La classe politique a prouvé son inefficacité vis-à-vis de l’Etat et du peuple. Censés jouer un rôle prépondérant dans la vie politique et sociale du pays, les partis ne sont plus des acteurs mais plutôt des spectateurs. Le divorce d’avec les citoyens se confirme de plus en plus. Il n’y a que les échéances électorales qui mobilisent nos politiques. La course au pouvoir demeure le seul motif qui aiguise leur appétit. Alors que le rendez-vous des législatives interviendra dans plus d’une année, les partis affûtent déjà leurs armes. Ils sont préoccupés par les listes électorales au lieu d’écouter le désarroi des citoyens.
Les partis politiques sont en dehors de la zone de couverture. La rentrée sociale n’a pas réussi à brancher nos politiques sur l’actualité nationale. Pourtant, ce n’est pas la matière qui fait défaut. Les sujets de préoccupation ne manquent pas. De gros dossiers d’ordre politique et économique sont exposés sans pour autant capter l’intérêt de nos leaders. Les affaires de corruption, le procès des non-jeûneurs, le blocage de la loi criminalisant le colonialisme, les disparus sont entre autres sujets qui défraient la chronique ces derniers temps. Ce n’est pas tout. Sur le front social, la tension s’accentue. Des mouvements de grève se profilent dans tous les secteurs, à l’image de l’éducation et de la santé. Le pouvoir d’achat se dégrade de plus en plus entraînant les citoyens dans une spirale infernale. Avec tous ces maux, la classe politique ne réagit pas. Celle-ci n’a même pas fait l’effort de débattre les dernières décisions politiques prises dans le cadre de la LFC 2010.
Nadia BENAKLI
Les partis politiques sont en dehors de la zone de couverture. La rentrée sociale n’a pas réussi à brancher nos politiques sur l’actualité nationale. Pourtant, ce n’est pas la matière qui fait défaut. Les sujets de préoccupation ne manquent pas. De gros dossiers d’ordre politique et économique sont exposés sans pour autant capter l’intérêt de nos leaders. Les affaires de corruption, le procès des non-jeûneurs, le blocage de la loi criminalisant le colonialisme, les disparus sont entre autres sujets qui défraient la chronique ces derniers temps. Ce n’est pas tout. Sur le front social, la tension s’accentue. Des mouvements de grève se profilent dans tous les secteurs, à l’image de l’éducation et de la santé. Le pouvoir d’achat se dégrade de plus en plus entraînant les citoyens dans une spirale infernale. Avec tous ces maux, la classe politique ne réagit pas. Celle-ci n’a même pas fait l’effort de débattre les dernières décisions politiques prises dans le cadre de la LFC 2010.
Nadia BENAKLI
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