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Terrorisme et narcotrafic, des accointances avérées

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  • Terrorisme et narcotrafic, des accointances avérées

    Sont-ils plus terroristes que narcotrafiquants ou inversement ? S’agissant du narcotrafic, les experts en la matière restent partagés sur l’implication directe des terroristes d’El Qaïda dans les réseaux liés au trafic des narcotiques. Cette opinion n’est évidemment pas partagée par tout le monde même si ceux qui l’expriment étayent leurs propos d’arguments cohérents que des événements survenus à l’avenir ont, généralement, confirmé. Quoi qu’il en soit, l’actualité brûlante qui prévaut dans la région sahélo-sahélienne depuis quelques semaines n’est pas sans avoir jeté la plus grande inquiétude à travers l’Europe plus particulièrement parmi les pays dont les intérêts économiques d’une part sont menacés et d’autre part des complications qui résultent suite à une prise d’otage. Ce qui, d’ailleurs, semble plus que la mode compte tenu de la valeur qu’ont ces otages sur le plan politique notamment.Dans le camp de ceux réputés détenir les réponses théoriques, la question du terrorisme international et plus particulièrement du mode de fonctionnement des responsables d’AQMI, il n’y aurait pas d’autre indice ou raison qui ne serait lié directement à la volonté des responsables des groupes terroristes de se proclamer défenseurs d’un message divin toutefois détourné pour céder place à un extrémisme religieux sans commune mesure parce qu’accompagné de violence armée inouïe.Bien entendu, il peut s’agir là d’un raisonnement superficiel, voire simpliste dans la mesure où la réalité du terrain prouve de semaine en semaine, mois et année qui défilent que la violence armée où qu’elle se situerait, qu’elle s’inscrive dans le cadre d’une rébellion légitimée ou non selon le bord où se situent ceux qui condamnent et distribuent des satisfecit, d’un conflit entre belligérants officiels, finit toujours par donner des antagonistes dont le dénominateur commun est alors celui d’avoir des accointances quasi identiques : une affiliation avec le crime organisé. Dans le cas d’El Qaïda, comme cela a pu l’être dans les turbulences politiques en Asie, Amérique latine, Europe et plus particulièrement celle centrale, la connexion avec les cartels du narcotrafic est une réalité difficile à nier.Ainsi, terrorisme et crime organisé sont devenus au cours de ces cinquante dernières années des éléments inséparables et il ne pourra exister en aucun cas une raison qui ferait déroger
    Al Qaïda et AQMI à cette réalité. Inséparables parce que, signe des temps, l’un justifie l’autre et sont interconnectables et même interactifs parce qu’ils ont le même intérêt : l’argent, cet argent qui permet à la mécanique de fonctionner sans désemparer. Le crime organisé ne peut survivre sans disposer de ces moyens, c’est dans sa nature même et s’autoalimenter en permanence reste donc une condition sine qua non pour sa pérennité. Les fameux casses des Brigades rouges, Bader Meinhoff, Action directe sont passés de mode et exception faite de l’aspect spectaculaire de l’action, il n’était pas évident qu’ils rapportent gros et sans risque. Les champs de pavot, chanvre, leurs annexes d’accompagnement : laboratoires de transformation et enfin les réseaux de transport ont l’extraordinaire faculté de générer des masses pharaoniques d’argent qui peuvent et sont d’ailleurs blanchies dans des paradis fiscaux que tous les Etats ne sont pas sans ignorer et ne font rien pour combattre véritablement.La connivence a été ces dernières années totale entre le terrorisme et le crime organisé et souvent la complicité de hauts responsables au niveau des institutions de l’Etat, leur complémentarité sont à la limite exemplaires en ce sens que leurs stratégies sont identiques même si, quelque part, l’objectif diffère. Qu’y a-t-il de mieux pour les barons du narcotrafic que de disposer d’une protection souvent aussi organisée et parfois plus efficace des professionnels de l’armée,
    la police, etc. Et y a-t-il meilleure source de financement pour les groupes terroristes que ces mêmes milieux du narcotrafic
    auxquels ils prélèvent une dîme conséquente qui leur permet l’acquisition d’armement parmi le plus sophistiqué. S’ils ne s’associent pas, pour des raisons vénielles personnelles, au trafic comme certains responsables d’AQMI.

    la tribune
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