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Sarkozy: Sa 6é loi rend impossible l'entrée et facilite la sortie

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  • Sarkozy: Sa 6é loi rend impossible l'entrée et facilite la sortie

    Voulue par Sarkozy, la chasse aux étrangers du Sud sera systématique
    Sa sixième loi rend impossible l'entrée et facilite la sortie


    Sarkozy n’en démord pas. Controverses ou pas, le fils de Hongrois croit dur à la pureté de l’identité française ! La chasse à l’étranger non désiré sera systématique et “légale” ! La nouvelle loi est taillée sur mesure pour les immigrés et leurs enfants naturalisés français. Exposé d’une loi liberticide qui rappelle le climat de Vichy.

    En fait, c’est sa sixième loi contre l’immigration ! Et il ne recule devant rien, jusqu’à écorner, dans l’affaire des Roms, comme jamais son image à l’étranger, à commencer au sein de l’Europe.
    Dans sa chasse aux gens du Sud, Sarkozy est épaulé par un intello, ex-socialiste, dont l’excès de zèle a fait pâlir plus d’un ténor de la droite et dont la posture a de quoi rendre jaloux les chefs lepénistes en personne. La loi Besson met en œuvre l'extension controversée de déchéance de nationalité ainsi que diverses dispositions facilitant l'expulsion des étrangers, comprendre les indésirables du Sud. Cette loi qui boucle le dispositif anti-immigrés mis en place par Sarkozy en 2002, lorsqu’il était le patron de la police de Jacques Chirac, poursuit trois objectifs complémentaires : lutter contre les réseaux clandestins, les abus sur l'aide sociale et faciliter les retours.
    Et pour que des juges des libertés et de la détention, respectueux de la loi et de l’image humaine de la France, ne viennent pas mettre leur nez dans les expulsions, la loi ne les autorise à n’intervenir qu'au bout de cinq jours de rétention administrative d'un étranger en situation irrégulière contre 48 heures aujourd'hui. Cela veut dire que la personne à bouter hors de France et placée en centre de rétention, échappera à la protection du juge judiciaire, qui ne pourrait plus contrôler les conditions d'interpellation de l'étranger, la mise en rétention, donc l'exercice effectif de ses droits.
    La loi établit le principe de l’interdiction de retour en offrant au préfet de nouveaux moyens de coercition par la création d'une interdiction de retour sur le territoire français de deux à cinq ans, applicable à l'ensemble du territoire de l'Union européenne.
    Un amendement, proposé par des députés sarkozystes, souhaite faire de cette interdiction du territoire une obligation et non plus comme jusqu'à maintenant une simple possibilité laissée à la libre décision du préfet.
    Avec cette nouvelle loi, les expulsables n’auront plus la possibilité de crier au secours. Arrêtés manu militari, ils seront incarcérés dans des centres de rétention proches d’aéroports internationaux et conduits dans leur pays d’origine. Pour trouver le pays dont serait issu l’immigré indésirable, la durée de la rétention administrative passe de 32 à 45 jours maximum.
    Le juge administratif se prononcera avant le juge judiciaire (juge des libertés et de la détention). Et puis s’il venait à l’expulsion de tarder en cas de recours, par exemple, la police pourra recourir à une obligation de quitter le territoire français (OQTF).
    Comme pour anticiper sur les fournées d’expulsés, la Loi crée un nouveau dispositif permettant de faire face à l'acheminement aux frontières de nombreux ressortissants étrangers, en dehors de tout point de passage frontalier.
    Les préfets aux frontières vont créer des zones d'attente, où seront parqués les groupes de migrants à expulser, de sorte que ces expulsables soient privés immédiatement de liberté dès qu’ils seront coffrés par la police. Les mariages “gris” seront sévèrement sanctionnés. Les unions avec un étranger sans papiers seront punies par sept ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende ! La déchéance de nationalité, qui a animé avec les affaires Woerth l’été des Français, est étendue aux Français naturalisés depuis moins de dix ans et condamnés pour meurtres et tentatives, sur des personnes dépositaires de l'autorité publique (gendarmes, policiers, pompiers...).
    En revanche, cette peine ne sera pas appliquée aux personnes coupables de polygamie, comme l’avait souhaité le premier rang sarkozyste. Un clin d’œil aux partenaires de la Françafrique ? Une autre mesure qui va droit au cœur de Marine Le Pen, l’héritière du père de “la pensée” raciste, xénophobe et anti-immigré dont semble s’abreuver le président français, les étrangers indésirables ne seront plus soignés dans les hôpitaux publics, au motif que leur facture a jusqu’à présent constitué un coût “déraisonnable au système de santé français” ! De quoi faire croire aux franchouillards que le trou de leur sécu, ce sont eux, ces étrangers qui mangent également leur pain et contrarient la quiétude des Français de souche avec leurs incivilités et agressions. Les statistiques révèlent pourtant que les locataires de prisons françaises sont à 90% des autochtones. Un pourcentage à rapporter au 25% d’immigrés et de fils d’immigrés qui constituent la population française.
    Et pour ne pas contredire ceux qui l’accusent d’être le président du CAC 40 et des résidents de Neuilly, Sarkozy a préservé les employeurs qui embauchent des sans-papiers et qui, pris en faute, jureront ne pas connaître l'illégalité de la situation de ces employés à très bas prix et sans assurances, des esclaves des temps modernes.
    En d'autres termes, pour poursuivre pénalement ces patrons, nombreux dans le bâtiment, la restauration et tous les métiers pénibles et sans qualifications spécifiques, ça sera l'inspecteur du travail qui devra apporter la preuve que l'embauche de sans-papiers a été volontaire.
    Liberté
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
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