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Tunisie et tourisme, des épousailles parfaites

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  • Tunisie et tourisme, des épousailles parfaites

    Les potentialités touristiques de la Tunisie ne sont plus à présenter. Du moins la politique dans le secteur qui a de tout temps été adoptée ne fait qu’enrichir ses atouts et les mettre au diapason des progrès enregistrés de par le monde dans ce domaine. Modernité donc pour rehausser l’acquis traditionnel que la Tunisie aime à choyer pour un attrait particulier dans l’éventail international exposé par ailleurs. Une place bien assise donc dans le tourisme et qui ne fait que se confirmer. Notes de voyages dans le cadre d’un Eductour initié par l’Office national du tourisme tunisien .

    Après plus de trois heures de route, le moteur s’éteint enfin. Le bus de l’agence tunisienne «Sahara voyages» s’arrête devant la grande porte d’El Melia El Mouradi Mahdia. Il est minuit passé et la dizaine de représentants des agences algériennes de voyage, invités à un Eductour par l’Office national du tourisme tunisien (ONTT), n’ont même pas le courage d’aller dîner. Ils ne découvriront, d’ailleurs, le palace du groupe El Mouradi que le lendemain au petit-déjeuner. Un hôtel 5 étoiles situé sur une très belle plage de sable fin, à 4 kilomètres de la ville de Mahdia, la capitale historique de la dynastie des Fatimides.


    Un choix généreux


    Luxueux, El Mouradi Mahdia peut offrir à ceux qui aiment le calme et le repos un beau séjour de délassement et de relâche. Il n’est pas le seul d’ailleurs puisque, comme dans toutes les zones touristiques de ce pays, un choix multiple est proposé au visiteur. Les 755 hôtels qui totalisent 200 000 lits que compte la Tunisie sont construits dans des styles tout à fait distincts, offrant d’excellentes prestations à différents prix. Même si c’est compréhensible puisque le tourisme constitue le fondement de l’économie tunisienne, il faut dire que les Tunisiens ont fait des pas de géant dans ce domaine. Rien n’est laissé au hasard. Sur les 1 298 km de côtes, les Tunisiens ont construit de nombreuses stations balnéaires mondialement connues telles que Tabarka, Hammamet, Sousse et Djerba ; des complexes touristiques comme celui d’El Kantaoui ou encore la Marina avec son style andalou. Même l’architecture des villages est étudiée. Celle de Sidi Bou Saïd, un village qui offre une vue exceptionnelle avec ses arcs, ses portes et ses balcons, de couleur bleu et blanc, est des plus admirables.

    Pour satisfaire le client, le Tunisien a tout étudié. Dans les zones touristiques, même loin de la ville, tout est à la portée du touriste : restaurants, bars, animation, sports, salons de coiffure ou d’esthétiques, boutiques, centre de thalassothérapie ou encore un parc zoologique ! Chaque palace en Tunisie tente d’offrir un monde de vacances à lui tout seul. A l’exemple de l’Iberostar Sahara Beach, un complexe situé sur la magnifique plage de Skanès entre Monastir et Sousse. Avec ses 22 000 mètres carrés de jardins, ses trois édifices offrant au total 1 042 chambres et ses quatre piscines, des terrains de basketball, de volleyball, d’équitation, de tennis ou encore des espaces pour tout type de sports nautiques, les hôtes du Sahara Beach trouveront bien plus que ce qu’ils recherchent. Même les passionnés de la nature y trouvent leur compte en découvrant, au sein même du complexe, son parc botanique et zoologique. La visite de quatre jours en Tunisie a mené les directeurs des agences de tourisme algérien dans les villes de Mahdia, Monastir et Gammarth.

    «la déferlante» touristique algérienne

    Des régions touristiques mais qui restent, comparées à Sousse ou encore à Hammamat et Djerba, peu fréquentées par les Algériens. Pourtant, le charme de ces villes n’a rien à envier au reste de la Tunisie. La raison en est, selon les professionnels algériens du secteur, le manque d’ambiance dans ces zones. «Les Algériens aiment s’éclater et préfèrent les endroits très animés.» Il n’empêche que les représentants des tour-opérateurs se sont intéressés au nouveau produit touristique. «Pour chaque type de produit, il y a un type de client», soulignent les directeurs d’agences. Ces derniers se sont beaucoup enfiévrés pour les centres de thalassothérapie «un produit qui peut se vendre très bien en Algérie», affirment-ils. Algues, sauna, biorégulation énergétique, parcours marin ou encore la cavitosonique, une panoplie de cures proposées après diagnostic et consultation d’un médecin du centre, permettant au touriste de se refaire une santé.

    Le nouveau produit «Hammam Bourguiba» a aussi été des plus prisés. Le centre thermal El Mouradi Hammam Bourguiba offre plusieurs cures, «celles de l’ORL, de la rhumatologie, de la rééducation fonctionnelle ou encore des traitements des affections, des varices et du stress. Des équipements de remise en forme et de bien-être sont également prévus», détaille M. Hédi Dridi, l’un des directeurs de la chaîne El Mouradi. L’intérêt porté à ce Hammam, en plus de sa proximité avec l’Algérie, est, bien sûr, dû à son offre d’une nouvelle conception des vacances joindre l’utile à l’agréable en ayant la possibilité de faire du tourisme de santé, de la chirurgie esthétique et de la thalassothérapie thermalisme. En plus de la disponibilité de tous ces produits, le tourisme tunisien offre d’autres avantages notamment sur le plan de la distance (puisque le client algérien peut facilement se rendre en Tunisie par la route) et du coût.

    Question de prix

    Les prix proposés dans ce pays voisin restent très attractifs. Il y a cependant «une fausse note» : l’accueil réservé aux Algériens. Selon de nombreux témoignages recueillis en Tunisie, «l’accueil qui nous est réservé est de moindre mérite que celui réservé à d’autres clients étrangers». De jeunes touristes algériens parlent carrément de harcèlement des services de l’ordre à leur égard. «Des policiers ont arrêté notre véhicule pour nous demander un pot-de-vin sous la menace d’appeler les parents des deux jeunes filles tunisiennes qui étaient en notre compagnie.» C’est grâce à l’intervention des Tunisiennes qui ont menacé de porter plainte que le problème a été réglé.

    «La liberté de la femme est protégée», dit Rym, une jeune femme tunisienne, cadre dans le tourisme. Elle soutiendra même que la femme tunisienne au volant n’est pas arrêtée par les agents de l’ordre à partir d’une certaine heure : «Le soir, aucun policier n’a le droit d’arrêter une femme au volant même pour infraction !» Rym, qui s’étale sur les avantages des lois à l’égard de la femme, ne manque pas de revenir sur le niveau de vie en Tunisie.
    Etant cadre dans une société privée, Rym gagne bien sa vie avec un salaire de 400 DT par mois (l’équivalent de 25 000 dinars algériens). Mais en général, le salaire de base est de 200 DT (123 euros). Un salaire qui est loin de suffire pour subvenir aux besoins d’une famille dans ce pays. Un tour dans les magasins ou encore une virée au souk de la ville donne une idée claire sur les innombrables difficultés que peut rencontrer une famille tunisienne modeste. Cela malgré les diverses mesures de compensation décidées par l’Etat au profit des catégories les plus défavorisées permettant d’assurer la stabilité sociale. Le taux de chômage reste préoccupant en Tunisie (15,6% selon un taux officiel, 19% selon des sources économiques), un pays qui avance sur la voie du libéralisme économique affichant des taux de croissance de 5% en moyenne.

    La part de la main-d’œuvre

    Une toute jeune étudiante, rencontrée à l’intérieur d’un centre de thalassothérapie dans un grand hôtel, parle sans hésitation des difficultés rencontrées par ses parents pour assurer les besoins de toute la famille. A peine 20 ans, la jeune fille a décidé de faire en parallèle de ses études une formation dans une école supérieure pour être apte à assurer le gommage et les soins à base d’algues, dans un centre de thalassothérapie. «Avec ce que je gagne au centre, j’arrive à payer mes études. Ce n’est pas facile, certes, mais je ne peux faire autrement si je veux continuer à étudier», dit la jeune fille.

    Dans ce hammam mixte où le gommage est assuré pour tous les clients (hommes et femmes) et où, cheveux et autres parties du corps leur sont lavés, les employés travaillent sans aucune gêne : «Nous avons des hammams traditionnels comme chez vous en Algérie et cette mixité que vous constatez n’est pratiquée que dans nos centres de thalassothérapie», affirme la jeune fille, le sourire aux lèvres. Rym, sa concitoyenne, un peu plus politisée qu’elle, précise que le niveau d’éducation des Tunisiens a atteint, grâce à de grands sacrifices et à une politique éducative particulièrement volontariste sous l’ère de Bourguiba, le niveau espéré. Rym refuse d’aborder d’autres sujets, notamment ceux relatifs au parti du pouvoir. Après un éclat de rire, Rym dit : «Vous voulez que j’aie des problèmes ou quoi ? Chez nous, personne ne parle politique. Chacun de nous se limite à faire son travail. Nous sommes loin de vivre la liberté d’expression comme vous en Algérie. Je pense que vous le méritez, vous êtes un peuple révolté qui a toujours arraché ses droits.» Rym décide de changer de sujet.

    Le beau paysage qu’offre Gammarth en cette soirée du mois de février est une occasion pour la jeune cadre en tourisme de promouvoir le produit tunisien. Une vérité traverse l’esprit du visiteur : A Tunis, la politique est renvoyée aux calendres grecques, le travail, lui, prime sur tout.

    Par la tribune

  • #2
    NB :
    Le secteur du tourisme tunisien n'apprecie pas les algériens car ils n'apportent pas de devises !!!!!!!!!

    Les Tunisiens eux meme trouvent les algeriens trop conservateurs ou trop bruyants.

    Les palaces 5 étoiles ont trés beaux mais á la portée de qui ? pas des tunisiens moyens ! d'ailleurs les endroits touristiques ne sont pas tous ouverts aux Tunisiens.

    Si le tourime a atteind un tel niveau, les tunisiens peuvent remercier les tours Operators allemands et francais qui sont venu il y a plus de trente ans avec leur savoir faire.
    Des écoles hotelieres et meme d'animation se sont installées pour former le personnel.

    Mais á force de construire des hotels á tout va, les paysages sont méconnaissables....

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    • #3
      Le secteur du tourisme tunisien n'apprecie pas les algériens car ils n'apportent pas de devises !!!!!!!!!

      Les Tunisiens eux meme trouvent les algeriens trop conservateurs ou trop bruyants.

      Les palaces 5 étoiles ont trés beaux mais á la portée de qui ? pas des tunisiens moyens ! d'ailleurs les endroits touristiques ne sont pas tous ouverts aux Tunisiens.

      Si le tourime a atteind un tel niveau, les tunisiens peuvent remercier les tours Operators allemands et francais qui sont venu il y a plus de trente ans avec leur savoir faire.
      Des écoles hotelieres et meme d'animation se sont installées pour former le personnel.
      non c'est pas vrais les tunisien apressie les algeriens et lybien .je viens de lire que le nombre de touriste en tunisie en 2005 etais de 6 millions de touristes, mais il y avait une ptite baisse sur les touristes europeene. alors plus d'algerien et lybiens

      les hoteles 5 etoile c'est bien meme en europe et au usa les grand hotels ne sont pas pour tous le monde, des chambres de 10 000$ et meme a 1000$ alors c'est pas un bon argument.

      bon continuation a nos amis tunisiens qui font un bon travaille, 6 million de touriste pour 10 million d'habitant. Bravo.

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      • #4
        Aucasa,

        J'ai vécu en Tunisie, j'y ai rencontré des gens biens et moins biens comme partout.
        6 millions de touristes, mais ce ne sont pas les maghrebins qui remplissent mais les européens et les russes !!!!! Si je me rappelle bien en avril ce sont plus les scandinaves, été francais, allamand italiens et russes, automne plus les retraités.....

        Les lybiens viennent, pour bcp faire du business et se faire soigner !

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        • #5
          oui il y a un million de francais, et beacoup de touriste europeen, j'ai pas dis le contraire, tous ce que j'ai dis c'est que les tunissiens aprecie les touristes algeriens et lybien c'est tous.
          comme j'ai dis avant il y avait une legere baisse de touriste europeen pour l'anne 2005 mais une augmentation de touriste en general.

          et je viens d'entendre sur medi 1, la meme chose, alors je ne sais ou es le probleme?

          la question et est ce qu'ils apressie le touriste algerien, je dis que oui.

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