Tweet
Les accros des rythmes ancestraux pourront dès ce soir, à 19 heures, et jusqu’à jeudi prochain se délecter de musique gnawie. L’Etablissement Arts et Culture a réservé la salle Ibn Khaldoun pour les «Nuits du Gnawi» qu’il organise dans le cadre de la promotion du patrimoine musical algérien.
Pour ce soir, les groupes Djmawi Afrika et Zahrat Erimal se chargeront d’animer la scène. Demain, le public pourra assister aux concerts des groupes Gnawa Sidi Blal de Aïn Sefra et Noujoum Essaoura. Ces soirées se clôtureront en apothéose, jeudi prochain, avec la prestation du virtuose au mandole blanc Mohamed Rouane et le prestigieux groupe El Ferda de Béchar.
Lors de la présentation de cet événement à la presse, dimanche dernier, le directeur de l’Etablissement Arts et Culture, Redouane Mohammedi, a souligné que «ces Nuits du Gnawi constituent une opportunité pour poursuivre nos activités avec un noyau qui nous permettra de programmer à l’avenir d’autres événements similaires, dont celui du mois de juin en collaboration avec la fondation Déserts du monde. Ainsi, dans cette perspective d’ancrage dans notre culture, l’Etablissement compte également faire venir des chercheurs du domaine». Etaient également présents à cette présentation, Mohamed Rouane, des membres de Djmawi Afrika et Kadi M’hemed et le manager du groupe Noujoum Essaoura. Mohamed Rouane reviendra sur son style musical qu’il a baptisé Casbah jazz en soulignant que sa principale source d’inspiration sont les sonorités traditionnelles de la Casbah et les chants traditionnels et religieux de la zaouïa de Ouled Naïl d’où il est natif.
Quant aux influences jazz, elles mettent en exergue une certaine liberté d’interprétation afin de marquer sa propre empreinte musicale emplie de spiritualité qu’il a développée au contact des maalmin du Sud algérien. Lors de son concert, le public est cordialement convié à apprécier des morceaux de son dernier album intitulé Rayon de soleil.
Quant à Abdou, guitariste du groupe Djmawi Afrika, il expliquera que le nom du groupe est une contraction de Dj’mamaa, gnawi et Afrique : Dj’mamaa parce qu’ils sont neuf musicien venus de divers horizons, gnawi, c’est le lien musical qui les unit et Afrika parce que l’Afrique est la source de leur musique. L’artiste défendra aussi l’idée d’un festival de la musique gnawie en Algérie à l’instar du Festival d’Essaouira et de Musiques du monde au Maroc.
Kadi M’hamed, le manager de Noujoum Essaoura, soulignera, lui, l’importance de la préservation de ce patrimoine musical qui a failli disparaître. M. Mohammedi renchérira en affirmant que ces concerts ne sont pas organisés pour être dans l’air du temps, mais pour permettre aux musiciens de se rencontrer afin d’enrichir cette musique et de la promouvoir en se produisant sur scène.
Par La Tribune
Pour ce soir, les groupes Djmawi Afrika et Zahrat Erimal se chargeront d’animer la scène. Demain, le public pourra assister aux concerts des groupes Gnawa Sidi Blal de Aïn Sefra et Noujoum Essaoura. Ces soirées se clôtureront en apothéose, jeudi prochain, avec la prestation du virtuose au mandole blanc Mohamed Rouane et le prestigieux groupe El Ferda de Béchar.
Lors de la présentation de cet événement à la presse, dimanche dernier, le directeur de l’Etablissement Arts et Culture, Redouane Mohammedi, a souligné que «ces Nuits du Gnawi constituent une opportunité pour poursuivre nos activités avec un noyau qui nous permettra de programmer à l’avenir d’autres événements similaires, dont celui du mois de juin en collaboration avec la fondation Déserts du monde. Ainsi, dans cette perspective d’ancrage dans notre culture, l’Etablissement compte également faire venir des chercheurs du domaine». Etaient également présents à cette présentation, Mohamed Rouane, des membres de Djmawi Afrika et Kadi M’hemed et le manager du groupe Noujoum Essaoura. Mohamed Rouane reviendra sur son style musical qu’il a baptisé Casbah jazz en soulignant que sa principale source d’inspiration sont les sonorités traditionnelles de la Casbah et les chants traditionnels et religieux de la zaouïa de Ouled Naïl d’où il est natif.
Quant aux influences jazz, elles mettent en exergue une certaine liberté d’interprétation afin de marquer sa propre empreinte musicale emplie de spiritualité qu’il a développée au contact des maalmin du Sud algérien. Lors de son concert, le public est cordialement convié à apprécier des morceaux de son dernier album intitulé Rayon de soleil.
Quant à Abdou, guitariste du groupe Djmawi Afrika, il expliquera que le nom du groupe est une contraction de Dj’mamaa, gnawi et Afrique : Dj’mamaa parce qu’ils sont neuf musicien venus de divers horizons, gnawi, c’est le lien musical qui les unit et Afrika parce que l’Afrique est la source de leur musique. L’artiste défendra aussi l’idée d’un festival de la musique gnawie en Algérie à l’instar du Festival d’Essaouira et de Musiques du monde au Maroc.
Kadi M’hamed, le manager de Noujoum Essaoura, soulignera, lui, l’importance de la préservation de ce patrimoine musical qui a failli disparaître. M. Mohammedi renchérira en affirmant que ces concerts ne sont pas organisés pour être dans l’air du temps, mais pour permettre aux musiciens de se rencontrer afin d’enrichir cette musique et de la promouvoir en se produisant sur scène.
Par La Tribune
Commentaire