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Un ex général de la Minurso témoigne d’une répression féroce au Sahara Occidental

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  • Un ex général de la Minurso témoigne d’une répression féroce au Sahara Occidental

    Un ex général de la Minurso témoigne d’une répression féroce au Sahara Occidental

    le 25.09.10 | 17h11

    Les violations des droits de l'homme au Sahara Occidental ne cesse d'augmenter

    C’est un véritable pavé dans la mare que vient de jeter un ancien commandant de la Minurso à travers son témoignage sur la situation des droits des l’homme dans les villes occupées du Sahara Occidental.


    L'ancien chef de la direction du personnel militaire (CMPO) de la MINURSO, le général Esegbuyota Okiti, intervenant lors d’une conférence internationale sur "les droits des peuples à la résistance: le cas du Sahara occidental" a dénoncé le samedi le 25 septembre 2010 à Alger ce qu’il a qualifié de répression "féroce" exercée par le Maroc contre la résistance pacifique du peuple sahraoui des territoires occupés.
    Pour étayer ses déclarations le général Esegbuyota Okiti, désigné au sein de la Minurso en 2004 pour une mission d'une année dit avoir été témoin de démolition par les forces de sécurité marocaines des maisons des Sahraouis à El Ayoun (capitale occupée du Sahara occidental).
    Il a également évoqué la répression exercée par les forces marocaines contre les rassemblements populaires sahraouis, notamment celui organisé par les femmes et les enfants sahraouis au mois de mars 2005.
    "J'ai été témoin à El Ayoun de la démolition de maisons de Sahraouis. Cela m'a rappelé le regroupement forcé de la population noire par le régime de l'apartheid des années 1950", a-t-il dit à ce propos. "Les Sahraouis ont protesté et leurs protestations ont été accueillies avec une opposition rigide. Ils ont été battus et des bulldozers ont été utilisés pour démolir leurs maisons", a-t-il ajouté.
    "Certains Sahraouis ont été même battus d'une manière inhumaine. Nous ne pouvions rien faire étant donné que notre mandat n'inclut pas la surveillance des violations des droits de l'homme", a-t-il poursuivi. Cela avant d’appeler, comme il ne cesse de l’exiger le Front Polisario, à élargissement des prérogatives de la Minurso, en lui incluant la question de la protection des droits de l’Homme.
    "L'ONU devrait mettre en place un processus de protection des droits de l'homme au Sahara occidental", a-t-il plaidé.


    Rabah Beldjenna

    El Watan
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