Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Sur une marche d'un palais

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Sur une marche d'un palais

    Sur une marche d'un palais
    j'ai écris une larme si vite effacée
    hormis le vent des sables
    nul ne l'a remarqué
    une larme si vite tombée
    que seul l'écho de ta voix l'a caressé
    l'arme du bonheur
    chagrin de bonne humeur
    pas a pas se sont succédé sur ces marches là

    C'est pas laid
    de vouloir n'aimer que la beauté
    qu'inspire ton sourire tant aimé
    crépuscule minuscule d'un soir d'été

    Je pourrai sans cesse interroger
    le silence que la mort va emporter
    mes mains se tendre désespérées
    vers ce sourire parfois déchiré
    par cette peur incontrôlée
    qui vient sans cesse t'interpeller
    minuscule crépuscule de l'être aimé

    Chavirée, bateau qui tangue
    un soir d'été
    un cœur qui cogne aveuglé
    écho de tes pas
    mon âme bouleversée
    devant tant de fragilité
    ainsi dévoilée.

    Sur une marche d'un pas laid
    la maladie vient s'essuyer
    Bien à son aise elle veut s'installer
    c'est sans compter ton sourire si plein de bonté
    qui la désarçonne elle est offusqué
    Où sont les larmes, les visages défaits?

    Je pourrai sans cesse m'interroger
    perdre mon temps à tempêter
    Je préfère encore te contempler
    et y perdre mon regard
    au risque de voir mon cœur chavirer
    minuscule crépuscule au cœur de l'être aimé

    Sur une marche d'un palais
    une larme un soir y est tombée
    Tendre dédicace pour ce bonheur
    Juste une fleur pour un instant de bonheur.

    morjane
    30/09/10

  • #2
    Mer ci Morjane de nous permettre de gravir cette marche du palais ...
    Les vers de la fin oh mon Dieu! terminent cette marche en apotheose!
    merci
    Suz..
    " Le bonheur n' est pas une recompense mais une consequence, La souffrance n' est pas une punition mais un resultat...."
    NULLA DI NUOVO SOTTO IL SOLE.."

    Commentaire


    • #3
      Je pourrai sans cessse m'interroger
      perdre mon temps à tempêter
      Je préfère encore te contempler
      et y perdre mon regard
      au risque de voir mon coeur chavirer
      minuscule crépuscule au coeur de l'être aimé
      Oui, ne t’interroge pas mais contemple,
      Que ce soit dans un palais ou un temple.
      Oui, ne cesse point de contempler;
      Ça pourrait un peu adoucir ta plaie.

      Laisse-le et qu’il chavire, ce cœur !
      Glane ce qui reste de cette fleur
      Avant que le vent ne souffle suffisamment fort
      Pour tout emporter, sauf les remords.

      poésie lumineuse qui manquait à la rue, cette célèbre rue qui retrouve ses couleurs et allume ses réverbères à chacun de tes passages qui, hélas, se font de moins en moins fréquents.
      Merci de partager encore une fois avec nous toutes ces belles aquarelles.

      Morjane, la déesse du royaume de la muse
      A entendu mon soupir ou a enfin lu mon récit
      Faudrait-il maintenant faire appel à la ruse
      Pour la voir venir poster plus souvent par ici ?

      Alors qu’on s’est habitué à son magique doigté,
      Elle s’est dernièrement quelque peu éclipsée
      L’idée de ne plus la lire, m’a parfois hanté
      Mais voilà que sa plume revient nous caresser.

      Elle vient planter dans le jardin de la rue
      L’ode à l’amour pour celui qui se cherche
      Ou celui qui endure et qui veut être secouru ;
      Il trouvera dans ces mots une véritable perche.
      Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

      Commentaire


      • #4
        merci Morjane du partage
        Quand on aime, ou bien l’on n’a point de peine, ou bien l’on aime jusqu'à sa peine.
        Saint augustin

        Commentaire


        • #5
          Mille merci à chacun de vous, pour vos poémes, vos partages et votre venue

          Commentaire

          Chargement...
          X