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" le sahel au sahélien"

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  • " le sahel au sahélien"

    L’Algérie qui n’a pas été écoutée sur ses alertes à la menace terroriste avant la catastrophe du 11 septembre 2001 sera-t-elle écoutée cette fois sur le danger que pourrait représenter le paiement des rançons pour la paix et la sécurité ? Pas seulement au Sahel qui offre avec ses Etats faibles, ses frontières poreuses, ses conflits ethniques, son immensité et ses trafics en tous genre toutes les commodités pour devenir un «nouvel Afghanistan» mais dans le monde entier. Le président Bouteflika est même monté au créneau en septembre 2009 à New York pour plaider devant l’Assemblée générale de l’ONU l’«interdiction absolue du paiement de rançons aux preneurs d’otages qui a atteint, au cours des dernières années, des propositions inquiétantes». 50 millions d’euros pour les kidnappeurs d’otages au Sahel, 120 millions d’euros pour les pirates somaliens….Face à ces euros qui ont servi aux unités sanguinaires d’El Qaida au Sahel et aux criminels organisés d’acquérir des armes plus sophistiquées, trois voies semblent incontournables selon l’Algérie, pour tordre le cou à la bête immonde. La poursuite du pressing politique international pour criminaliser le paiement des rançons, le renforcement de la coopération internationale dans la lutte contre le terrorisme et la prise en charge par les régions concernées, de façon autonome et collective, des questions sécuritaires «en toute liberté et en toute souveraineté». Comme dans le Sahel où les Américains et les Européens sous prétexte de guerre mondiale contre le terrorisme veulent prendre leurs quartiers avec en perspective des opérations glissantes. Une intention à contre-courant des pays de la région qui sont «capables d’endiguer» le fléau. «Pour peu qu’ils coopèrent sur le terrain», estime Abdelkader Messahel, le ministre algérien des Affaires maghrébines et africaines. Cette position de principe n’a jamais été touchée d’un iota. Pour l’Algérie, il n’est pas question de livrer le Sahel où un faisceau de facteurs pourraient encourager des conflits déstabilisateurs, à une quelconque ingérence étrangère sous couvert de la lutte contre le terrorisme. «Qu’ils respectent leurs engagements et passent à l’action» après avoir levé les incompréhensions qui persistent, selon le général Gaïd Salah, le chef d’état-major de l’armée algérienne. «Je ne saurais trop m’étaler sur l’enjeu qui caractérise cette réunion au regard des évolutions qu’a connues notre région, depuis notre dernière rencontre, ici à Tamanrasset les 12 et 13 août 2009, qui nous interpelle tous à prendre nos responsabilités, à respecter nos engagements et à passer à l’action sur le terrain des opérations», dit-il en ouvrant hier à Tamanrasset la réunion extraordinaire du Conseil des chefs d’état-major d’Algérie, du Mali, de Mauritanie et du Niger. «Que certains pays du Nord cessent de s’ingérer dans les affaires des pays de la région, payer en monnaie sonnante et trébuchante pour libérer leurs douteux humanitaires et chercher à être en 2010 des tuteurs de pays indépendants depuis les années 1960. Aux dernières nouvelles, la France souhaiterait, au grand dam des pays du Sahel qui refusent toute implication extrarégionale, être le «moteur» d’une «Conférence régionale contre l’Aqmi» ! Comme pour convaincre les autres pays de la région de souscrire à son «projet», la France a tenté hier de faire croire que l’Algérie a rompu avec ses principes souverainistes. Le Canard Enchainé, un journal proche de l’Elysée, a cru bon de réchauffer un vieux faux scoop. Le Canard boiteux a fait part de l’existence d’un centre d’écoute américain à Tamanrasset, dans le Sud algérien ! Dire que les Américains qui ont retenu les leçons algériennes dans la lutte contre le terrorisme ont depuis compris la position de l’Algérie en renonçant au projet de délocalisation de leur commandement militaire de Stuttgart (Allemagne) vers l’Afrique.

    horizons.
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  • #2
    L’Algérie qui n’a pas été écoutée sur ses alertes à la menace terroriste avant la catastrophe du 11 septembre 2001 sera-t-elle écoutée cette fois sur le danger que pourrait représenter le paiement des rançons pour la paix et la sécurité ?
    Faut surtout dire monsieur le journaliste que le fléau est algériens à la base.

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    • #3
      il y a de tous de dans cette nebuleuse meme des marocains mais les marocains resteront dans cette nebuleuse que des sujets comme ils le sont chez eux

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