Pour une déclaration, on ne pouvait sans doute pas imaginer qu’elle pouvait être aussi vitriolée, surtout qu’elle émane d’un gars qui a été au premier rang de toute une population d’hommes de confiance sur laquelle le président de la FAF pouvait le plus compter, il n’y a pas encore longtemps, pour remettre de l’ordre dans un football algérien au fin fond de la vague.
Ainsi, pour reprendre sa déclaration dans les colonnes de Compétition, le président Hannachi aurait des choses à dévoiler, des «vérités» qui pourraient valoir à Raouraoua d’aller voir ailleurs que dans le milieu du football. Tiens donc ! Il est tout de même curieux ce retournement de sentiments chez Hannachi qui —tout le monde doit se le rappeler – n’en ratait pas une pour tomber à bras raccourcis sur Djiar, le ministre des Sports, tout en jouant à l’encenseur le plus écouté du président de la Fédération. Comme par un coup de baguette magique, les rôles sont inversés : Djiar devient tout beau tout gentil alors que dans l’habit du méchant, on retrouve Raouraoua. Et puis, si ce dernier a été l’auteur d’actes qui suscitent aujourd’hui les menaces pas du tout voilées de Hannachi, pourquoi celui-ci s’est tu et n’a décidé de tout balancer que mercredi dernier ? Sans se rendre compte, le président de la JSK s’est mis sur le banc des accusés puisqu’il dit être au courant de certaines choses qu’aurait commises Raouraoua, mais s’est confiné dans le silence. Donc aussi coupable que celui qu’il accuse. Et dire que tout cela, on le doit à une petite ardoise d’un milliard de centimes que le club le plus titré d’Algérie refuse de payer. Un club qui ne crève pourtant pas la dalle si l’on doit se fier à la multitude de logos de sponsors qui ornent son maillot au point où il n’est pas facile de reconnaître l’écusson de la JSK. Voilà ce que ça coûte de vouloir lancer le professionnalisme avec des dirigeants qui, chaque semaine, pleurent sur tous les toits parce que la mairie, la wilaya, ou on ne sait qui encore, ne leur a pas accordé de subvention.
L. S. (Le Soir d'Algérie).
Ainsi, pour reprendre sa déclaration dans les colonnes de Compétition, le président Hannachi aurait des choses à dévoiler, des «vérités» qui pourraient valoir à Raouraoua d’aller voir ailleurs que dans le milieu du football. Tiens donc ! Il est tout de même curieux ce retournement de sentiments chez Hannachi qui —tout le monde doit se le rappeler – n’en ratait pas une pour tomber à bras raccourcis sur Djiar, le ministre des Sports, tout en jouant à l’encenseur le plus écouté du président de la Fédération. Comme par un coup de baguette magique, les rôles sont inversés : Djiar devient tout beau tout gentil alors que dans l’habit du méchant, on retrouve Raouraoua. Et puis, si ce dernier a été l’auteur d’actes qui suscitent aujourd’hui les menaces pas du tout voilées de Hannachi, pourquoi celui-ci s’est tu et n’a décidé de tout balancer que mercredi dernier ? Sans se rendre compte, le président de la JSK s’est mis sur le banc des accusés puisqu’il dit être au courant de certaines choses qu’aurait commises Raouraoua, mais s’est confiné dans le silence. Donc aussi coupable que celui qu’il accuse. Et dire que tout cela, on le doit à une petite ardoise d’un milliard de centimes que le club le plus titré d’Algérie refuse de payer. Un club qui ne crève pourtant pas la dalle si l’on doit se fier à la multitude de logos de sponsors qui ornent son maillot au point où il n’est pas facile de reconnaître l’écusson de la JSK. Voilà ce que ça coûte de vouloir lancer le professionnalisme avec des dirigeants qui, chaque semaine, pleurent sur tous les toits parce que la mairie, la wilaya, ou on ne sait qui encore, ne leur a pas accordé de subvention.
L. S. (Le Soir d'Algérie).
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