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AFP 25/09/2010
Le train Moscou-Nice, le premier à relier la Russie à la France depuis 1914, est arrivé en gare de Nice ce soir avec à son bord le vice-président des chemins de fer russes RZD, plusieurs dizaines de professionnels du tourisme, et quelques voyageurs d'agrément. Le train gris strié de rouge, d'aspect assez austère, est arrivé en gare Thiers avec 14 minutes de retard sur l'horaire prévu, après plus de 52 heures de voyage.
"C'était super!", s'enthousiasme dans un anglais approximatif Svetlana Achirina, une Moscovite de 27 ans, toute heureuse d'avoir fait "un voyage très romantique" avec son mari pour la "modique" somme de 1.200 euros l'aller simple en classe luxe. Le "Moscou-Nice" fait en effet la part belle au luxe: sur 12 voitures, une seule pour la seconde classe contre six réservées à la première et trois à la classe luxe. Les deux wagons restants sont des restaurants.
"C'est un magnifique événement, une concrétisation supplémentaire entre les RZD et la SNCF, qui permet de renouer avec une liaison mythique" lancée pour la première fois en 1864 avec un train reliant Saint-Pétersbourg à Nice, a dit la directrice générale de la SNCF, Barbara Dalibard.
Le train de la Compagnie fédérale des voyageurs, filiale des chemins de fer russes RZD, reliera chaque semaine Moscou à Nice en s'arrêtant dans plus de 20 gares de Russie, Biélorussie, Pologne, République tchèque, Autriche, Italie et France, parcourant au total 3.300 km.
Le maire de Nice, Christian Estrosi (UMP), a rappelé "le lien centenaire qui unit Nice à la Russie". "Certains des plus beaux édifices de notre ville, nous les devons aux Russes", de même qu'"une bonne part de notre prospérité passée et actuelle", a-t-il affirmé. Il a par ailleurs annoncé à cette occasion que le hall de la gare Thiers, de style haussmannien, allait être restauré "d'ici 2013", avant une "extension de la gare d'ici 2015" vers l'artère centrale Jean-Médecin.
Le train Moscou-Nice, le premier à relier la Russie à la France depuis 1914, est arrivé en gare de Nice ce soir avec à son bord le vice-président des chemins de fer russes RZD, plusieurs dizaines de professionnels du tourisme, et quelques voyageurs d'agrément. Le train gris strié de rouge, d'aspect assez austère, est arrivé en gare Thiers avec 14 minutes de retard sur l'horaire prévu, après plus de 52 heures de voyage.
"C'était super!", s'enthousiasme dans un anglais approximatif Svetlana Achirina, une Moscovite de 27 ans, toute heureuse d'avoir fait "un voyage très romantique" avec son mari pour la "modique" somme de 1.200 euros l'aller simple en classe luxe. Le "Moscou-Nice" fait en effet la part belle au luxe: sur 12 voitures, une seule pour la seconde classe contre six réservées à la première et trois à la classe luxe. Les deux wagons restants sont des restaurants.
"C'est un magnifique événement, une concrétisation supplémentaire entre les RZD et la SNCF, qui permet de renouer avec une liaison mythique" lancée pour la première fois en 1864 avec un train reliant Saint-Pétersbourg à Nice, a dit la directrice générale de la SNCF, Barbara Dalibard.
Le train de la Compagnie fédérale des voyageurs, filiale des chemins de fer russes RZD, reliera chaque semaine Moscou à Nice en s'arrêtant dans plus de 20 gares de Russie, Biélorussie, Pologne, République tchèque, Autriche, Italie et France, parcourant au total 3.300 km.
Le maire de Nice, Christian Estrosi (UMP), a rappelé "le lien centenaire qui unit Nice à la Russie". "Certains des plus beaux édifices de notre ville, nous les devons aux Russes", de même qu'"une bonne part de notre prospérité passée et actuelle", a-t-il affirmé. Il a par ailleurs annoncé à cette occasion que le hall de la gare Thiers, de style haussmannien, allait être restauré "d'ici 2013", avant une "extension de la gare d'ici 2015" vers l'artère centrale Jean-Médecin.
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