L’Égypte sera finalement présente à la 15e édition du Salon international du livre d’Alger (Sila). L’information a été donnée, indirectement, par la Librairie d’Alexandrie qui annonçait le mercredi 22 septembre avoir répondu officiellement à l’invitation du ministère algérien de la Culture de participer au Sila 2010.
Il y a quelques semaines, M. Smaïn Ameziane, commissaire du salon, avait, au contraire, déclaré que, sur décision personnelle, il n’a pas voulu répondre favorablement à la demande de l’Union des éditeurs égyptiens de participer à la 15e édition du Salon international du livre d’Alger. Dans la foulée, il a laissé entendre que des jeunes seraient tentés d’aller au salon pour «se venger» sur les éditeurs égyptiens. Si c’est le cas, il a ajouté : «Je n’investirais pas un centime pour leur sécurité, ni pour la sécurité de leurs biens», s’ils venaient à y participer (que va-t-il faire maintenant ?). M. Ameziane avait justifié sa décision «souveraine» par le fait que sa conscience ne (lui) permet pas d’inviter les Égyptiens, aujourd’hui, bien que parmi eux, il y a des amis. C’est par respect au peuple algérien et aux gens qui ont été maltraités au Caire, lors de la rencontre de football entre l’équipe nationale et son homologue égyptienne que cette décision a été prise, le contraire aurait été de la provocation». Cette sortie et cette décision avaient provoqué une vive réaction parmi les intellectuels algériens et du monde arabe. Le football est à la source de ce feuilleton algéro-égyptien. Entre-temps, la JSK et les deux équipes égyptiennes d’Al Ahly et El Ismaïly avaient livré, en aller-retour, des matches de foot sans le moindre (vrai) problème. Ainsi, les gens du football ont réglé les problèmes que la passion pour le sportroi a créés. Auparavant, Hosni Moubarak, le président de la République égyptienne, avait effectué une visite d’amitié en Algérie et rencontré son homologue algérien Abdelaziz Bouteflika. Mais, malgré cela, la ministre de la Culture n’a pas désavoué la sortie de Smaïn Ameziane. Une autre polémique est née autour du prochain salon suite à la décision de son transfert du pavillon de la Safex aux Pins-Maritimes à l’esplanade du stade du 5 Juillet. Dans un communiqué du syndicat national des éditeurs de livres (Snel), signé par son président M. Ahmed Madi, il est notamment souligné «la non-convenance du lieu choisi pour l’organisation du 15e Salon international du livre d’Alger (Sila), sous un chapiteau du stade du 5 juillet». Le 15e Salon international du livre d’Alger est prévu du 27 octobre au 6 novembre 2010. La Librairie d’Alexandrie y participera avec 150 titres en arabe, en anglais et en français, selon son directeur M. Ismail Sarajeddine. Maintenant que la question de la participation égyptienne est réglée, que va faire Smain Ameziane en son âme et conscience ? Va-t-il démissionner pour ne pas «cautionner » une participation à laquelle il s’opposait de toutes ses forces ? La raison aurait voulu que la part des choses soit faite et de rendre au football ce qui appartient au football et à la culture ce qui lui appartient.
Kader Bakou (Le Soir d'Algérie).
Il y a quelques semaines, M. Smaïn Ameziane, commissaire du salon, avait, au contraire, déclaré que, sur décision personnelle, il n’a pas voulu répondre favorablement à la demande de l’Union des éditeurs égyptiens de participer à la 15e édition du Salon international du livre d’Alger. Dans la foulée, il a laissé entendre que des jeunes seraient tentés d’aller au salon pour «se venger» sur les éditeurs égyptiens. Si c’est le cas, il a ajouté : «Je n’investirais pas un centime pour leur sécurité, ni pour la sécurité de leurs biens», s’ils venaient à y participer (que va-t-il faire maintenant ?). M. Ameziane avait justifié sa décision «souveraine» par le fait que sa conscience ne (lui) permet pas d’inviter les Égyptiens, aujourd’hui, bien que parmi eux, il y a des amis. C’est par respect au peuple algérien et aux gens qui ont été maltraités au Caire, lors de la rencontre de football entre l’équipe nationale et son homologue égyptienne que cette décision a été prise, le contraire aurait été de la provocation». Cette sortie et cette décision avaient provoqué une vive réaction parmi les intellectuels algériens et du monde arabe. Le football est à la source de ce feuilleton algéro-égyptien. Entre-temps, la JSK et les deux équipes égyptiennes d’Al Ahly et El Ismaïly avaient livré, en aller-retour, des matches de foot sans le moindre (vrai) problème. Ainsi, les gens du football ont réglé les problèmes que la passion pour le sportroi a créés. Auparavant, Hosni Moubarak, le président de la République égyptienne, avait effectué une visite d’amitié en Algérie et rencontré son homologue algérien Abdelaziz Bouteflika. Mais, malgré cela, la ministre de la Culture n’a pas désavoué la sortie de Smaïn Ameziane. Une autre polémique est née autour du prochain salon suite à la décision de son transfert du pavillon de la Safex aux Pins-Maritimes à l’esplanade du stade du 5 Juillet. Dans un communiqué du syndicat national des éditeurs de livres (Snel), signé par son président M. Ahmed Madi, il est notamment souligné «la non-convenance du lieu choisi pour l’organisation du 15e Salon international du livre d’Alger (Sila), sous un chapiteau du stade du 5 juillet». Le 15e Salon international du livre d’Alger est prévu du 27 octobre au 6 novembre 2010. La Librairie d’Alexandrie y participera avec 150 titres en arabe, en anglais et en français, selon son directeur M. Ismail Sarajeddine. Maintenant que la question de la participation égyptienne est réglée, que va faire Smain Ameziane en son âme et conscience ? Va-t-il démissionner pour ne pas «cautionner » une participation à laquelle il s’opposait de toutes ses forces ? La raison aurait voulu que la part des choses soit faite et de rendre au football ce qui appartient au football et à la culture ce qui lui appartient.
Kader Bakou (Le Soir d'Algérie).
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