Le Mali s’adonne à un jeu malsain dans la région du Sahel, des sources très au fait du traitement sécuritaire dans la bande du Sahel nous ont confié qu’elles sont en possession d’informations vérifiées selon lesquelles les autorités maliennes souhaiteraient une intervention étrangère sur leur territoire, désirant voir des troupes militaires françaises dans la région pour gérer la situation des otages enlevés à la mi-septembre par Al Qaîda au Maghreb islamique.
C’est un indice qui renseigne à plus d’un titre sur la mauvaise foi de ce pays qui a tourné le dos à chaque fois à l’Algérie qui, elle, s’oppose à toute ingérence dans la région et elle le fait savoir. Ce pays prend part à chaque fois aux rencontres des états-majors qu’organise l’Algérie, signe les accords convenus dans le cadre d’une collaboration commune antiterroriste, mais se rétracte à chaque fois, ont indiqué nos sources.
Et c’est exactement l’objectif recherché par Al Qaîda. Attirer les militaires des Occidentaux dans la région et installer une insécurité totale qui ne peut être que bénéfique pour leur stratégie: semer les ingrédients favorables à leurs activités et, d’une pierre deux coups, permettre au crime organisé d’émerger.
Cela répond à la carte terroriste, à laquelle sont adaptés actuellement des groupes terroristes affiliés a ce qu’on appelle Al Qaîda au Maghreb islamique. Avec un Mokhtar Benmokhtar au centre, qui dispose d’une centaine d’éléments qui vont sûrement être mobilisés pour des représailles à la suite de l’assassinat de son gendre.
Une donne qui va compliquer la situation des otages détenus dans le nord du Mali, avec les troupes d’Abou Zeïd, le rival et ennemi désormais assuré de MBM puisque la mort du gendre de ce dernier lui a été imputée et enfin les éléments dirigés par Yahia Djoudi en territoire mauritanien.
C’est ainsi pour confirmer, ont souligné nos sources, le siège que constituent les groupes terroristes autour du Mali. Il va sans dire que ces mêmes groupes jouissent d’une complicité à un haut niveau de certains responsables installés au gouvernement.
Néanmoins, malgré la présence d’une centaine de soldats français dans la zone, la France ne prévoit pour le moment aucune intervention militaire et préfère ouvrir un canal de pourparlers avec les ravisseurs, d’abord, pour préserver la vie de ses cinq ressortissants et éviter de compliquer la situation, sachant que MBM pourrait tout remettre en cause.
C’est dire que le Mali n’est pas prêt à aller à contre-courant des objectifs tracés par Al Qaîda. Les enjeux de la bande du Sahel riche en matières premières, demeurent encore obscurs.
Cela ouvre la voie à toutes convoitises et à une exploitation plus dense. Le Mali offre son territoire à une occupation étrangère, la France qui, une fois installée, sous-traitera pour la première puissance mondiale et le Sahel ressemblera à un second Irak ou un Afghanistan et dans ce contexte Al Qaîda aura atteint son but.
C’est un indice qui renseigne à plus d’un titre sur la mauvaise foi de ce pays qui a tourné le dos à chaque fois à l’Algérie qui, elle, s’oppose à toute ingérence dans la région et elle le fait savoir. Ce pays prend part à chaque fois aux rencontres des états-majors qu’organise l’Algérie, signe les accords convenus dans le cadre d’une collaboration commune antiterroriste, mais se rétracte à chaque fois, ont indiqué nos sources.
Et c’est exactement l’objectif recherché par Al Qaîda. Attirer les militaires des Occidentaux dans la région et installer une insécurité totale qui ne peut être que bénéfique pour leur stratégie: semer les ingrédients favorables à leurs activités et, d’une pierre deux coups, permettre au crime organisé d’émerger.
Cela répond à la carte terroriste, à laquelle sont adaptés actuellement des groupes terroristes affiliés a ce qu’on appelle Al Qaîda au Maghreb islamique. Avec un Mokhtar Benmokhtar au centre, qui dispose d’une centaine d’éléments qui vont sûrement être mobilisés pour des représailles à la suite de l’assassinat de son gendre.
Une donne qui va compliquer la situation des otages détenus dans le nord du Mali, avec les troupes d’Abou Zeïd, le rival et ennemi désormais assuré de MBM puisque la mort du gendre de ce dernier lui a été imputée et enfin les éléments dirigés par Yahia Djoudi en territoire mauritanien.
C’est ainsi pour confirmer, ont souligné nos sources, le siège que constituent les groupes terroristes autour du Mali. Il va sans dire que ces mêmes groupes jouissent d’une complicité à un haut niveau de certains responsables installés au gouvernement.
Néanmoins, malgré la présence d’une centaine de soldats français dans la zone, la France ne prévoit pour le moment aucune intervention militaire et préfère ouvrir un canal de pourparlers avec les ravisseurs, d’abord, pour préserver la vie de ses cinq ressortissants et éviter de compliquer la situation, sachant que MBM pourrait tout remettre en cause.
C’est dire que le Mali n’est pas prêt à aller à contre-courant des objectifs tracés par Al Qaîda. Les enjeux de la bande du Sahel riche en matières premières, demeurent encore obscurs.
Cela ouvre la voie à toutes convoitises et à une exploitation plus dense. Le Mali offre son territoire à une occupation étrangère, la France qui, une fois installée, sous-traitera pour la première puissance mondiale et le Sahel ressemblera à un second Irak ou un Afghanistan et dans ce contexte Al Qaîda aura atteint son but.
Ikram Ghioua
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