Tweet
Révélations. Les Américains engagent des «mercenaires détachés» auprès des Armées de la Région sahel
Les Américains n’ont pas complètement abandonné leur projet d’implantation d’une Base militaire permanente en Afrique, surtout dans la Région sahélo-saharienne. Les États-Unis comptent bien emprunter une porte dérobée pour avoir enfin un commandement militaire permanent sur le Continent noir, même sous une forme peu conventionnelle.
L’Africom (US Africa Command), dont le siège se trouve à Stuttgart (Allemagne) feint tout le monde et compte engager des «contractuel privés» dans la région, rapporte la Publication «Maghreb Confidentiel».
A cet effet, l’Africom vient de lancer deux appels d’offres pour mener à bout cette opération classée «sécrète» par les Américains et leurs pays partenaires de la région, dont l’Algérie.
La première consultation, précise cette même source, vise à «mandater une ou plusieurs sociétés privées pour mettre en place un programme de surveillance aérienne clé en main pour le compte des militaires locaux».
Autrement dit, les Américains veulent engager à leurs frais des «mercenaires» chargés d’informer les Armées des pays de la Région du Sahel et récolter, au passage, des informations stratégiques puisque ces «contractuels privés» seront tenus d’envoyer des comptes-rendus au Siège de l’Africom à Stuttgart.
«Maghreb Confidentiel» rajoute que le deuxième appel d’offres lancé concerne l’acquisition pour ces mêmes «mercenaires» d’équipements militaires qualifiés de «discrets» pour ne pas attirer l’attention.
Ainsi, l’Africom souhaite se doter, en location, de deux avions de reconnaissances banalisés de type «Pilatus PC-12 NG» de préférence et d’un drone doté de caméras vidéo et infrarouge à haute résolution.
Ces équipements seront mis à la disposition de 3 équipes de pilotes, d’analystes et de techniciens «contractuels» qui seront détachées auprès des Forces armées des pays hôtes, dont l’Algérie ferait partie.
La même source rajoute que ce projet pourrait emballer Alger qui souhaite, depuis des années, acquérir des drones de reconnaissance, en vain.
Dans le même sillage, l’Africom souhaite acquérir 83 véhicules tout-terrain pour les faire livrer aux pays de la Région. La présentation du projet a eu lieu le 11 juin dernier à Washington et il devra être opérationnel au mois d’août prochain.
Précisons que plusieurs firmes d’armements s’intéressent à ce projet et ont assisté à sa présentation, dont «Battelspace Flight Service» et «Starck Aerospace» fournisseur des drones utilisés par l’Armée israélienne.
Yasmina B.
Les Américains n’ont pas complètement abandonné leur projet d’implantation d’une Base militaire permanente en Afrique, surtout dans la Région sahélo-saharienne. Les États-Unis comptent bien emprunter une porte dérobée pour avoir enfin un commandement militaire permanent sur le Continent noir, même sous une forme peu conventionnelle.
L’Africom (US Africa Command), dont le siège se trouve à Stuttgart (Allemagne) feint tout le monde et compte engager des «contractuel privés» dans la région, rapporte la Publication «Maghreb Confidentiel».
A cet effet, l’Africom vient de lancer deux appels d’offres pour mener à bout cette opération classée «sécrète» par les Américains et leurs pays partenaires de la région, dont l’Algérie.
La première consultation, précise cette même source, vise à «mandater une ou plusieurs sociétés privées pour mettre en place un programme de surveillance aérienne clé en main pour le compte des militaires locaux».
Autrement dit, les Américains veulent engager à leurs frais des «mercenaires» chargés d’informer les Armées des pays de la Région du Sahel et récolter, au passage, des informations stratégiques puisque ces «contractuels privés» seront tenus d’envoyer des comptes-rendus au Siège de l’Africom à Stuttgart.
«Maghreb Confidentiel» rajoute que le deuxième appel d’offres lancé concerne l’acquisition pour ces mêmes «mercenaires» d’équipements militaires qualifiés de «discrets» pour ne pas attirer l’attention.
Ainsi, l’Africom souhaite se doter, en location, de deux avions de reconnaissances banalisés de type «Pilatus PC-12 NG» de préférence et d’un drone doté de caméras vidéo et infrarouge à haute résolution.
Ces équipements seront mis à la disposition de 3 équipes de pilotes, d’analystes et de techniciens «contractuels» qui seront détachées auprès des Forces armées des pays hôtes, dont l’Algérie ferait partie.
La même source rajoute que ce projet pourrait emballer Alger qui souhaite, depuis des années, acquérir des drones de reconnaissance, en vain.
Dans le même sillage, l’Africom souhaite acquérir 83 véhicules tout-terrain pour les faire livrer aux pays de la Région. La présentation du projet a eu lieu le 11 juin dernier à Washington et il devra être opérationnel au mois d’août prochain.
Précisons que plusieurs firmes d’armements s’intéressent à ce projet et ont assisté à sa présentation, dont «Battelspace Flight Service» et «Starck Aerospace» fournisseur des drones utilisés par l’Armée israélienne.
Yasmina B.
Commentaire