L'opérateur de téléphonie mobile russe Vimpelcom a annoncé lundi avoir conclu un accord avec Weather Investment sur le rachat de l'égyptien Orascom et de l'italien Wind, pour 6,6 milliards de dollars (4,82 milliards d'euros).
Des sources avaient révélé dimanche à Reuters que Vimpelcom allait finaliser des discussions avec l'homme d'affaires égyptien Naguib Saouiris, qui dirige Weather Investment, en vue du rachat de Wind, le troisième opérateur mobile italien, et d'une participation de 51% dans Orascom.
A la suite de l'annonce de la transaction, qui donne naissance à une entité comptant 174 millions d'abonnés mobiles, le titre Vimpelcom coté aux Etats-Unis cédait vers 17h15 GMT 2,1% à 14,41 dollars.
L'opérateur norvégien Telenor, un des principaux actionnaires de Vimpelcom, a exprimé son soutien, pour l'heure, à l'opération, tout en prévenant qu'un certain nombre de conditions devraient être réunies pour qu'elle aille à son terme.
"Il y a un certain nombre de conditions pour finaliser l'accord. L'une est l'approbation par les autorités de régulation de plusieurs marchés, l'autre un accord des actionnaires des trois parties, et sans doute de celui de actionnaires de Weather", a expliqué Telenor dans un communiqué.
En prenant le contrôle d'Orascom, Vimpelcom hériterait du dossier Djezzy, la filiale algérienne de l'égyptien au centre d'un litige avec Alger qui cherche à la nationaliser.
"Il a fallu que nous acceptions le risque (lié à Djezzy), mais nous sommes tout à fait ouverts à un accord avec le gouvernement algérien (...) nous pensons qu'il s'agira d'un processus juste et que nous trouverons une solution", a déclaré le directeur général de Vimpelcom Alexander Izosimov à Reuters Insider Television.
Il a précisé qu'il voyagerait cette semaine en Algérie au sein d'une délégation emmenée par le président Russe Dmitri Medvedev.
Vimpelcom, détenu par le groupe russe Alfa et par Telenor, pourrait payer ses participations à Weather Investment, le fonds de Naguib Saouiris, à la fois en numéraire et avec 20% de ses titres, selon des sources proches du dossier.
Maria Kisseliova et Victoria Howley, Catherine Monin et Nicolas Delame pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten
Reuters
Des sources avaient révélé dimanche à Reuters que Vimpelcom allait finaliser des discussions avec l'homme d'affaires égyptien Naguib Saouiris, qui dirige Weather Investment, en vue du rachat de Wind, le troisième opérateur mobile italien, et d'une participation de 51% dans Orascom.
A la suite de l'annonce de la transaction, qui donne naissance à une entité comptant 174 millions d'abonnés mobiles, le titre Vimpelcom coté aux Etats-Unis cédait vers 17h15 GMT 2,1% à 14,41 dollars.
L'opérateur norvégien Telenor, un des principaux actionnaires de Vimpelcom, a exprimé son soutien, pour l'heure, à l'opération, tout en prévenant qu'un certain nombre de conditions devraient être réunies pour qu'elle aille à son terme.
"Il y a un certain nombre de conditions pour finaliser l'accord. L'une est l'approbation par les autorités de régulation de plusieurs marchés, l'autre un accord des actionnaires des trois parties, et sans doute de celui de actionnaires de Weather", a expliqué Telenor dans un communiqué.
En prenant le contrôle d'Orascom, Vimpelcom hériterait du dossier Djezzy, la filiale algérienne de l'égyptien au centre d'un litige avec Alger qui cherche à la nationaliser.
"Il a fallu que nous acceptions le risque (lié à Djezzy), mais nous sommes tout à fait ouverts à un accord avec le gouvernement algérien (...) nous pensons qu'il s'agira d'un processus juste et que nous trouverons une solution", a déclaré le directeur général de Vimpelcom Alexander Izosimov à Reuters Insider Television.
Il a précisé qu'il voyagerait cette semaine en Algérie au sein d'une délégation emmenée par le président Russe Dmitri Medvedev.
Vimpelcom, détenu par le groupe russe Alfa et par Telenor, pourrait payer ses participations à Weather Investment, le fonds de Naguib Saouiris, à la fois en numéraire et avec 20% de ses titres, selon des sources proches du dossier.
Maria Kisseliova et Victoria Howley, Catherine Monin et Nicolas Delame pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten
Reuters
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