Même si en France on « mange » à sa faim, la mal bouffe est réservée aux « pauvres ». Cette malnutrition est responsable de plusieurs maladies dont le diabète, maladies cardiovasculaires, cancers...
------------
L'obésité est particulièrement fréquente parmi les personnes de faible statut socio-économique!
Manger suffisamment tout en préservant sa santé est loin d'être évident pour les millions de défavorisés vivant en France.
C'est ce qu'affirme une étude qui souligne une "situation très critique", voire alarmante parmi ceux recourant à l'aide alimentaire.
Les personnes les plus défavorisées, outre les difficultés qu'elles rencontrent quotidiennement, sont "à risque particulièrement élevé de maladies (diabète, maladies cardiovasculaires, cancers...) dont la nutrition représente l'un des déterminants majeurs", souligne un numéro spécial du Bulletin épidémiologique hebdomadaire publié mardi.
L'étude baptisée Abena, 2004-2005, conduite dans quatre zones urbaines (Paris, Marseille, Dijon et Seine-Saint-Denis) auprès de 1.164 habitants de 18 ans et plus, recourant à l'aide alimentaire et parlant français, confirme que la consommation de fruits et légumes est loin d'atteindre les niveaux recommandés.
Parmi eux, 5,5% occupent un emploi et environ la moitié a des enfants à charge (2,3 en moyenne). La moitié disent dépenser moins de 60 euros par personne et par mois pour l'alimentation.
L'obésité particulièrement fréquente parmi les personnes de faible statut socio-économique (elle est deux à trois fois supérieure parmi les femmes défavorisées) semble liée en grande partie au faible coût des aliments les plus caloriques (gras et sucrés).
L'étude relève aussi un pourcentage très élevé d'hypertension artérielle. Une très faible proportion des personnes recourant à l'aide alimentaire ont une consommation de fruits et légumes frais, en conserves ou surgelés (1,2 %) et de produits laitiers (9,2 %) conformes aux recommandations.
Compte tenu du nombre élevé de personnes considérées comme pauvres en France (en 2003, selon l'Insee, entre 3,7 millions et 7,1 millions selon le seuil utilisé), le problème de leur état nutritionnel constitue une réelle priorité dans les actions de santé publique.
France2.fr
------------
L'obésité est particulièrement fréquente parmi les personnes de faible statut socio-économique!
Manger suffisamment tout en préservant sa santé est loin d'être évident pour les millions de défavorisés vivant en France.
C'est ce qu'affirme une étude qui souligne une "situation très critique", voire alarmante parmi ceux recourant à l'aide alimentaire.
Les personnes les plus défavorisées, outre les difficultés qu'elles rencontrent quotidiennement, sont "à risque particulièrement élevé de maladies (diabète, maladies cardiovasculaires, cancers...) dont la nutrition représente l'un des déterminants majeurs", souligne un numéro spécial du Bulletin épidémiologique hebdomadaire publié mardi.
L'étude baptisée Abena, 2004-2005, conduite dans quatre zones urbaines (Paris, Marseille, Dijon et Seine-Saint-Denis) auprès de 1.164 habitants de 18 ans et plus, recourant à l'aide alimentaire et parlant français, confirme que la consommation de fruits et légumes est loin d'atteindre les niveaux recommandés.
Parmi eux, 5,5% occupent un emploi et environ la moitié a des enfants à charge (2,3 en moyenne). La moitié disent dépenser moins de 60 euros par personne et par mois pour l'alimentation.
L'obésité particulièrement fréquente parmi les personnes de faible statut socio-économique (elle est deux à trois fois supérieure parmi les femmes défavorisées) semble liée en grande partie au faible coût des aliments les plus caloriques (gras et sucrés).
L'étude relève aussi un pourcentage très élevé d'hypertension artérielle. Une très faible proportion des personnes recourant à l'aide alimentaire ont une consommation de fruits et légumes frais, en conserves ou surgelés (1,2 %) et de produits laitiers (9,2 %) conformes aux recommandations.
Compte tenu du nombre élevé de personnes considérées comme pauvres en France (en 2003, selon l'Insee, entre 3,7 millions et 7,1 millions selon le seuil utilisé), le problème de leur état nutritionnel constitue une réelle priorité dans les actions de santé publique.
France2.fr
Commentaire