Moines de Tibhirine :un ancien émir du GIA défend l'armée algérienne
Le fondateur du Groupe islamique armé (GIA), Abdelhak Layada, aujourd'hui en liberté, dans une déclaration faite hier au Temps d'Algérie, affirme que «le GIA est le seul responsable de l' affaire des moines de Tibhirine et que l'Armée nationale populaire n'est concernée ni de près ni de loin».Pour lui «les autorités françaises qui n'ont pas respecté les négociations fixées par les ravisseurs. Ce qui avait conduit à leur exécution». S'agissant des raisons du kidnapping des sept moines en 1996, il affirme que les éléments du GIA voulaient négocier sa libération et celle d'autres détenus de son mouvement.«Mais les négociations entamées à l'époque avec l'ambassade de France à Alger, particulièrement avec un général dépêché par Paris, n'ont pas abouti. » Il s’agit du général Rondot , aujourd'hui à la retraite, qui s’est employé à semer le trouble en parlant de «tolérance relative» de l’ANP à l'égard de l'un de Djamel Zitouni, soupçonné d'être à l'origine du rapt et de la mort des moines. Plus tard c’est un autre général l'ancien attaché militaire de l'ambassade de France à Alger, le général François Buchwalter, qui a affirmé à la justice qu'il avait recueilli des informations selon lesquelles les moines avaient été victimes d'une bavure militaire de l'armée algérienne, après leur enlèvement. Il avait aussi déclaré que la diplomatie française lui avait alors demandé de garder le silence sur ses révélations.Layada lui est catégorique sur la responsabilité des autorités françaises qui ont tenté de négocier avec le GIA à l’insu des services algériens.Un scénario qui rappelle les
manœuvres de libération de l'otage Michel Germaneau. Un scenarion qui s’est terminé par à l'exécution de l’otage.C'est le même scénario qui s'est produit lors de l'affaire des moines de Médéa, tuées en représailles aux agissements des autorités françaises», explique l'ancien « émir ». S'ils veulent mon témoignage sur cette affaire, je suis prêt à apporter des preuves. Je sais dans quelles conditions ont été exécutées les moines», confie-t-il, sans vouloir donner plus de détails et de précisions. «Certes, au moment des faits, j'étais en prison. Mais cela ne m'a pas empêché d'avoir toutes les informations sur ce qui se passait à l'extérieur. Je savais aussi que le ministre Jean Pierre Chevènement avait visité à l'époque la prison de Serkadji de Bab El Oued pour un motif que je ne veux pas évoquer dans cette déclaration.Les juges français sont en train de perdre leur temps dans cette affaire des moines de Tibhirine. Ils devraient plutôt s'intéresser à l'affaire de détournement de l'Airbus d'Air France».. L'Airbus d'Air France a été détourné par «un commando terroriste avec à son bord 272 passagers otages» le 24 décembre 1994.Un autre pavé dans la mare ?Il semble que la coopération anti terroriste entre les deux pays n’ait pas toujours été très fair-play et l’avenir devrait dévoiler bien de secrets
Le fondateur du Groupe islamique armé (GIA), Abdelhak Layada, aujourd'hui en liberté, dans une déclaration faite hier au Temps d'Algérie, affirme que «le GIA est le seul responsable de l' affaire des moines de Tibhirine et que l'Armée nationale populaire n'est concernée ni de près ni de loin».Pour lui «les autorités françaises qui n'ont pas respecté les négociations fixées par les ravisseurs. Ce qui avait conduit à leur exécution». S'agissant des raisons du kidnapping des sept moines en 1996, il affirme que les éléments du GIA voulaient négocier sa libération et celle d'autres détenus de son mouvement.«Mais les négociations entamées à l'époque avec l'ambassade de France à Alger, particulièrement avec un général dépêché par Paris, n'ont pas abouti. » Il s’agit du général Rondot , aujourd'hui à la retraite, qui s’est employé à semer le trouble en parlant de «tolérance relative» de l’ANP à l'égard de l'un de Djamel Zitouni, soupçonné d'être à l'origine du rapt et de la mort des moines. Plus tard c’est un autre général l'ancien attaché militaire de l'ambassade de France à Alger, le général François Buchwalter, qui a affirmé à la justice qu'il avait recueilli des informations selon lesquelles les moines avaient été victimes d'une bavure militaire de l'armée algérienne, après leur enlèvement. Il avait aussi déclaré que la diplomatie française lui avait alors demandé de garder le silence sur ses révélations.Layada lui est catégorique sur la responsabilité des autorités françaises qui ont tenté de négocier avec le GIA à l’insu des services algériens.Un scénario qui rappelle les
manœuvres de libération de l'otage Michel Germaneau. Un scenarion qui s’est terminé par à l'exécution de l’otage.C'est le même scénario qui s'est produit lors de l'affaire des moines de Médéa, tuées en représailles aux agissements des autorités françaises», explique l'ancien « émir ». S'ils veulent mon témoignage sur cette affaire, je suis prêt à apporter des preuves. Je sais dans quelles conditions ont été exécutées les moines», confie-t-il, sans vouloir donner plus de détails et de précisions. «Certes, au moment des faits, j'étais en prison. Mais cela ne m'a pas empêché d'avoir toutes les informations sur ce qui se passait à l'extérieur. Je savais aussi que le ministre Jean Pierre Chevènement avait visité à l'époque la prison de Serkadji de Bab El Oued pour un motif que je ne veux pas évoquer dans cette déclaration.Les juges français sont en train de perdre leur temps dans cette affaire des moines de Tibhirine. Ils devraient plutôt s'intéresser à l'affaire de détournement de l'Airbus d'Air France».. L'Airbus d'Air France a été détourné par «un commando terroriste avec à son bord 272 passagers otages» le 24 décembre 1994.Un autre pavé dans la mare ?Il semble que la coopération anti terroriste entre les deux pays n’ait pas toujours été très fair-play et l’avenir devrait dévoiler bien de secrets
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