RÉPONDANT À LA CAMPAGNE POLITICO-MÉDIATIQUE DU MAROC
Alger dénonce une dénaturation de la question du Sahara occidental
Décidément les malversations de la propagande marocaine ne tarissent pas…Le Maroc guette tout ce qui se passe dans les territoires sahraouies libérés et ceux qui sont occupés pour tenter de le falsifier et ensuite essayer d’en tirer un vil profit en déversant son fiel tantôt contre la RASD et d’autre fois contre l’Algérie. Cela se fait dans le but évident de créer des diversions et faire oublier la quintessence même du conflit à savoir le fait que le Sahara occidental est colonisé par Rabat depuis 1975 et seul un référendum d’autodétermination juste et équitable sera la solution. Le Maroc en très mauvais élève tente de faire oublier les débâcles de sa gestion interne et externes du pays en multipliant pareilles man?uvres mais la réalité l’interpelle constamment au tournant.
Le dernier évènement en date à savoir l'arrestation, par le Front Polisario, de Mustapha Selma Ould Sidi Mouloud inspecteur général de la police dans un camp de réfugiés sahraouis, pour espionnage au profit du Makhzen a été manipulé pour en faire un prétexte à une nouvelle campagne politique et médiatique contre l'Algérie. Cette campagne dénonce-t-on du coté algérien vise à dénaturer, aux yeux de l'opinion publique internationale, la question du Sahara occidental qui demeure au regard de la légalité internationale une question de décolonisation. Les autorités algériennes allant plus loin dans leur constat regrettent qu'au moment où les Nations unies, par le biais de leur secrétaire général et de son envoyé personnel, l'ambassadeur Christopher Ross, déploient de précieux efforts pour aider le Maroc et le Front Polisario à reprendre le chemin des négociations afin de trouver une issue au conflit, conformément aux règles et principes du droit international, le Maroc, plutôt que de jouer l'apaisement et d'aider à la reprise du processus de négociations, a choisi le chemin inverse et a opté pour l'escalade dans une tentative manifeste de se dérober, une fois de plus, à ses responsabilités.
En vérité serait-on tenter d’ajouter en tentant de saborder les négociations avec le Front Polisario, Rabat maintient un statut quo qui l’arrange puisqu’elle continue à dilapider impunément les richesses naturelles du Sahara occidental. L’Algérie souligne avoir d’emblée relevé dans le cas de Ould Sidi Mouloud, une tentative préméditée des autorités marocaines, à la veille d'échéances importantes, de l’impliquer dans une affaire dont elles comptaient, manifestement, se servir dans leurs vains efforts de semer la confusion et de se soustraire à leurs responsabilités en tant que puissance occupante d'un territoire inscrit sur la liste, tenue par les Nations unies, des territoires non-autonomes.
Cette attitude des autorités marocaines, poursuit encore la partie algérienne n'est pas de nature à faire avancer la cause de la paix dans la région et à faciliter la mission de l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental. Par ailleurs dans son exposé des faits l'Algérie déclare également ne pouvoir que s'étonner de constater que, dans leur instrumentalisation d'une affaire qui ne concerne que le Maroc et le Front Polisario, M. Ould Sidi Mouloud ayant été arrêté et incarcéré par le Front Polisario en territoires sahraouis, les autorités marocaines se soient évertuées à dénoncer des atteintes dont l'Algérie serait coupable en matière de liberté de mouvement et de liberté d'expression. Pour information le gouvernement marocain ne rate aucune occasion pour impliquer l’Algérie dans ce conflit qui oppose en fait les Sahraouies aux Marocains.
Ces accusations, déplorables et infondées, estime Alger constituent une fuite en avant des autorités marocaines dans leur gestion du problème de décolonisation que représente la question du Sahara occidental et qui, par ailleurs, pratiquent une politique de répression massive et systématique des droits de l'homme dans les territoires occupés, comme en témoignent les multiples rapports des organisations internationales de défense des droits de l'homme. L'Algérie fait valoir en conclusion qu’elle assume ses responsabilités de protection des réfugiés, conformément à la législation internationale y afférente, mais elle «prend à témoin la communauté internationale devant l'obstruction dont le Maroc ne cesse de faire montre à chaque fois qu'une opportunité sérieuse lui est offerte de trouver, conformément à la légalité internationale, une solution juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoie à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental.
Nadjib Hadded
Alger dénonce une dénaturation de la question du Sahara occidental
Décidément les malversations de la propagande marocaine ne tarissent pas…Le Maroc guette tout ce qui se passe dans les territoires sahraouies libérés et ceux qui sont occupés pour tenter de le falsifier et ensuite essayer d’en tirer un vil profit en déversant son fiel tantôt contre la RASD et d’autre fois contre l’Algérie. Cela se fait dans le but évident de créer des diversions et faire oublier la quintessence même du conflit à savoir le fait que le Sahara occidental est colonisé par Rabat depuis 1975 et seul un référendum d’autodétermination juste et équitable sera la solution. Le Maroc en très mauvais élève tente de faire oublier les débâcles de sa gestion interne et externes du pays en multipliant pareilles man?uvres mais la réalité l’interpelle constamment au tournant.
Le dernier évènement en date à savoir l'arrestation, par le Front Polisario, de Mustapha Selma Ould Sidi Mouloud inspecteur général de la police dans un camp de réfugiés sahraouis, pour espionnage au profit du Makhzen a été manipulé pour en faire un prétexte à une nouvelle campagne politique et médiatique contre l'Algérie. Cette campagne dénonce-t-on du coté algérien vise à dénaturer, aux yeux de l'opinion publique internationale, la question du Sahara occidental qui demeure au regard de la légalité internationale une question de décolonisation. Les autorités algériennes allant plus loin dans leur constat regrettent qu'au moment où les Nations unies, par le biais de leur secrétaire général et de son envoyé personnel, l'ambassadeur Christopher Ross, déploient de précieux efforts pour aider le Maroc et le Front Polisario à reprendre le chemin des négociations afin de trouver une issue au conflit, conformément aux règles et principes du droit international, le Maroc, plutôt que de jouer l'apaisement et d'aider à la reprise du processus de négociations, a choisi le chemin inverse et a opté pour l'escalade dans une tentative manifeste de se dérober, une fois de plus, à ses responsabilités.
En vérité serait-on tenter d’ajouter en tentant de saborder les négociations avec le Front Polisario, Rabat maintient un statut quo qui l’arrange puisqu’elle continue à dilapider impunément les richesses naturelles du Sahara occidental. L’Algérie souligne avoir d’emblée relevé dans le cas de Ould Sidi Mouloud, une tentative préméditée des autorités marocaines, à la veille d'échéances importantes, de l’impliquer dans une affaire dont elles comptaient, manifestement, se servir dans leurs vains efforts de semer la confusion et de se soustraire à leurs responsabilités en tant que puissance occupante d'un territoire inscrit sur la liste, tenue par les Nations unies, des territoires non-autonomes.
Cette attitude des autorités marocaines, poursuit encore la partie algérienne n'est pas de nature à faire avancer la cause de la paix dans la région et à faciliter la mission de l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental. Par ailleurs dans son exposé des faits l'Algérie déclare également ne pouvoir que s'étonner de constater que, dans leur instrumentalisation d'une affaire qui ne concerne que le Maroc et le Front Polisario, M. Ould Sidi Mouloud ayant été arrêté et incarcéré par le Front Polisario en territoires sahraouis, les autorités marocaines se soient évertuées à dénoncer des atteintes dont l'Algérie serait coupable en matière de liberté de mouvement et de liberté d'expression. Pour information le gouvernement marocain ne rate aucune occasion pour impliquer l’Algérie dans ce conflit qui oppose en fait les Sahraouies aux Marocains.
Ces accusations, déplorables et infondées, estime Alger constituent une fuite en avant des autorités marocaines dans leur gestion du problème de décolonisation que représente la question du Sahara occidental et qui, par ailleurs, pratiquent une politique de répression massive et systématique des droits de l'homme dans les territoires occupés, comme en témoignent les multiples rapports des organisations internationales de défense des droits de l'homme. L'Algérie fait valoir en conclusion qu’elle assume ses responsabilités de protection des réfugiés, conformément à la législation internationale y afférente, mais elle «prend à témoin la communauté internationale devant l'obstruction dont le Maroc ne cesse de faire montre à chaque fois qu'une opportunité sérieuse lui est offerte de trouver, conformément à la légalité internationale, une solution juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoie à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental.
Nadjib Hadded
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