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Rondot et sa Françalgérie

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    Rondot et sa Françalgérie
    Lors de son audition, le général Rondot dit ce qu'il avait déjà dit en 2006. Il confirme une nouvelle fois : c'est bel et bien Djamel Zitouni, un triste personnage aux commandes du GIA à l'époque, qui est à l'origine du crime abject.
    Philippe Rondot est un général des "srabess" tricolores connu pour capitaliser lui aussi une de ses liaisons «professionnelles» avec l'Algérie, notre pays martyr notoirement riche en hydrocarbures comme en …dates. Lundi dernier, Philippe Rondot était auditionné par des juges français sur l'odieux assassinat en 1996 des moines de Tibhirine. Une ignominie qui s'était produite à une époque de troubles sur le sol algérien, du côté de Médéa, à un moment où Rondot occupait la fonction de "chargé de mission" à la DST française. Un poste passe-partout qui, paraît-il, permet de suivre jusqu'aux démissions et autres changements qui s'opèrent dans les hiérarchies du continent brun. Lors de son audition, le général Rondot, dit ce qu'il avait déjà dit en 2006. Il confirme une nouvelle fois : c'est bel et bien Djamel Zitouni, un triste personnage aux commandes du GIA à l'époque, qui est à l'origine du crime abject. Une information largement reprise dans les journaux nous raconte que, dans un de ses rapports datés du 27 mai 1996, soit six jours après l'annonce par le GIA de la mort des moines, le général Rondot écrit que la DCE " se doit d'éliminer […] Zitouni" et que "c'est notre devoir de l'encourager". L'affaire se déroulant en Algérie, et l'Algérie ayant arraché au prix fort son indépendance en 1962, Zitouni fut, rendons-en grâce à Dieu, éliminé par des Algériens. Peu importe leur bord ! Mais ce qui retient l'attention et qui est dur à avaler, c'est qu'une personnalité clé de l'armée française puisse envisager, de surcroît par écrit, d' "éliminer" un Algérien dans une Algérie plutôt ombrageuse sur les questions de la souveraineté. L'écrit de Rondot relance la question de savoir quelle est la part de responsabilité de la France dans les activités terroristes chez nous.
    Le dernier Premier ministre de l'ex-Yougoslavie n'avait-il pas dévoilé publiquement à la télévision, noms à l'appui, que des commandos franco-yougoslaves avaient participé en Algérie à des massacres terroristes montés par les services français ? Pas la moindre petite voix ne s'est élevée en France pour démentir une accusation pourtant des plus graves. Et puis, la première bombe qui tua des civils durant notre guerre de libération n'était-elle pas tricolore ?
    M. Z.
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