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Riyad ouvre sa bourse aux investisseurs étrangers

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  • Riyad ouvre sa bourse aux investisseurs étrangers

    Quoi de plus normal, puisque les etrangers sont sensés investir dans ces entreprises depuis que l'Arabie a postulé a l'OMC.
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    Déterminées à rétablir la stabilité de la Bourse de Ryad après son effondrement de la semaine dernière, les autorités saoudiennes ont annoncé lundi que les étrangers résidant dans le royaume pourraient, dès samedi,"investir directement" sur le marché local.

    Cette mesure a été prise en réponse "aux directives du Serviteur des deux saintes mosquées", le roi Abdallah, afin de permettre "aux résidents non saoudiens d'investir directement dans le marché boursier, et non plus seulement à travers des fonds d'investissement", a précisé la Bourse de Ryad dans un communiqué sur son site internet.

    La mesure "entrera en vigueur samedi 25 mars 2006 et des contacts sont en cours avec les banques et autres parties concernées pour mettre au point, avant cette date, les dispositions techniques nécessaires", ajoute le texte.

    La semaine dernière, le gouvernement saoudien avait annoncé qu'il examinait des mesures visant à injecter des liquidités sur le marché, notamment la possibilité de permettre aux étrangers d'investir directement.

    Jusqu'à présent, le marché était ouvert aux seuls ressortissants saoudiens et à ceux des cinq autres pays du Conseil de coopération du Golfe (Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar).

    Environ six millions d'étrangers vivent en Arabie saoudite, sur une population totale d'environ 23 millions d'habitants.

    Les non-résidents ne seront pas autorisés à investir sur le marché saoudien, a confirmé sur la chaîne de télévision Al-Arabiya le porte-parole de la Bourse, Abdelaziz el-Zoum.

    Pour sa part, le ministre saoudien des Finances, Ibrahim Al-Assaf, a prévenu, dans une déclaration à la presse, que "de strictes mesures seraient prises pour prévenir tout blanchiment d'argent ou l'entrée de capitaux spéculatifs" sur le marché saoudien après son ouverture aux résidents étrangers.

    L'annonce n'a toutefois eu qu'un effet limité.

    L'indice TASI de la Bourse de Ryad était ainsi, lundi en fin de matinée, en hausse d'environ 1% seulement par rapport à sa clôture dimanche soir.

    La relative faiblesse de cette hausse confirme l'ampleur de la correction en cours.

    Le TASI reste inférieur d'environ 20% à son niveau record de 20.634,86 points, atteint le 25 février.

    La Bourse de Ryad fait figure de géant régional, puisqu'elle représente à elle seule plus de la moitié de la capitalisation des marchés arabes.

    Après plusieurs années de gains colossaux due à une spéculation massive, le marché boursier saoudien a lourdement chuté ces derniers jours, entraînant dans sa dégringolade les marchés des autres richissimes monarchies pétrolières du Golfe.

    Les opérateurs saoudiens, qui investissent massivement sur toutes les places financières du Moyen-Orient, dont celles du Golfe, ont dû se débarrasser d'une partie de leurs titres pour se procurer des liquidités et couvrir leurs pertes sur le marché de Ryad.

    En plus de l'ouverture de la Bourse saoudienne aux résidents étrangers, dont les transferts annuels en devises à l'étranger sont estimés à environ 12 milliards de dollars, le prince saoudien Al-Walid Ben Talal avait annoncé la semaine dernière que sa firme, Kingdom Holding, investirait jusqu'à 2,6 milliards de dollars dans le marché saoudien pour le soutenir.

    Classé huitième fortune du monde par le magazine américain spécialisé Forbes, le prince Walid -- neveu de l'ex-roi Fahd d'Arabie saoudite, décédé l'an dernier -- a imputé la chute du marché à une "bulle spéculative" créée par un groupe "d'investisseurs sans scrupules".

    A part la Bourse de Ryad et celle de Mascate, pratiquement stable, toutes les autres bourses de la région étaient en légère baisse lundi.

    Dans les Emirats, la Bourse de Dubaï a ainsi clôturé en légère baisse de 0,72% par rapport à la veille et celle d'Abou Dhabi de 1%.

    Pour leur part, les marchés de Doha et de Bahreïn étaient en baisse respectivement de 0,6% et 0,17%, alors que la Bourse de Koweït enregistrait une baisse de 2% peu avant la fermeture.
    http://www.20minutes.fr/articles/200...saoudienne.php
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Riyad autorise les étrangers à investir directement

    Dans le but de stabiliser la Bourse de Riyad, les étrangers peuvent dorénavant investir directement sur le marché saoudien.

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    Déterminées à rétablir la stabilité de la Bourse de Riyad, après son effondrement de la semaine dernière, les autorités saoudiennes ont annoncé hier que les étrangers résidant dans le royaume pourraient, dès samedi, «investir directement» sur le marché local.

    Cette mesure a été prise en réponse «aux directives du Serviteur des deux saintes mosquées», le roi Abdallah, afin de permettre «aux résidents non saoudiens d’investir directement dans le marché boursier, et non plus seulement à travers des fonds d’investissement», a précisé la Bourse de Riyad dans un communiqué sur son site Internet.

    La mesure «entrera en vigueur samedi 25 mars 2006, alors que des contacts sont en cours avec les banques et autres parties concernées pour mettre au point, avant cette date, les dispositions techniques nécessaires», ajoute le texte.

    La semaine dernière, le gouvernement saoudien avait annoncé qu’il examinait des mesures visant à injecter des liquidités sur le marché, notamment la possibilité de permettre aux étrangers d’investir directement. Jusqu’à présent, le marché était ouvert aux seuls ressortissants saoudiens et à ceux des cinq autres pays du Conseil de coopération du Golfe (Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar).

    Environ six millions d’étrangers vivent en Arabie saoudite, sur une population totale d’environ 23 millions d’habitants. Les non-résidents ne seront pas autorisés à investir sur le marché saoudien, a confirmé, sur la chaîne de télévision Al-Arabiya, le porte-parole de la Bourse, Abdelaziz El-Zoum.

    Pour sa part, le ministre saoudien des Finances, Ibrahim Al-Assaf, a prévenu, dans une déclaration à la presse, que «de strictes mesures seraient prises pour prévenir tout blanchiment d’argent ou l’entrée de capitaux spéculatifs» sur le marché saoudien après son ouverture aux résidents étrangers.

    L’annonce n’a toutefois produit qu’un effet limité. L’indice TASI de la Bourse de Riyad était ainsi, lundi en fin de matinée, en hausse d’environ 1 % seulement par rapport à sa clôture dimanche soir. La relative faiblesse de cette hausse confirme l’ampleur de la correction en cours.

    Le TASI reste inférieur d’environ 20 % à son niveau record de 20 634,86 points, atteint le 25 février. La Bourse de Riyad fait figure de géant régional, puisqu’elle représente à elle seule plus de la moitié de la capitalisation des marchés arabes.

    Après plusieurs années de gains colossaux dus à une spéculation massive, le marché boursier saoudien a lourdement chuté ces derniers jours, entraînant dans sa dégringolade les marchés des autres richissimes monarchies pétrolières du Golfe.

    Les opérateurs saoudiens, qui investissent massivement sur toutes les places financières du Moyen-Orient, dont celles du Golfe, ont dû se débarrasser d’une partie de leurs titres pour se procurer des liquidités et couvrir leurs pertes sur le marché de Riyad.

    En plus de l’ouverture de la Bourse saoudienne aux résidents étrangers, dont les transferts annuels en devises à l’étranger sont estimés à environ 12 milliards de dollars, le prince saoudien Al-Walid Ben Talal avait annoncé la semaine dernière que sa firme, Kingdom Holding, investirait jusqu’à 2,6 milliards de dollars dans le marché saoudien pour le soutenir.

    Classé huitième fortune du monde par le magazine américain spécialisé Forbes, le prince Walid – neveu de l’ex-roi Fahd d’Arabie saoudite, décédé l’an dernier – a imputé la chute du marché à une «bulle spéculative» créée par un groupe «d’investisseurs sans scrupules».

    A part la bourse de Riyad et celle de Mascate, pratiquement stable, toutes les autres bourses de la région étaient en légère baisse hier. Dans les Emirats arabes unis, la bourse de Dubayy a ainsi clôturé en légère baisse de 0,72 % par rapport à la veille et celle d’Abou Dhabi de 1 %.

    Pour leur part, les marchés de Doha et de Bahreïn étaient en baisse respectivement de 0,6 % et 0,17 %, alors que la bourse de Koweït enregistrait une baisse de 2 % peu avant la fermeture.

    Par AFP

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