Une ONG marocaine demande la libération de trois militants sahraouis.
Les militants sahraouis exigent un procès équitable
L’affaire des trois militants sahraouis incarcérés au Maroc depuis 2009 pour atteinte à la sécurité extérieure du Makhzen ne cesse de susciter des réactions de la communauté internationale.
Ce samedi le 25 septembre, c’est au tour d’une ONG marocaine qui a demandé la "libération immédiate" de ces trois militants sahraouis après qu'un tribunal militaire se soit déclaré "incompétent", et décidant de ne pas les poursuivre pour "espionnage" au profit du front Polisario.
"Nous notons que le tribunal militaire de Salé s'est déclaré incompétent et décidé de ce fait de ne pas poursuivre" les militants sahraouis "pour espionnage". Nous demandons donc leur libération immédiate", déclare dans un communiqué de l'Organisation marocaine des droits de l'homme (OMDH) publié samedi.
Ces trois militants sahraouis ont été arrêtés en octobre 2009 avec trois autres à Casablanca à leur retour des camps des réfugiés sahraoui situés à Tindouf en algérie. En mai dernier, trois des six accusés ont bénéficié d’une liberté provisoire.
Dans son communiqué, l'OMDH "demande aux autorités marocaines d'appliquer la décision du tribunal militaire en libérant "immédiatement les trois militants sahraouis encore détenus à la prison de Salé.
Ces derniers "seront maintenant poursuivis par la chambre correctionnelle du tribunal de Casablanca", a déclaré à l'AFP leur avocat Mohammed Sebbar.
Il y a quelques jours les trois militants sahraouis avaient décidé d’entamer une grève de la faim de 48 heures pour réclamer un «procès équitable ou une libération inconditionnelle».
«Nous avons décidé d’entamer une grève de la faim de 48 heures (pour) exiger un procès équitable ou une libération inconditionnelle », ont indiqué ces militants incarcérés depuis plus de 11 mois sans jugement à la prison de Salé (ville jumelle de Rabat).
Les trois militants avaient également appelé «tous les partisans de la démocratie et les organisations des droits humains dans le monde à nous soutenir et à faire pression sur l’Etat marocain pour la libération de tous les défenseurs des droits humains».
Human Rights Watch avait, pour sa part, appelé, le 3 août dernier, les autorités marocaines à libérer ces trois militants sahraouis ou à leur assurer un procès juste.
Amnesty International n’avait, de cesse, demandé aux autorités marocaines de mettre un terme aux mesures de harcèlement et d'intimidation que subissent les militants sahraouis.
Les militants sahraouis exigent un procès équitable
L’affaire des trois militants sahraouis incarcérés au Maroc depuis 2009 pour atteinte à la sécurité extérieure du Makhzen ne cesse de susciter des réactions de la communauté internationale.
Ce samedi le 25 septembre, c’est au tour d’une ONG marocaine qui a demandé la "libération immédiate" de ces trois militants sahraouis après qu'un tribunal militaire se soit déclaré "incompétent", et décidant de ne pas les poursuivre pour "espionnage" au profit du front Polisario.
"Nous notons que le tribunal militaire de Salé s'est déclaré incompétent et décidé de ce fait de ne pas poursuivre" les militants sahraouis "pour espionnage". Nous demandons donc leur libération immédiate", déclare dans un communiqué de l'Organisation marocaine des droits de l'homme (OMDH) publié samedi.
Ces trois militants sahraouis ont été arrêtés en octobre 2009 avec trois autres à Casablanca à leur retour des camps des réfugiés sahraoui situés à Tindouf en algérie. En mai dernier, trois des six accusés ont bénéficié d’une liberté provisoire.
Dans son communiqué, l'OMDH "demande aux autorités marocaines d'appliquer la décision du tribunal militaire en libérant "immédiatement les trois militants sahraouis encore détenus à la prison de Salé.
Ces derniers "seront maintenant poursuivis par la chambre correctionnelle du tribunal de Casablanca", a déclaré à l'AFP leur avocat Mohammed Sebbar.
Il y a quelques jours les trois militants sahraouis avaient décidé d’entamer une grève de la faim de 48 heures pour réclamer un «procès équitable ou une libération inconditionnelle».
«Nous avons décidé d’entamer une grève de la faim de 48 heures (pour) exiger un procès équitable ou une libération inconditionnelle », ont indiqué ces militants incarcérés depuis plus de 11 mois sans jugement à la prison de Salé (ville jumelle de Rabat).
Les trois militants avaient également appelé «tous les partisans de la démocratie et les organisations des droits humains dans le monde à nous soutenir et à faire pression sur l’Etat marocain pour la libération de tous les défenseurs des droits humains».
Human Rights Watch avait, pour sa part, appelé, le 3 août dernier, les autorités marocaines à libérer ces trois militants sahraouis ou à leur assurer un procès juste.
Amnesty International n’avait, de cesse, demandé aux autorités marocaines de mettre un terme aux mesures de harcèlement et d'intimidation que subissent les militants sahraouis.
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