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    ALORS QUE LE MOUVEMENT DES AMBASSADEURS A ÉTÉ FINALISÉ
    Cinq ambassades en ballottage


    Plusieurs fois annoncé, le mouvement dans le corps diplomatique a, en réalité, été effectué. «Le mouvement des diplomates ne ressemble en rien à celui d’autres hauts fonctionnaires», explique une source bien informée. «D’où l’absence d’une quelconque annonce officielle».
    Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - «Dans les mœurs diplomatiques, une règle bien établie fait que tout nouvel ambassadeur nommé dans un pays ne peut prendre ses fonctions avant que son prédécesseur ne soit reçu par le chef du même Etat hôte. La même règle veut également que l’ancien et le nouvel ambassadeur du même pays ne doivent, à aucun moment, se retrouver en même temps sur le territoire du pays d’accueil.
    Pour changer un ambassadeur, il faut donc que l’ancien soit d’abord reçu, rappelé au pays, et qu’en même temps le nouveau obtienne l’agrément du pays hôte puis reçu à son tour par le chef de l’Etat. Or, chaque chef d’Etat a son propre calendrier.» A plus forte raison lorsqu’il s’agit d’un vaste mouvement comme celui que vient d’effectuer Bouteflika. Un mouvement qui touche, à se fier à des sources bien au fait de ce dossier, une vingtaine de postes, entre celui d’ambassadeur et de consul général. Malgré son ampleur, ce mouvement reste toutefois partiel et pour cause : des capitales, et pas des moindres, sont encore à pourvoir.
    Pour Paris, il était question dans un premier temps de changer l’actuel ambassadeur, Missoum S’Bih, de même que le consul général, l’ancien ministre de l’Intérieur Méziane Chérif. Mais faute de remplaçant d’envergure, Bouteflika signifie à son ami de longue date de poursuivre sa mission jusqu’à nouvel ordre. «Le temps de trouver un candidat qui en a la stature», préviennent nos sources. Situation quasiment identique pour le poste d’ambassadeur à Rabat, l’un des plus importants et qui demeure vacant depuis le décès de Larbi Belkheir en janvier dernier. Pour remplacer une personnalité d’une telle stature, un homme d’Etat tellement «lourd» que même le roi visitait dans sa résidence, il en faut, le moins que l’on puisse dire, un gros calibre. La nature des relations entre les deux pays exige un profil sérieux.
    Selon nos sources, le nom de Mohamed Salah Dembri, ancien ministre des Affaires étrangères et ex-représentant de l’Algérie aux Nations unies, avait été retenu dans un premier temps mais ses problèmes de santé semblent l’en empêcher. Peut-être alors Mourad Bencheikh, l’actuel ambassadeur d’Algérie en Afrique du Sud, ou Abdelkrim Ghrieb ? L’un ou l’autre ont de fortes chances d’être nommés dans une capitale maghrébine. Car, faut-il le rappeler, une autre capitale importante, Tunis, attend toujours un ambassadeur algérien depuis mai dernier et la nomination de Youcef Yousfi comme ministre de l’Energie et des Mines, lequel occupait ce poste jusque-là.
    Un peu plus à l’est, une autre capitale pose aussi problème, mais pour bien d’autres considérations : Le Caire ! La «star» des ambassadeurs algériens, Abdelkader Hadjar qui assure, depuis des années la double fonction d’ambassadeur d’Algérie au Caire en même temps que celle de représentant de l’Algérie auprès de la Ligue arabe dans la capitale égyptienne, a, selon ses proches, demandé à rentrer au pays. «Pour les Egyptiens, j’incarne la crise. D’ailleurs, je ne reçois personne et j’évite d’assister aux réceptions organisées par les autres ambassades au Caire pour ne pas rencontrer les officiels égyptiens», confiait-il à des proches juste après les fêtes de l’Aïd, lui qui a passé tout le mois de Ramadan en… Algérie ! Alors, un remplaçant pour Hadjar ? «Le président estime que lui seul est capable de faire face à la situation pour le moment», nuancent nos sources. Un autre ambassadeur aurait demandé à être déchargé de ses fonctions d’ambassadeur à Rome Rachid Maârif.
    L’ancien directeur du protocole à la présidence serait pressenti, selon d’autres sources, au même poste à Madrid. Ceci dit, la liste des autres ambassadeurs nouvellement désignés est officiellement finalisée. Pour Londres, le choix s’est porté sur un technocrate, en l’occurrence l’actuel directeur des affaires économiques et de l’environnement du ministère des Affaires étrangères, M Abba. Pour le reste, ce sont des diplomates de carrière qui sont désignés : Lamine Abbes à Pretoria, Abderrahmane Meoune à Abuja, Guaouar à Amman, Osmane à Brazzaville, Ali Hafrad à Niamey, Maanidi à Nairobi, Arrif à Koweit-City, Hamel à Buenos Aires, Rabhi à Pékin, Ouasser à Khartoum, Brouri à Camberra (Australie), Benaoum à Brasilia.
    Tandis que Sidi Abed est nommé consul général à New York. Trois femmes ont, par ailleurs, été promues au rang de consul général. Il s’agit de Mme Berdja à Barcelone, Mme Kassou à Besançon, Mme Khiara à Strasbourg et de Mme Affaf à Bruxelles.
    Le soir DZ
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
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