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les jours du gouvernement des Socialistes (Zapatero) sont ils comptés??!!!
La mobilisation a été notable, mercredi en Espagne, lors de la première grève générale de l'ère Zapatero. Le gouvernement ne devrait pas pour autant changer sa politique d'austérité.
La guerre des chiffres faisait rage, mercredi à Madrid, à l'occasion de la première grève générale depuis l'arrivée au pouvoir du socialiste José Luis Rodríguez Zapatero en 2004. Pour le gouvernement espagnol, seuls 10 % des fonctionnaires étaient en grève, tandis que les services minimum dans les transports ont été respectés « à 98% ». « C'est un succès », ont martelé, lors d'une conférence de presse, les secrétaires généraux des deux principaux syndicats espagnols, l'UGT et la CCOO, qui protestaient contre les mesures d'austérité prises par le gouvernement, et notamment contre la réforme du marché du travail. D'après eux, le mouvement aurait réuni plus de 10 millions de salariés, soit plus de la moitié des 18,6 millions d'actifs occupés en Espagne.
La mobilisation a cependant été très variable selon les secteurs. L'industrie a ainsi été particulièrement perturbée -avec notamment des fermetures d'usines -tandis que des services minimum ont été mis en place, pour la première fois, dans les transports. Iberia a par exemple annoncé avoir assuré 35 % de ses vols réguliers. Mercredi matin, la plupart des journaux étaient absents des kiosques, les journalistes ayant fait grève un jour en avance pour pouvoir couvrir les manifestations. A l'inverse, la fonction publique a été peu touchée par le mouvement.
D'après les syndicats, ce sont des résultats « difficiles à ignorer » pour le gouvernement qu'ils veulent voir revenir sur sa politique d'austérité (baisse de 5% des salaires des fonctionnaires, gel des retraites). Ils demandent notamment la modification de la toute récente réforme du marché du travail, qui assouplit les possibilités de licenciement économique et s'opposent au projet de reculer l'âge de la retraite de 65 à 67 ans..
Mais les observateurs s'accordent à dire que le gouvernement de José Luis Zapatero n'a que peu de marges de manoeuvre. Ce dernier, qui doit présenter jeudi devant le Parlement son projet de budget 2011, a comme priorité la réduction du déficit public à 6% du PIB l'année prochaine, contre 9,3% en 2010. En effet, alors que l'Espagne essaye de distancer les pays européens dits « périphériques » -l'Irlande, la Grèce et le Portugal -, les investisseurs sont plus que jamais attentifs aux mesures d'austérité prises dans ce pays qui connaît le taux de chômage le plus important de la zone euro (20,3%).
JESSICA BERTHEREAU, CORRESPONDANTE À MADRID
La mobilisation a été notable, mercredi en Espagne, lors de la première grève générale de l'ère Zapatero. Le gouvernement ne devrait pas pour autant changer sa politique d'austérité.
La guerre des chiffres faisait rage, mercredi à Madrid, à l'occasion de la première grève générale depuis l'arrivée au pouvoir du socialiste José Luis Rodríguez Zapatero en 2004. Pour le gouvernement espagnol, seuls 10 % des fonctionnaires étaient en grève, tandis que les services minimum dans les transports ont été respectés « à 98% ». « C'est un succès », ont martelé, lors d'une conférence de presse, les secrétaires généraux des deux principaux syndicats espagnols, l'UGT et la CCOO, qui protestaient contre les mesures d'austérité prises par le gouvernement, et notamment contre la réforme du marché du travail. D'après eux, le mouvement aurait réuni plus de 10 millions de salariés, soit plus de la moitié des 18,6 millions d'actifs occupés en Espagne.
La mobilisation a cependant été très variable selon les secteurs. L'industrie a ainsi été particulièrement perturbée -avec notamment des fermetures d'usines -tandis que des services minimum ont été mis en place, pour la première fois, dans les transports. Iberia a par exemple annoncé avoir assuré 35 % de ses vols réguliers. Mercredi matin, la plupart des journaux étaient absents des kiosques, les journalistes ayant fait grève un jour en avance pour pouvoir couvrir les manifestations. A l'inverse, la fonction publique a été peu touchée par le mouvement.
D'après les syndicats, ce sont des résultats « difficiles à ignorer » pour le gouvernement qu'ils veulent voir revenir sur sa politique d'austérité (baisse de 5% des salaires des fonctionnaires, gel des retraites). Ils demandent notamment la modification de la toute récente réforme du marché du travail, qui assouplit les possibilités de licenciement économique et s'opposent au projet de reculer l'âge de la retraite de 65 à 67 ans..
Mais les observateurs s'accordent à dire que le gouvernement de José Luis Zapatero n'a que peu de marges de manoeuvre. Ce dernier, qui doit présenter jeudi devant le Parlement son projet de budget 2011, a comme priorité la réduction du déficit public à 6% du PIB l'année prochaine, contre 9,3% en 2010. En effet, alors que l'Espagne essaye de distancer les pays européens dits « périphériques » -l'Irlande, la Grèce et le Portugal -, les investisseurs sont plus que jamais attentifs aux mesures d'austérité prises dans ce pays qui connaît le taux de chômage le plus important de la zone euro (20,3%).
JESSICA BERTHEREAU, CORRESPONDANTE À MADRID
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