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combien y a t'il de pauvre au maroc?

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  • combien y a t'il de pauvre au maroc?

    4.2 millions sont pauvre au maroc une carte a ete faite pour l'INDH, une famille pauvre c'est les familles qui vivent a moin de 1687dh par mois
    plus d'information sur cette article.



    · Le HCP présente les chiffres de la pauvreté communale et infracommunale

    · La machine INDH n’a qu’à débouler

    · Plus possible de fermer les yeux

    Ouvrez votre porte, jetez un coup d’œil à votre quartier, votre arrondissement, vous saurez combien parmi vous vivent dans le dénuement le plus total.
    Les chiffres des plus petits détails, qui donnent un sens aux moyennes nationales, sont là, présentés par le département de Lahlimi, hier à Rabat. Rappelons-le : 4,2 millions de Marocains sont pauvres en 2004 (14,2% de la population) et dépensent moins de 10 DH par jour, par personne, soit autant qu’il y a dix ans (en nombre, pas en valeur relative).
    Les experts ont élaboré les cartes détaillées de la pauvreté, du développement humain (éducation, santé, alphabétisation), et du développement social pour les communes rurales (accès à l’électricité, l’eau potable, construction des routes). Le tout couplé aux types d’habitations pour vraiment encercler la misère sociale. Un travail titanesque.

    · Seules 13,5% des communes rurales correctement équipées

    Le HCP n’a pas retenu le PIB par habitant pour mesurer la pauvreté, le développement humain et le développement social, mais plutôt les dépenses de consommation. Elles sont plus appropriées du fait de leur fiabilité et leur stabilité dans le temps. Les dépenses de consommation donnent une image fidèle du niveau de vie réel des ménages et des niveaux de couverture des besoins fondamentaux. Mais au-delà de cette différence, le HCP a respecté la méthodologie des définitions internationales (OMS, Banque mondiale) pour voir jusque dans vos quartiers, combien sont pauvres, combien sont alphabétisés, éduqués, et combien de ces quartiers (s’ils sont ruraux) ont des infrastructures de base (eau, électricité, route).
    La combinaison de ces trois données verrouille complètement le «process INDH». La machine de cette initiative nationale n’a qu’à débouler maintenant.
    En 2004, un ménage urbain pauvre dépense en moyenne moins de 1687 DH par mois, soit 56 DH/jour pour toute la famille (5,6 membres), soit 10 DH par personne et par jour. Et rappelons que la dépense moyenne d’un rural est de 15 DH! (cf.www.leconomiste.com).
    A la campagne, est considéré comme pauvre tout ménage qui dépense moins de 1745 DH par mois, soit 58 DH pour toute la famille (6,4 membres), soit 9 DH par personne et par jour. En ville, est considérée comme vulnérable, toute personne dépensant entre 10 et 15 DH
    En milieu rural, une personne vulnérable dépense en moyenne entre 9 et 13,6 DH. Donc, un rural moyen est à l’extrême limite de la vulnérabilité, puisqu’il dépense en moyenne 15 DH…En fait tout ce monde, où vivent en 2004, 13 millions de Marocains, est vulnérable. Il n’y a qu’à comparer la baisse de la pauvreté en ville et à la campagne sur ces dix dernières années:
    Il y a beaucoup moins de pauvres chez les citadins qu’en 1994: le taux de pauvreté y a chuté de 24% pour atteindre les 8%. En revanche, dans nos campagnes, l’appauvrissement, le vieillissement et l’exode rural maintiennent ses habitants dans une précarité dangereuse: le taux de pauvreté en 2004 est de 22%, soit 2,86 millions de Marocains qui survivent au jour le jour. Cela sans compter ceux qu’on met dans la case «vulnérable», c’est-à-dire quasiment tout le reste des Marocains des champs. La pauvreté n’a chuté que de 4%, autant dire rien. Et si l’on considère la migration vers les villes et la brutale chute de la fécondité (3,3 enfants par femme en moyenne à la campagne en 2004), cela veut dire qu’il y a moins de gens en campagne, et qu’ils sont donc encore plus pauvres. La situation s’est donc aggravée.
    Les données détaillées présentées par le HCP le montrent. Sur un total de 1298 communes rurales, 66% d’entre elles ont un indice de développement social (électricité+eau+routes) inférieur à 52%. Pour 220 d’entre elles, il est carrément inférieur à 23%, c’est-à-dire qu’elles vivent en pleine nature sans lien avec les réseaux de base.
    Cet indice qui donne donc une idée des infrastructures de base par commune est supérieur à 70% pour seulement 176 de ces communes. Ainsi seulement 13,5% des communes rurales sont correctement équipées. La corrélation entre l’équipement en infrastructures de base et la pauvreté n’étant plus à démontrer.

    leconomiste
    Dernière modification par auscasa, 24 mars 2006, 05h00.

  • #2
    une famille pauvre c'est les familles qui vivent a moin de 1687dh par mois soie 180$ par mois.
    A ce tarif là, il y aurait beaucoup de pauvres. En Algérie par exemple une majorité des citoyens ne toucheraient pas ce salaire mensuellement.
    Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
    L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

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    • #3
      oui mais la vie est plus chére au maroc qu'en Algérie ce qui compte ce n'est pas la valeur mais ce que tu peut faire avec.C'est pour cela qu'a mon avis en cas d'ouverture des frontiéres beacoup de marocain frontalier viendront faire le course en algérie cela contribuera a augmenter les prix algériens.
      wa allahou a3lam

      Commentaire


      • #4
        Salam

        oui mais la vie est plus chére au maroc qu'en Algérie ce qui compte ce n'est pas la valeur mais ce que tu peut faire avec.C'est pour cela qu'a mon avis en cas d'ouverture des frontiéres beacoup de marocain frontalier viendront faire le course en algérie cela contribuera a augmenter les prix algériens.
        wa allahou a3lam
        Le niveau de vie en Algérie est plus bas qu'au Maroc, de nombreux produits alimentaires en Algérie sont subventionnés comme le sucre, le lait, la farine, ou l'huile car se sont des produits importés mais qui servent de produits de bases pour le peuple. Sans les subventions étatiques le coup de la vie serait infernale pour les algériens. Il suffit juste de voir les prix des produits non subventionné comme, les produits agricoles (fruits et légumes), ou les viandes ou encore les produits agroalimentaires transformés dont les prix son excessive et souvent superieur à ce qui se pratique sur les marchés internationaux, mais le gros probléme deumeure au niveau des salaire car le salaire moyen algérien reste le plus bas de la région avec seulement 95€ par mois.

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        • #5
          Salam auscasa

          J'ai lu un bout du rapport sur l'économiste et sur aujourd'hui le Maroc j'ai vraiment apprécié la nouvelle approche qui permet de cibler toutes les régions de maniére précise. Car les anciennes données n présenter pas toute la réaité de cette situation...

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