriés qu’ils « participent à développer une culture de la recherche scientifique dans le monde arabe et à permettre à la Cité de l’éducation d’assurer une formation saine aux nouvelles générations », tout en leur offrant « l’occasion de concrétiser leurs projets scientifiques », a expliqué M. Hajari.
Selon M. Hajari, QF envisage en outre d’inviter à chaque forum annuel « certains lauréats du prix Nobel de divers pays et de différentes disciplines » pour une meilleure réflexion sur l’avenir de la recherche scientifique et du développement technologique dans le monde arabe, qui assiste à une fuite des cerveaux en raison notamment d’un manque d’opportunités intéressantes d’emploi et d’un environnement défavorable.
Entre 1998 et 2000, plus de 15 000 médecins arabes ont émigré à l’étranger, selon une étude du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
Pour réaliser ses objectifs, QF met en place un organisme de financement de la recherche scientifique, a affirmé M. al-Hajari sans fournir de détails sur les fonds qui lui sont alloués. « La politique monétaire de QF repose sur des dépôts bancaires », investis selon la loi islamique et dont les dividendes servent à financer les projets de la fondation, a-t-il dit, rappelant qu’un hôpital universitaire et de recherches, en construction à la Cité de l’éducation, avait bénéficié d’un don de 8 milliards de dollars, annoncé il y a deux ans par cheikha Mozah. La Cité de l’éducation, dont l’infrastructure n’a été réalisée qu’à 20 %, négocie l’ouverture de branches d’établissements universitaires de France (administration) et des États-Unis (journalisme), et elle devrait compter d’ici à dix ans 10 000 étudiants, contre 500 actuellement, selon M. al-Hajari.
http://www.lorient-lejour.com.lb/pag...icle&id=308746
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Le Qatar veut contribuer au rapatriement des cerveaux arabes en les réunissant dans des forums annuels à la Cité de l’éducation à Doha, un complexe universitaire conçu pour encourager la recherche scientifique et technologique, selon ses promoteurs.
Quelque 200 scientifiques arabes ont été conviés au premier forum, prévu du 24 au 26 avril, pour « élaborer une approche claire (...) en vue de rapatrier ou mettre à profit les cerveaux arabes à l’étranger », a déclaré Saïf Ali al-Hajari, vice-président de Qatar Foundation (QF), qui supervise la Cité de l’éducation. Créée en 1995 par la Première dame du Qatar, cheikha Mozah bint Nasser al-Misned, la Fondation du Qatar pour l’éducation, les sciences et le développement social, présentée comme une institution non gouvernementale et à but non lucratif, s’est dotée notamment de la Cité de l’éducation, qui accueille des branches de cinq universités américaines, et un parc scientifique et technologique.
Ce parc regroupe des unités de recherche de firmes aussi prestigieuses que le numéro un mondial de l’informatique Microsoft, le groupe aéronautique européen Airbus, les compagnies pétrolières Total et Shell, ou le constructeur automobile américain General Motors.
En les réunissant, QF attend des scientifiques arabes expatriés qu’ils « participent à développer une culture de la recherche scientifique dans le monde arabe et à permettre à la Cité de l’éducation d’assurer une formation saine aux nouvelles générations », tout en leur offrant « l’occasion de concrétiser leurs projets scientifiques », a expliqué M. Hajari.
Selon M. Hajari, QF envisage en outre d’inviter à chaque forum annuel « certains lauréats du prix Nobel de divers pays et de différentes disciplines » pour une meilleure réflexion sur l’avenir de la recherche scientifique et du développement technologique dans le monde arabe, qui assiste à une fuite des cerveaux en raison notamment d’un manque d’opportunités intéressantes d’emploi et d’un environnement défavorable.
Entre 1998 et 2000, plus de 15 000 médecins arabes ont émigré à l’étranger, selon une étude du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
Pour réaliser ses objectifs, QF met en place un organisme de financement de la recherche scientifique, a affirmé M. al-Hajari sans fournir de détails sur les fonds qui lui sont alloués. « La politique monétaire de QF repose sur des dépôts bancaires », investis selon la loi islamique et dont les dividendes servent à financer les projets de la fondation, a-t-il dit, rappelant qu’un hôpital universitaire et de recherches, en construction à la Cité de l’éducation, avait bénéficié d’un don de 8 milliards de dollars, annoncé il y a deux ans par cheikha Mozah. La Cité de l’éducation, dont l’infrastructure n’a été réalisée qu’à 20 %, négocie l’ouverture de branches d’établissements universitaires de France (administration) et des États-Unis (journalisme), et elle devrait compter d’ici à dix ans 10 000 étudiants, contre 500 actuellement, selon M. al-Hajari.
http://www.lorient-lejour.com.lb/pag...icle&id=308746
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