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Vos premières impressions à propos de l'organisation de cette conférence internationale d'Alger sur le thème du droit des peuples à la résistance ?
Abdelkader Taleb Omar : Nous sommes très contents vu la présence exceptionnelle de personnalités mondiales mais aussi de cette pléiade de militants sahraouis venus des territoires occupés. Comme vous le savez, toute lutte pacifique a besoin d'une protection internationale, et la programmation de cette conférence en Algérie lui donne un cachet particulier.
Nous sommes dans le pays des luttes et des combats justes et nous considérons que la justesse du combat algérien est similaire à la lutte et au combat sahraouis. le message de ladite conférence doit être perçu par le
Maroc comme étant la continuité de notre combat car nous n'allons pas rester les bras croisés et laisser le Maroc coloniser le Sahara occidental. Le thème de la conférence est le droit des peuples à la résistance et les Sahraouis continueront à lutter de manière pacifique et avec d'autres façon si cela est nécessaire.
A ce propos, vous ne pensez pas que la lutte armée est nécessaire après 36 ans de lutte pacifique ?
La lutte prend plusieurs formes. Et dans le cas du Sahara occidental, il s'agit d'une lutte légitime. Reste que lutter pacifiquement ou par la voie armée, ce choix est dicté par l'avancée des négociations. Les Sahraouis ont une expérience dans la lutte armée et pacifique.
Par conséquent, notre peuple est capable de mener les deux. Mais avant d'arriver à la lutte armée, nous préférons d'abord la voie de la raison et de la paix, surtout après l'arrivé de Christopher Ross qui a mis les point sur les «i» et qui travaille d'arrache-pied pour l'aboutissement des négociations.
Ross est le seul a être du côté du juste. Il n'a jamais cessé d'avertir les Nations unies sur les agissements du Maroc à l'encontre de ce peuple. Il attend toujours la réponse du Conseil de sécurité des Nations unies, car il ne veut pas rééditer les échecs des précédents rounds.
Le Maroc tente d'exploiter la fuite du policier sahraoui à travers les médias. un mot là-dessus ?
C'est une affaire très simple pour nous. Mais comme vous le dites, le Maroc essaye d'exploiter cette histoire et lui donne de l’importance. Il accuse même l'Algérie d'avoir emprisonné ce policier alors qu'il a été appréhendé sur les territoires libérés, à quelque 400 km des frontières algériennes.
Mais le régime marocain ne rate aucune occasion pour insulter l'Etat algérien, à l'exemple de l'histoire du bouclage des réfugiées. Mais tout cela est faux, et les organisations internationales peuvent témoigner. Nous défions le Makhzen d'accepter le référendum et nous verrons si le peuple sahraoui est pour l'autodétermination ou non.
Et puis les sahraouis connaissent le régime marocain et ses pratiques. Cela avec la complicité de certains médias lourds, notamment la chaîne Al Arabia et le journal Echarq el Awsat. La propagande marocaine continue d'échouer.
Quel a été le sort du policier sahraoui arrêté ?
Je le répète, pour nous cette affaire est très simple, nous avons des lois, des juridictions qui sont en train de faire leur travail.
Le policier est pour nous un espion du Makhzen comme tous les autres espions qui ont trahi leur serment. Et le Maroc utilise cette dernière carte qui lui reste : la propagande. Le policier sera jugé dans la transparence et dans le cadre des lois de la République.
Le congrès du front Polisario se tiendra à la fin de l'année 2011. A un an de cet événement, quel bilan faites-vous et quelles sont les perspectives ?
Le point important du congrès prochain du front Polisario est justement le choix de la lutte. Les militants ont demandé à la direction de commencer par la lutte pacifique. D'ici là, la base décidera si nous jugeons que la lutte pacifique a porté ses fruits. Donc, nous allons continuer avec ce mode, sinon nous allons nous tourner vers la lutte armée et je peux vous assurer que les militants sont prêts.
Propo s recueillispar Elias Melbouci
Le Temps d'Algerie
Abdelkader Taleb Omar : Nous sommes très contents vu la présence exceptionnelle de personnalités mondiales mais aussi de cette pléiade de militants sahraouis venus des territoires occupés. Comme vous le savez, toute lutte pacifique a besoin d'une protection internationale, et la programmation de cette conférence en Algérie lui donne un cachet particulier.
Nous sommes dans le pays des luttes et des combats justes et nous considérons que la justesse du combat algérien est similaire à la lutte et au combat sahraouis. le message de ladite conférence doit être perçu par le
Maroc comme étant la continuité de notre combat car nous n'allons pas rester les bras croisés et laisser le Maroc coloniser le Sahara occidental. Le thème de la conférence est le droit des peuples à la résistance et les Sahraouis continueront à lutter de manière pacifique et avec d'autres façon si cela est nécessaire.
A ce propos, vous ne pensez pas que la lutte armée est nécessaire après 36 ans de lutte pacifique ?
La lutte prend plusieurs formes. Et dans le cas du Sahara occidental, il s'agit d'une lutte légitime. Reste que lutter pacifiquement ou par la voie armée, ce choix est dicté par l'avancée des négociations. Les Sahraouis ont une expérience dans la lutte armée et pacifique.
Par conséquent, notre peuple est capable de mener les deux. Mais avant d'arriver à la lutte armée, nous préférons d'abord la voie de la raison et de la paix, surtout après l'arrivé de Christopher Ross qui a mis les point sur les «i» et qui travaille d'arrache-pied pour l'aboutissement des négociations.
Ross est le seul a être du côté du juste. Il n'a jamais cessé d'avertir les Nations unies sur les agissements du Maroc à l'encontre de ce peuple. Il attend toujours la réponse du Conseil de sécurité des Nations unies, car il ne veut pas rééditer les échecs des précédents rounds.
Le Maroc tente d'exploiter la fuite du policier sahraoui à travers les médias. un mot là-dessus ?
C'est une affaire très simple pour nous. Mais comme vous le dites, le Maroc essaye d'exploiter cette histoire et lui donne de l’importance. Il accuse même l'Algérie d'avoir emprisonné ce policier alors qu'il a été appréhendé sur les territoires libérés, à quelque 400 km des frontières algériennes.
Mais le régime marocain ne rate aucune occasion pour insulter l'Etat algérien, à l'exemple de l'histoire du bouclage des réfugiées. Mais tout cela est faux, et les organisations internationales peuvent témoigner. Nous défions le Makhzen d'accepter le référendum et nous verrons si le peuple sahraoui est pour l'autodétermination ou non.
Et puis les sahraouis connaissent le régime marocain et ses pratiques. Cela avec la complicité de certains médias lourds, notamment la chaîne Al Arabia et le journal Echarq el Awsat. La propagande marocaine continue d'échouer.
Quel a été le sort du policier sahraoui arrêté ?
Je le répète, pour nous cette affaire est très simple, nous avons des lois, des juridictions qui sont en train de faire leur travail.
Le policier est pour nous un espion du Makhzen comme tous les autres espions qui ont trahi leur serment. Et le Maroc utilise cette dernière carte qui lui reste : la propagande. Le policier sera jugé dans la transparence et dans le cadre des lois de la République.
Le congrès du front Polisario se tiendra à la fin de l'année 2011. A un an de cet événement, quel bilan faites-vous et quelles sont les perspectives ?
Le point important du congrès prochain du front Polisario est justement le choix de la lutte. Les militants ont demandé à la direction de commencer par la lutte pacifique. D'ici là, la base décidera si nous jugeons que la lutte pacifique a porté ses fruits. Donc, nous allons continuer avec ce mode, sinon nous allons nous tourner vers la lutte armée et je peux vous assurer que les militants sont prêts.
Propo s recueillispar Elias Melbouci
Le Temps d'Algerie
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