Annonce

Réduire
Aucune annonce.

A Alger, l'ouverture d'un Carrefour provoque un grand engouement

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • A Alger, l'ouverture d'un Carrefour provoque un grand engouement

    Carrefour, c’est une affaire qui marche. Depuis 2 mois que le supermarché a ouvert ses portes, il ne désemplit pas. Et sans publicité s’il vous plais. Le téléphone arabe « le bouche à oreille » a suffit. 19 hypermarchés Carrefour devraient ouvrir leurs portes en province, à Oran, Sétif, Tlemcen et Annaba, notamment, dans les années à venir.

    -------------------------------
    La file de voitures s'étend sur 300 mètres, parfois beaucoup plus. Les clients attendent patiemment qu'une place se libère dans le parking... L'ouverture à Alger, le 16 janvier, d'un supermarché Carrefour de 3 000 mètres carrés a fait figure d'événement.

    Il n'y a pourtant pas eu la moindre publicité. Le bouche-à-oreille a suffi. "Dès le premier jour, le magasin a été saturé. Il a fallu fermer les portes à plusieurs reprises, ainsi que les jours suivants", raconte le directeur général, Hugues Bailly.

    Deux mois plus tard, l'engouement ne faiblit pas. L'enseigne française, la propreté des lieux, la gamme de produits, le libre service - une nouveauté en Algérie - constituent l'attraction.

    De 8 heures du matin à 21 heures - avec, le vendredi, une pause à la mi-journée pour la prière - le magasin, installé dans le quartier dit "des abattoirs", secteur en pleine rénovation, ne désemplit pas.

    Pour s'installer, Carrefour a choisi le partenariat, non la franchise. Il s'est associé avec Arcofina, un groupe algérien spécialisé dans l'assurance, la gestion hôtelière et la promotion immobilière. Dans les années à venir, dix-neuf hypermarchés Carrefour devraient ouvrir leurs portes en province, à Oran, Sétif, Tlemcen et Annaba, notamment.

    Pour l'heure, c'est Alger, ses trois millions et demi d'habitants et son pouvoir d'achat, qui est le coeur de cible. Deux hypermarchés Carrefour - de 9 000 mètres carrés - s'installeront d'ici un an dans la périphérie : l'un sur la route de l'aéroport, l'autre en banlieue ouest, à Cheraga.

    Le Carrefour du quartier des abattoirs fait figure de test. M. Bailly et son adjointe, Laurence Azagoh, les deux seuls Français sur les 400 salariés du magasin, avaient misé sur 3 000 clients par jour. Il en vient 6 000. Cinq fois plus, en réalité, si on compte les simples visiteurs. Car on se rend en famille à Carrefour, dans une ambiance de fête. On y vient pour se distraire autant que pour faire ses courses. La clientèle est mélangée. Les femmes sont très nombreuses. Beaucoup portent le hidjab (foulard islamique).

    "SIGNE DE QUALITÉ"

    Comme en France, tout est fabriqué sur place : les baguettes de pain, les gâteaux, les paellas... Devant les pizzas, la queue est interminable. "Nous en vendons chaque jour 4 000 parts ! Je n'ai jamais vu cela. On vend même plus de tartes aux pommes qu'en France !", se félicite M. Bailly.

    Quelque 70 % des produits sont locaux. Fruits et légumes arrivent de la Mitidja, une vaste plaine agricole située aux portes d'Alger. La viande et la volaille ont été élevées et abattues en Algérie. Au rayon produits frais, on trouve quantité de fromages, y compris du camembert et des petits suisses, fabriqués en Kabylie.

    "Nous sommes contents de favoriser la production nationale, mais les clients, eux, réclament des produits Carrefour. C'est même leur seul reproche", avoue M. Bailly qui se dit "confronté à ce problème" pour la première fois.

    Carrefour va donc envoyer des produits labélisés d'ici à quelques semaines. Ils coûteront plus chers que les produits locaux. Les clients sont-ils prêts à dépenser plus ? "Oui, car ce qui est français est pour nous signe de qualité", répondent-ils, unanimes.

    Dans les rues avoisinantes, les propriétaires des petites épiceries et des rôtisseries font grise mine. Leurs recettes sont en chute libre. On venait chez eux depuis toujours pour manger des brochettes. Aujourd'hui, on préfère aller prendre une glace ou un gâteau chez Carrefour.

    LE MONDE
    Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
    L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

  • #2
    c'est une bonne chose je trouve,sa va aider a relancer l'economie du pa ys

    Commentaire


    • #3
      c cool

      400salarié c tre b1 ca.en plus il y en aura 19.

      Commentaire

      Chargement...
      X