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Les relations algéro-françaises

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    Les relations algéro-françaises
    A l’heure du Sahel de l’«Iranium»

    Les histoires d’amour finissent mal, dit une chanson bien gauloise. Entre l’Algérie et la France, s’il en est, c’est tout le refrain, pour ne pas dire toute l’histoire – mal assumée, racontée, reconnue de la colonisation – qui se débat pour faire de notre pays l’hôpital de la charité qui panse les plaies du mal économique français.
    Tous les scénarii sont bons pour arriver à cette fin. Il s’agit de la survie du pays des «Lumières». Il s’agit presque d’une dépendance vitale pour la France, et c’est là où les relations d’amour finissent mal, car le crime passionnel est à portée… de cœur. Lequel a des raisons que le Sahel, terre de moult richesses naturelles, n’explique pas par seulement les prises d’otages. Le dossier du Sahel est sous le contrôle de Mme Lagarde où il devra trouver satisfaction. Une cellule de «crise» est mobilisée. Et la désignation de l’ex-Premier ministre comme M. Algérie porte en elle les conséquences du cheval de Troie et l’empreinte du cadeau empoisonné. Le ton est donné par Mme Idrac : «La prise de conscience de l’importance des interventions chinoises en Afrique a alimenté chez certains le fantasme – quelque peu paradoxal – de velléités «néo-colonialistes» de sa part. «Je crois qu’il faut relativiser ce point de vue, tout en réaffirmant notre vision du monde», dira-t-elle sur son blog. Plus loin, Idrac se contente de 30% d’investissements, avec les Chinois, en Algérie, surtout quand on sait que les héritiers de Confucius vont très vite en sagesse et en savoir-faire pour rafler, aux dépens de la maison Renault, une usine de voitures. C’est trop flagrant pour que la France laisse le beau tapis se dérober sous ses pieds. D’où l’urgence d’une réaction tout aussi rapide qu’efficace. Le «Canard … déchaîné», une voix d’excellence pour certains centres précis de décision, en sera l’instrument le mieux approprié. Aux experts de la DGSE de domestiquer ensuite la Mauritanie et le Mali, les deux pays vulnérables dans la région, sommés l’un et l’autre d’ouvrir toutes grandes les portes à l’ingérence occidentale sous couvert de terrorisme qui, à son tour, constitue l’exutoire d’intentions déguisées. Le sous-sol du Sahel est tellement riche en uranium qu’il faut éviter une autre bombe «Iranium». Clairement, la France joue sa carte économique avec l’Algérie, qui, semble-t-il, a cuvé son «mauvais Bajolet» au Sahel. Le reste n’est qu’une épée de Damoclès, qui risque de pourrir encore les relations algéro-françaises.
    Samir Méhalla
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