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Délinquance juvénile en Algérie : 4 800 mineurs impliqués en 2010

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  • Délinquance juvénile en Algérie : 4 800 mineurs impliqués en 2010

    Délinquance juvénile
    4 800 mineurs impliqués en 2010



    Selon les statistiques, le vol vient en tête des infractions commises par ces jeunes délinquants, suivi de la violence physique, soit coups et blessures volontaires avec 1 096 cas. Les services de police ont également enregistré durant la même période 121 cas de tentative de suicide, dont 107 filles, et deux cas de suicide, dont une fille.

    Une situation d'ensemble en matière de délinquance juvénile dressée par les services de police fait ressortir 3 393 affaires impliquant 4 889 mineurs, a souligné le commissaire principal et chef du bureau national de la protection de l'enfance et de la délinquance juvénile à la direction de la police judiciaire. Parmi les 4 889 mineurs, 4 722 sont des garçons et 167 des filles, apprend-on auprès de Mme Kheira Messaoudene qui intervenait jeudi dernier lors d'une journée de formation organisée au profit de spécialistes. Cette rencontre a pour but de lancer des campagnes de sensibilisation pour la lutte contre les fléaux sociaux en milieu de jeunes, a précisé l’intervenante.
    Selon les statistiques, le vol vient en tête des infractions commises par ces jeunes délinquants avec 2 075 mineurs impliqués, suivi de la violence physique, soit coups et blessures volontaires avec 1 096 cas.
    Les services de police ont enregistré durant la même période 121 cas de tentative de suicide dont 107 filles et deux cas de suicide dont une fille.
    La délinquance juvénile s’avère ainsi une préoccupation majeure sur laquelle devraient se pencher les autorités.
    Les services de la gendarmerie nationale avaient en 2009 déjà tiré la sonnette d’alarme après avoir arrêté en l’espace de dix mois un contingent de 9 000 mineurs, dont 8 603, ont été rendus coupables d’infractions diverses. Le vol était en première position toujours avec 3 453 cas talonné de près par la violence physique avec 2 232 cas. Les mêmes services ont fait état en février 2009 du démantèlement de 413 gangs composés de mineurs de moins de 17 ans. Ils sont, par ailleurs, pas moins de 300 000 enfants de moins de 18 ans, sans abri, à vivre sans surveillance parentale dans les principales grandes villes du pays, selon les services de sécurité. Il est utile de souligner dans ce contexte que Alger reste la ville de prédilection pour la plupart des délinquants mineurs, suivie de Sétif, Annaba et Oran.
    Selon Mme Messaoudène les causes pouvant être à l'origine de la délinquance juvénile sont «le recul des valeurs morales, l'insouciance des familles, les parents démissionnaires et les disputes conjugales».
    Il a été constaté à ce propos que la majorité des disparitions d’enfants recensées ces dernières années se produisent durant la période de remise des résultats scolaires.
    Evoquant enfin les mesures prises à l'égard des mineurs en danger moral, la commissaire principale a rappelé que 1 149 mineurs ont été remis à leurs parents durant le premier semestre de l'année 2010 dont 372 filles alors que 313 mineurs ont été placés dans des centres spécialisés dans le cadre de la réinsertion sociale de cette frange de la société.
    La direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a tracé des programmes de sensibilisation à travers l'organisation de rencontres d'information sur tout le territoire national, a indiqué Mme Messaoudene tout en précisant que la DGSN a procédé à la formation de ses cadres dans différents domaines pour lutter contre la criminalité et les fléaux sociaux.
    InfoSoir
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
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