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ALGER, UN LIEU, UNE HISTOIRE
Du domaine de Borgeaud à Bouchaoui
En 1904, à la faveur de En 1904, à la faveur de la loi de séparation des la loi de séparation des biens de l’église et de biens de l’église et de l’Etat, l’abbaye de la l’Etat, l’abbaye de la Trappe, un établisse Trappe, un établisse -- ment agricole, viticole et ment agricole, viticole et monastique (à 5 km de monastique (à 5 km de Staouéli), est racheté Staouéli), est racheté par un gros propriétaire par un gros propriétaire foncier : le colon foncier : le colon Borgeaud. Ses terrains Borgeaud. Ses terrains s’étendaient jusqu'à la s’étendaient jusqu'à la lisière de Moretti. lisière de Moretti.
L’abbaye de la Trappe
En 1843, des trappistes originaires de la Drôme (France) y fondèrent, sur l’emplacement d’une villa romaine, un établissement agricole, viticole et monastique : l’abbaye de la Trappe. Les Pères y avaient même aménagé des laboratoires où ils distillaient les essences de géranium.
Propriété Borgeaud
En 1904, lors du vote de la loi de séparation des biens de l’église et de l’Etat, Borgeaud, un colon d’origine suisse, en même temps député au Parlement français et maire de Chéraga, racheta ce domaine d’environ 1 800 ha. Ses terres s’étendaient jusqu’à Staouéli en passant par Chéraga, Souidania et Ouled Fayet. Ce colon possédait en plus 1 000 ha d’agrumes dans la Mitidja, les usines de ciment Lafarge, la fabrique des cigarettes Bastos, des distilleries, les moulins du Cheliff…
Un businessman peu scrupuleux
Pour s’occuper de son domaine, il employait les Beni-Tassi : des prisonniers sur le point de quitter les barreaux. Ils étaient chargés des travaux agricoles dans son domaine. Afin de mieux les avilir et les exploiter au maximum, il avait imaginer un plan machiavélique. M. Borgeaud avait fait imprimer des billets de banque à son effigie, des sortes de bons mensuels qui n’avaient aucune valeur en dehors du domaine Borgeaud. Ainsi, les malheureux bougres qui s'échinaient du matin au soir étaient obligés de dépenser «leur paye» à l’intérieur même du domaine de leur patron. Par ce subterfuge, ce colon récupérait son argent dans les caisses de la régie !
De Borgeaud à Bouchaoui
En 1962, au lendemain de l'indépendance de notre pays, le domaine du colon Borgeaud fut rebaptisé du nom d’un des martyrs de notre Révolution : Bouchaoui. Ce domaine agricole fut nationalisé en 1963.
Le soir DZ
Du domaine de Borgeaud à Bouchaoui
En 1904, à la faveur de En 1904, à la faveur de la loi de séparation des la loi de séparation des biens de l’église et de biens de l’église et de l’Etat, l’abbaye de la l’Etat, l’abbaye de la Trappe, un établisse Trappe, un établisse -- ment agricole, viticole et ment agricole, viticole et monastique (à 5 km de monastique (à 5 km de Staouéli), est racheté Staouéli), est racheté par un gros propriétaire par un gros propriétaire foncier : le colon foncier : le colon Borgeaud. Ses terrains Borgeaud. Ses terrains s’étendaient jusqu'à la s’étendaient jusqu'à la lisière de Moretti. lisière de Moretti.
L’abbaye de la Trappe
En 1843, des trappistes originaires de la Drôme (France) y fondèrent, sur l’emplacement d’une villa romaine, un établissement agricole, viticole et monastique : l’abbaye de la Trappe. Les Pères y avaient même aménagé des laboratoires où ils distillaient les essences de géranium.
Propriété Borgeaud
En 1904, lors du vote de la loi de séparation des biens de l’église et de l’Etat, Borgeaud, un colon d’origine suisse, en même temps député au Parlement français et maire de Chéraga, racheta ce domaine d’environ 1 800 ha. Ses terres s’étendaient jusqu’à Staouéli en passant par Chéraga, Souidania et Ouled Fayet. Ce colon possédait en plus 1 000 ha d’agrumes dans la Mitidja, les usines de ciment Lafarge, la fabrique des cigarettes Bastos, des distilleries, les moulins du Cheliff…
Un businessman peu scrupuleux
Pour s’occuper de son domaine, il employait les Beni-Tassi : des prisonniers sur le point de quitter les barreaux. Ils étaient chargés des travaux agricoles dans son domaine. Afin de mieux les avilir et les exploiter au maximum, il avait imaginer un plan machiavélique. M. Borgeaud avait fait imprimer des billets de banque à son effigie, des sortes de bons mensuels qui n’avaient aucune valeur en dehors du domaine Borgeaud. Ainsi, les malheureux bougres qui s'échinaient du matin au soir étaient obligés de dépenser «leur paye» à l’intérieur même du domaine de leur patron. Par ce subterfuge, ce colon récupérait son argent dans les caisses de la régie !
De Borgeaud à Bouchaoui
En 1962, au lendemain de l'indépendance de notre pays, le domaine du colon Borgeaud fut rebaptisé du nom d’un des martyrs de notre Révolution : Bouchaoui. Ce domaine agricole fut nationalisé en 1963.
Le soir DZ