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Gare aux nids à microbes qui nous entourent
par Catherine Muller - Invisibles, les bactéries foisonnent pourtant sur nos téléphones portables, sacs à mains, et autre objet du quotidien. Inutile toutefois de céder à la panique.
Les études qui se penchent sur la question livrent régulièrement les mêmes conclusions: les objets dont on ne peut se passer sont infestés de microbes. L’hygiène ne serait en effet pas la préoccupation majeure de leurs utilisateurs. Certains chiffres montrent qu’une personne sur dix n’a jamais nettoyé son clavier d’ordinateur. Elles sont même deux fois plus nombreuses à avouer n’avoir jamais donné un coup de «poutze» à leur souris. Vissé à l’oreille de la plupart d’entre nous du réveil au coucher, le téléphone portable n’est pas en reste. La chaleur qu’il génère favorisant d’autant plus la prolifération des «vilaines bébêtes».
Inutile toutefois de sombrer dans la psychose et de laver les objets quotidiennement, assure Eric Masserey, médecin cantonal adjoint du canton de Vaud. «De nombreux virus et bactéries restent vivants sur des surfaces pendant quelques heures au moins. Mais elles ne «sautent» pas à la figure de l’utilisateur, si ce dernier ne les amènent pas lui-même en bouche ou en nez. Par conséquent, c’est l’hygiène des mains qui est importante pour prévenir une infection». Les maladies les plus fréquentes qui peuvent être contractées par la voie de contact sont des gastro-entérites et des syndrômes grippaux.
Une consoeur genevoise abonde dans le même sens: «Les gens doivent garder en tête qu’il faut se laver les mains avant et après le repas, en sortant des toilettes et après s’être mouché. Il s’agit avant tout de faire preuve de bon sens».
Toilettes publiques
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les toilettes ne sont pas les nids à microbes dont il faut le plus se méfier. D’autant plus qu’on n’est pas sensé toucher la lunette avec les mains... Certains préconisent toutefois de fermer le couvercle avant de tirer la chasse, pour éviter les projections de microbes. Autre conseil: dans les lieux publiques, mieux vaut privilégier les séchoirs ou encore les serviettes en papier, plutôt que celles en tissu, pour se sécher les mains.
Sacs à mains et porte-monnaies
Purement fonctionnel ou accessoire de mode, le sac à mains est indissociable de la gent féminine. Trimbalé du domicile au lieu de travail, le sac se retrouve souvent en contact avec le sol, par exemple dans les transports publics, voire dans les toilettes, ou dans un restaurant. Mieux vaut donc penser à l’accrocher, ou le garder sur les genoux. Quant aux porte-monnaies, c’est d’abord leur contenu qui les contaminent. Les billets, comme les pièces de monnaie, passent dans d’innombrables mains avant d’arriver dans les nôtres...
La télécommande TV
Si ce petit objet (fort utile) passe allégrement de nos mains à celles des autres zappeurs invétérés qui nous entourent, personne ne pense vraiment à la nettoyer. Pourtant, les soirées télé riment souvent avec chips, pizzas et autres aliments bien gras. Pour enfoncer le clou, dans les chambres d’hôtel, il remporterait carrément la palme de l’objet le plus sale que l’on puisse trouver.
Les boutons des ascenseurs
Une recherche vient de démontrer que les touches des ascenseurs contenaient 40 fois plus de bactéries que les toilettes publiques. Au cours des analyses, menées dans des hôtels, bureaux et aéroports, les chercheurs ont détectés plus de 300 sortes de bactéries. De quoi réfléchir avant d’appuyer à la place d’un autre sur le maudit bouton!
Les caddies dans les supermarchés
On ne les touche que durant quelques minutes, une voire plusieurs fois par semaine, mais on y retrouve les pires sources de bactéries, qui proviennent des mains et de la nourriture. Aux Etats-Unis, il est carrément devenu l’ennemi public n° 1, à tel point qu’une société s’est lancée dans la commercialisation de désinfecteurs de chariots. En Suisse, la traque aux bactéries n’est pas encore une priorité sanitaire. Les grands distributeurs ne pratiquent pas le nettoyage à outrance.
par Catherine Muller - Invisibles, les bactéries foisonnent pourtant sur nos téléphones portables, sacs à mains, et autre objet du quotidien. Inutile toutefois de céder à la panique.
Les études qui se penchent sur la question livrent régulièrement les mêmes conclusions: les objets dont on ne peut se passer sont infestés de microbes. L’hygiène ne serait en effet pas la préoccupation majeure de leurs utilisateurs. Certains chiffres montrent qu’une personne sur dix n’a jamais nettoyé son clavier d’ordinateur. Elles sont même deux fois plus nombreuses à avouer n’avoir jamais donné un coup de «poutze» à leur souris. Vissé à l’oreille de la plupart d’entre nous du réveil au coucher, le téléphone portable n’est pas en reste. La chaleur qu’il génère favorisant d’autant plus la prolifération des «vilaines bébêtes».
Inutile toutefois de sombrer dans la psychose et de laver les objets quotidiennement, assure Eric Masserey, médecin cantonal adjoint du canton de Vaud. «De nombreux virus et bactéries restent vivants sur des surfaces pendant quelques heures au moins. Mais elles ne «sautent» pas à la figure de l’utilisateur, si ce dernier ne les amènent pas lui-même en bouche ou en nez. Par conséquent, c’est l’hygiène des mains qui est importante pour prévenir une infection». Les maladies les plus fréquentes qui peuvent être contractées par la voie de contact sont des gastro-entérites et des syndrômes grippaux.
Une consoeur genevoise abonde dans le même sens: «Les gens doivent garder en tête qu’il faut se laver les mains avant et après le repas, en sortant des toilettes et après s’être mouché. Il s’agit avant tout de faire preuve de bon sens».
Toilettes publiques
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les toilettes ne sont pas les nids à microbes dont il faut le plus se méfier. D’autant plus qu’on n’est pas sensé toucher la lunette avec les mains... Certains préconisent toutefois de fermer le couvercle avant de tirer la chasse, pour éviter les projections de microbes. Autre conseil: dans les lieux publiques, mieux vaut privilégier les séchoirs ou encore les serviettes en papier, plutôt que celles en tissu, pour se sécher les mains.
Sacs à mains et porte-monnaies
Purement fonctionnel ou accessoire de mode, le sac à mains est indissociable de la gent féminine. Trimbalé du domicile au lieu de travail, le sac se retrouve souvent en contact avec le sol, par exemple dans les transports publics, voire dans les toilettes, ou dans un restaurant. Mieux vaut donc penser à l’accrocher, ou le garder sur les genoux. Quant aux porte-monnaies, c’est d’abord leur contenu qui les contaminent. Les billets, comme les pièces de monnaie, passent dans d’innombrables mains avant d’arriver dans les nôtres...
La télécommande TV
Si ce petit objet (fort utile) passe allégrement de nos mains à celles des autres zappeurs invétérés qui nous entourent, personne ne pense vraiment à la nettoyer. Pourtant, les soirées télé riment souvent avec chips, pizzas et autres aliments bien gras. Pour enfoncer le clou, dans les chambres d’hôtel, il remporterait carrément la palme de l’objet le plus sale que l’on puisse trouver.
Les boutons des ascenseurs
Une recherche vient de démontrer que les touches des ascenseurs contenaient 40 fois plus de bactéries que les toilettes publiques. Au cours des analyses, menées dans des hôtels, bureaux et aéroports, les chercheurs ont détectés plus de 300 sortes de bactéries. De quoi réfléchir avant d’appuyer à la place d’un autre sur le maudit bouton!
Les caddies dans les supermarchés
On ne les touche que durant quelques minutes, une voire plusieurs fois par semaine, mais on y retrouve les pires sources de bactéries, qui proviennent des mains et de la nourriture. Aux Etats-Unis, il est carrément devenu l’ennemi public n° 1, à tel point qu’une société s’est lancée dans la commercialisation de désinfecteurs de chariots. En Suisse, la traque aux bactéries n’est pas encore une priorité sanitaire. Les grands distributeurs ne pratiquent pas le nettoyage à outrance.
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