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L'amazighité n'est pas une composante de l'identité algérienne Selon Chadli

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  • L'amazighité n'est pas une composante de l'identité algérienne Selon Chadli

    «L’amazighité n’est pas une composante de l’identité algérienne»


    le 05.10.10 | 03h00
    Dans un long entretien accordé à deux chercheurs japonais et publié dans le n°27 du The Journal of Sophia Asian Studies (2009), Chadli Bendjedid fait tout simplement dans le révisionnisme de l’histoire.


    En particulier sur la question identitaire qui a toujours suscité un débat houleux depuis l’indépendance et bien avant. Fidèle à ses positions anti-amazighs, Chadli Bendjedid s’improvise anthropologue et linguiste à la fois pour nier, sans aucun argument, l’identité amazigh de l’Algérie et même de l’Afrique du Nord. Il piétine même la Constitution qui confirme l’amazighité comme une des composantes de l’identité nationale. «La langue amazigh est une sorte de tradition et de langue de quelques tribus qui appartiennent à des civilisations et cultures ayant existé avant l’islam. Il y a encore quelques tribus, dont le nombre est extrêmement réduit, qui sont encore attachées à leurs origines et dont il est difficile de retracer leur appartenance amazigh. Tamazight est une sorte de langue locale et de civilisation liée spirituellement à l’Islam (…) qui n’est pas imposé en Afrique du Nord par la force du sabre. Mais il a été embrassé par les Algériens car il est la religion qui a apporté la justice sociale», déclare-t-il en prouvant son ignorance des grands ouvrages d’Ibn Khaldoun sur l’histoire des Berbères.
    A une question sur l’identité de l’Algérie, celui qui a réprimé dans le sang les manifestations d’avril 1980 campe aussi sur ses positions. «Il n’y a pas une identité spécifique à l’Algérie à part l’identité arabe et musulmane. Nous appartenons à une société arabo-musulmane (…) et nous resterons attachés aux valeurs de cette société et à cette civilisation», assène-t-il. «Vous voulez dire que la langue amazigh ne constitue pas une composante importante de la personnalité algérienne ?», interrogent les deux chercheurs japonais. «Oui !», rétorque Chadli, comme pour dire qu’il ne reconnaît pas la Constitution algérienne qui stipule que «la langue amazigh est une langue nationale» et que «l’identité algérienne est constituée de trois composantes : l’amazighité, l’arabité et l’islamité».
    Poursuivant, il tente même de réduire l’existence de la langue amazigh. «Son existence (la langue amazigh) est très réduite. Son utilisation est très limitée dans certaines tribus, mais le reste des Algériens parlent l’arabe (…) car il est la langue d’une civilisation. La langue amazigh est très limitée et elle n’est qu’un mélange du français et de l’arabe», estime-t-il. Selon lui, les services français ont utilisé ce facteur pour exercer des pressions sur l’Algérie. La preuve ? «L’enseignement de tamazight dans les universités françaises», lance-t-il, omettant de signaler que lui, en tant que président de la République, n’a rien fait pour développer cette langue. Pis encore, à son époque, ses propres concitoyens ont été tués et emprisonnés pour avoir réclamé leur identité. Chadli Bendjedid tente aussi d’effacer l’existence de tamazight dans les pays du Maghreb.
    Interrogé également sur l’arrêt du processus électoral en 1992, Chadli affirme qu’il était contre et que le gouvernement devait céder le pouvoir au FIS : «Oui. C’est vrai. Si le pouvoir avait accepté les résultats des élections, on ne serait pas arrivé à cette dangereuse situation. J’ai voulu que le peuple algérien assume ses responsabilités d’avoir choisi ses représentants en toute liberté. Il aurait fallu que nous respections le choix du peuple algérien et donner une chance au FIS de constituer son gouvernement.» «J’étais pour le processus démocratique et comme le peuple avait choisi l’autre camp, nous devions leur donner le pouvoir et la possibilité de gérer le pays (…) mais des membres du FLN ont eu peur et m’ont demandé d’annuler les résultats des élections», ajoute-t-il.
    Concernant sa démission, l’ex-président soutient qu’il n’a pas été poussé vers la porte : «Celui qui prétend qu’il y a eu un coup d’Etat se trompe, parce que j’ai démissionné de mon plein gré sans pression d’une quelconque partie.» Chadli Bendjedid charge aussi l’appareil du FLN, qu’il accuse d’être à l’origine des événements d’Octobre 1988. «Ils étaient contre les réformes que j’ai entreprises», explique-t-il.


    Madjid Makedhi


    E lWatan
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    Réactions aux propos de L’ancien président concernant l’identité amazigh

    Chadli connaît-il vraiment l’histoire de son pays ?


    le 05.10.10 | 03h00

    zoom | © Lyes H.

    Une marche célébrant le printemps noir

    Tissus d’inepties», «propos irresponsables», «méconnaissance totale de l’histoire»… Quand l’ancien président Chadli Bendjedid se met en mode ethnolinguiste, revisite à sa convenance idéologique l’histoire plusieurs fois millénaire de son peuple, de son pays, vaut mieux en rire que s’en f…!


    Dans une interview accordée en 2009 à la revue japonaise The Journal Sophia Asian Studies (n°27), le président Bendjedid (1979-1992) se livre à un exercice à la limite de l’autoflagellation… identitaire: «L’amazighité ? Une sorte de tradition, de langue appartenant à quelques tribus remontant aux civilisations et cultures préislamiques (…) A ceux qui se revendiquent amazighs, je leur répond avec fierté : l’Islam nous a arabisés.» La langue amazigh, quant à elle, est «éculée, dépassée par le temps, incapable de se développer».Le docteur Kamel Bouaâmara, linguiste, enseignant de tamazight à l’université de Béjaïa, est ulcéré par les déclarations incendiaires de l’ancien président de la République : «C’est dégoûtant ! C’est le mot, surtout quand de tels propos émanent d’une personne qui a présidé aux destinées de ce pays pendant plus d’une décennie, et qui dénotent d’une ignorance totale de la composition sociologique de son peuple. Une langue «morte» signifie au sens propre qu’elle est parlée par zéro individu, or là on est en présence de millions de personnes qui parlent et pratiquent couramment cette langue et ce, à travers toute l’Afrique du Nord.»
    L’interview a fait le buzz sur Internet. Les propos de l’ancien président font scandale, y compris dans certains milieux réputés proches du pouvoir. Youcef Merahi, secrétaire général du Haut-Commissariat à l’amazighité, se dit «choqué» par la violence de certaines déclarations: «Quand l’ancien président de la République définit l’amazighité comme «une sorte de tradition, de langue, etc.», pour moi ce n’est plus du mépris, mais de la hogra.» «S’il s’était seulement contenté de présenter l’amazighité comme un ensemble de traditions, langue, on aurait peut être compris qu’il ait essayé de réfléchir et que dans son esprit il n’y avait pas une espèce de rejet, de dilettantisme intellectuel. Maintenant, on a tellement dit sur les amazighs : on a les rattachés à toutes les régions du monde ; on a dit qu’on était des yéménites, des moyen-orientaux, qu’on étaient asiatiques, même rattachés aux teutons germaniques, Chadli, comme beaucoup d’autres, a malheureusement oublié de nous rattacher à l’Afrique du Nord.»
    Tamazight, langue morte ou langue vivante ? M. Merahi ne se pose plus la question : «Jamais tamazight n’a été aussi vivante, dynamique, audacieuse. J’en veux pour preuve toutes les thèses de magistère, de doctorat qui sont soutenues chaque année. Plus de 400 licenciés en tamazight sortent chaque année des universités, et ce n’est certainement grâce à Chadli.» Des déclarations «irresponsables», d’une extrême «légèreté», juge pour sa part l’ancien délégué des archs Bélaïd Abrika, qui ne se dit pas surpris pour autant. La référence à la matrice arabo-islamique fait partie du bréviaire du «système» algérien. «L’idéologie du système en place, le discours dominant a toujours enfermé la dimension amazigh dans un carcan arabo-islamique. Rien n’a changé. C’est le discours du Mouvement national qui se perpétue à nos jours», dit-il.
    Bélaïd Abrika ne ménage l’ancien président de la République : «Il n’est pas seulement à côté de l’histoire, il est à contre-courant de l’histoire. Car l’Afrique du Nord est amazigh, personne ne peut le dénier aujourd’hui. La diversité et la pluralité sont une donne incontestable. Tamazight occupe une place importante, même s’il ne s’agit pas encore de celle qui lui revient de droit, mais que Chadli sache que les amazighs n’ont pas été arabisés par l’Islam. L’Islam n’a pas vocation à arabiser, c’est une religion. Qu’il sache qu’il y a une diversité culturelle, le multilinguisme, en Algérie, est une réalité et que l’arabe classique qu’il prône est une langue étrangère pour nous, les Algériens, les arabophones y compris.» Ancien détenu du Printemps berbère d’avril 1980, le député Ali Brahim qualifie de «tissu d’inepties» les déclarations de Chadli Bendjedid : «On n’en est plus à ce débat, tamazight est une langue nationale quoi qu’en dise Monsieur Chadli.
    Elle avance à grands pas au Maroc et finira par s’imposera au dictateur libyen (…). Lorsque Chadli déclare que les Amazighs ne sont que quelques tribus en voie de disparition, c’est un discours qui tranche totalement avec ce qu’il avait dit en 1980 – «nous sommes des amazigh arabisés par l’Islam».Il faut croire qu’entre temps, Chadli s’est découvert des racines identitaires autres.» Le député de Bouira refuse néanmoins de hurler avec les loups ; Chadli n’est qu’un pare-feu : «Chadli a été actionné pour susciter un faux débat sur des questions relativement tranchées par l’histoire et par le droit. J’ai l’impression que le système veut nous faire réagir sur tamazight pour meubler une scène politique totalement verrouillée et empêcher qu’un débat ait lieu sur les vrais problèmes du pays qui sont la corruption, les questions de développement, l’absence de démocratie. Car la vraie question d’aujourd’hui est de savoir comment se débarrasser du zaïmisme qui mine le mouvement démocratique pour créer une alternative pour le triomphe des libertés démocratiques. » Fin de citation.

    Mohand Aziri


    El Watan
    Dernière modification par Iska, 05 octobre 2010, 12h19.
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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    • #3
      Une chose est certaine !

      "Sachant ce dont l'âne est capable, dieu l'a dépourvu de cornes"



      ../..
      “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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      • #4
        Il veut se montrer le plus démocrate des démocrates et le plus libéral des libéraux...et surtout un historien hors pair!!

        Pauvre de lui ce bouffon...

        Mais je blâme ceux qu'il lui ont permis d'être à la tête de l'État algérien.

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        • #5
          L'amazighité n'est pas une composante de l'identité algérienne Selon Chadli
          sans conteste le plus incultes des président qui se sont succédés sur ce pays ... c'est pas pour rien que ce fut le président qui a inspiré le plus de blagues drôle
          Matoub n'avait pas tore en chantant "a lwaxda isaren abhim ass aggi ig hakmen" (oh quelle catastrophe c'est un âne qui gouverne aujourd'hui"

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          • #6
            Je n'arrive pas à croire que ce type fut président de l'Algérie! Ansa id yefegh? D'où sort-il?
            Je suis outré de voir que n’importe qui peut briguer un mandat présidentiel en Algérie. Qui sont les irresponsables qui ont ouvré pour mettre sur le « trône » de l’Etat Algérien un gugusse aussi ignare ? Placer ce genre d’énergumène aux plus hautes sphères de l’Etat, un ignorant qui pour preuve ne doit pas posséder le certificat du cours élémentaire primaire et manifestement ignore tout du peuple qu’il a gouverné est une aberration des plus fulgurantes. C’est avec ce genre d’hurluberlu que ce pays ne sera jamais prêt de se relever.

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            • #7
              C'est désolant de penser qu'un clown aussi ignorant qu'incompétent que Chadli Bendjedid ait pu être président de l'Algérie pendant 13 ans. Ce zombie est l'un des responsables de la décadence de l'Algérie. S'il avait une once de dignité, il disparaîtrait complètement de la scène publique et épargnerait les Algériens de ses analyses écoeurantes!

              Le pire est que Bouteflika semble partager son point de vue puisqu'il n'a pas hésité à l'inviter pour fêter avec lui sa réélection en avril 2009.


              Les zombies gouvernent et ruinent l'Algérie.

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              • #8
                Boutef semble avoir oublié qu'il est lui-même, ce qu'il déteste le plus au monde, un Amazigh pur jus. Quant à Chadli il doit souffrire d'un complexe identitaire; car de là à se renier il doit être soit un idiot de première ou qu'il n'est pas un Algérien.

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                • #9
                  Bof! si c'est chadli qui le dit!... Des bêtises, il en a débité depuis le temps!
                  "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

                  Commentaire


                  • #10
                    Bof! si c'est chadli qui le dit!... Des bêtises, il en a débité depuis le temps!
                    "On etait au bord du precipice, el hamdoulilah on a fait un grand pas en avant"

                    Commentaire


                    • #11
                      Depuis quand accorde -t-on de l'importance à la parole de ce genre de marionnette sans âme ni personnalité?
                      Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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                      • #12
                        c'est la dérniere blague sur chadli
                        ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                        On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                        • #13
                          Et que penser de ce DÉMENTI de Chadli ?
                          L’ancien président de la République, Chadli Bendjedid, dément les allégations que lui attribue la presse en Algérie
                          Publié le 5 octobre 2010 à 20:33| Twitter leShareThis
                          Il y a deux jours, la presse algérienne a fait dire à Chadli, s’appuyant sur des sources médiatiques japonaises, auxquelles il aurait remis un écrit sous forme d’interview, que « si le pouvoir avait accepté les résultats des élections remportées par le FIS, en 1992, « on ne serait pas arrivé à cette dangereuse situation ». « J’ai voulu que le peuple algérien assume la responsabilité d’avoir choisi ses représentants en toute liberté il aurait fallu que nous respections le choix du peuple algérien et donner une chance au Front islamique du salut (FIS) de constituer son gouvernement. »

                          Source: echoroukonline.com:
                          Lien L’ancien président de la République, Chadli Bendjedid, dément les allégations que lui attribue la presse en Algérie
                          Source: Actualité
                          L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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                          • #14
                            Pauvre Algerie qui a eu le malheur d'avoir cet ignare comme président!

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                            • #15
                              hehe a Karim wellah ar d'axlaf! hadi mliha a Karim

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