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DAVID PEARCE aux homme d'affaires americains: Investissez en force en Algérie

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  • DAVID PEARCE aux homme d'affaires americains: Investissez en force en Algérie

    DAVID PEARCE AUX HOMMES D’AFFAIRES AMÉRICAINS
    «Investissez en force en Algérie!»
    27 Septembre 2010 - Page : 7
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    L’ambassadeur des Etats-Unis s’engage à faire lui-même la promotion de la destination Algérie quant aux opportunités d’affaires.
    «Je ne suis pas satisfait.» Cet aveu sur la présence des entreprises américaines en Algérie, émane de Davis Pearce, ambassadeur des Etats-Unis en Algérie. Intervenant à la rencontre sur les opportunités d’investissement en Algérie, tenue hier au Hilton, le diplomate américain s’est dit insatisfait. «Certes, beaucoup de nos entreprises activent en Algérie, mais je veux plus», a-t-il martelé à l’adresse d’une importante délégation d’hommes d’affaires américains. En dépit de la présence sur le sol algérien de plus de 80 entreprises américaines, l’ambassadeur estime qu’«elle reste faible» Aussi, le diplomate s’engage à faire lui-même la promotion de la destination Algérie quant aux opportunités d’affaires. «Je vais effectuer une tournée au niveau des différents départements américains pour inviter les opérateurs économiques à venir en Algérie», a-t-il affirmé. Cet intérêt est loin d’être fortuit. Les Etats-Unis veulent être le partenaire privilégié de l’Algérie. Pour l’ambassadeur, il n’y as pas de raison pour que la coopération ne s’étende pas à d’autres secteurs. «L’Algérie offre des opportunités très importantes pour le développement de la coopération», a-t-il rappelé à ses hôtes. Un programme quinquennal de 286 milliards de dollars, un potentiel humain jeune et des richesses naturelles sont entre autres des facteurs à même d’encourager, selon lui, les opérateurs américains à investir en Algérie. Le représentant diplomatique a pressé les opérateurs américains à s’engager pleinement en Algérie. Une invitation réitérée par le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, Mohamed Benmeradi, qui a exprimé le besoin de l’Algérie à développer des partenariats hors hydrocarbures. «Nous sommes en quête de partenaires pour le développement de la pétrochimie, de l’industrie pharmaceutique et des énergies renouvelables», a-t-il indiqué. Tout en rappelant les projets engagés par le gouvernement, le ministre promet aux potentiels investisseurs de baliser le terrain pour renforcer le partenariat économique. «Les Etats-Unis ne sont pas un partenaire commercial, mais plutôt notre premier partenaire économique», a tenu à préciser le ministre. Il a avancé un chiffre de 12 milliards de dollars des importations américaines.
    Abordant le sujet du foncier industriel, le ministre a assuré que ce problème «ne se pose plus» grâce, entre autres, aux opérations de récupération d’assiettes foncières de sociétés dissoutes et de la création de nouvelles zones industrielles à travers le territoire national, qui s’ajoutent aux 77 zones déjà existantes. La coopération algéro-américaine promet de beaux jours. La délégation américaine ne compte pas repartir les mains vides. Après plusieurs missions de prospection, les opérateurs américains sont déterminés à passer à l’acte. Le directeur général du Conseil d’affaires algéro-américain, Smaïl Chikhoune s’est montré très optimiste. «Il y a plusieurs projets d’investissement finalisés et d’autres en cours de discussion entre des entreprises américaines et algériennes», a-t-il affirmé en assurant que cette visite sera sanctionnée par la signature de plusieurs accords. Une douzaine de projets sont actuellement en cours d’étude au niveau de l’Agence nationale de développement des investissements (Andi), a-t-il ajouté. A titre d’exemple, Smaïl Chikhoune a avancé le projet de création d’une usine pour l’exploitation de l’énergie solaire par la compagnie New Millennium Solar Equipement Corp, leader dans ce domaine. La compagnie Merc, spécialisée dans l’industrie pharmaceutique, est également sur un autre projet. Selon Smaïl Chikhoune, la disposition limitant le capital de l’opérateur étranger à 49% contre 51% pour l’opérateur local ne pose plus problème. Après la présentation du cadre d’investissements, des ateliers ont été organisés, hier, dans différents secteurs. La délégation américaine aura un programme chargé durant trois jours. Des rencontres avec des opérateurs nationaux et des visites sur terrain sont prévues.
    Nadia BENAKLI

    L'expression
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT
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