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L'Algérie investira 100 milliards de dollars d’ici à 2009

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  • L'Algérie investira 100 milliards de dollars d’ici à 2009

    L’Algérie va investir 100 milliards de dollars d’ici à 2009 pour moderniser ses infrastructures et améliorer les conditions de vie des populations.

    Dans un exposé liminaire sur la situation économique de l’Algérie ainsi que ses perspectives à moyen terme, le chef du gouvernement a en fait présenté le bilan 2005 de l’Exécutif à travers une série de résultats confortant la stabilité macroéconomique du pays : une croissance continue depuis deux ans (5,1% en 2005), une richesse nationale de 101 milliards de dollars, un revenu par habitant de 3 100 dollars, une inflation maîtrisée depuis huit ans (1,6% en 2005).

    Salaires : l’augmentation sera décidée au cours de la tripartite. Le chef du gouvernement, soumis à une batterie de questions sur l’augmentation des salaires, s’est contenté de rappeler que la question sera traitée au cours de la tripartite. La date de cette réunion entre l’Exécutif, l’UGTA et le patronat n’est pas encore fixée. Il a affirmé de nouveau que le président de la république a balisé la réponse à cette revendication de la centrale syndicale : toute hausse des salaires doit être décidée en fonction de trois paramètres : le taux d’inflation, la croissance et la productivité.
    Visiblement, le premier ministre a paru peu favorable à une hausse des salaires de la fonction publique et du SNMG. La question sera cependant tranchée lors des négociations avec l’UGTA et le patronat au cours de la prochaine tripartite, suggère sa réponse.

    Nouvelle loi contre la corruption : les décrets d’application promulgués en septembre. M. Ouyahia a souligné, par ailleurs, que la lutte contre la corruption constituait pour les pouvoirs publics une bataille permanente. Il ne s’agit pas, a-t-il ajouté, d’opérations ponctuelles, occasionnelles.
    Les milieux qui alimentent la contrebande pensaient que ces opérations allaient s’essouffler au bout de deux mois. Cinq mois après la promulgation des textes contre la contrebande, la lutte n’a pas diminué d’intensité. Ce qui a entraîné, selon lui, une baisse des opérations de contrebande. Le chef du gouvernement, en ce
    sens, a indiqué que les décrets d’application de la nouvelle loi sur la corruption, un arsenal plus répressif, seront promulgués en septembre prochain.

    Importation de véhicules de moins de trois ans : l’interdiction sera maintenue en dépit des pressions de l’OMC. Le chef du gouvernement a laissé entendre que l’organisation mondiale du commerce (OMC) exerce des pressions sur l’Algérie pour qu’elle supprime l’interdiction d’importation de véhicules de moins de trois ans ainsi que la disposition de la loi de finances complémentaire obligeant les sociétés d’importation spécialisées dans la revente en état de disposer d’un capital minimum de 2 milliards de centimes. “L’Algérie a dit non”, a-t-il martelé. “L’interdiction de l’importation de véhicules de moins de trois ans sera maintenue ainsi que celle sur le capital minimum, quitte s’il faut, a-t-il ajouté, à ce que l’Algérie n’adhère pas à l’OMC. Nous ne voulons pas, à travers cette première mesure, que l’Algérie soit une poubelle, un mouroir pour les véhicules”, a-t-il expliqué. “La seconde disposition a asséché le marché parallèle de la devise”, a-t-il ajouté.

    Politique de change : il n’y aura ni dévaluation ni réévaluation du dinar. De surcroît, le chef du gouvernement a relevé que le dinar s’est stabilisé par rapport au dollar et s’est apprécié par rapport à l’euro. La politique de l’exécutif consiste sur ce point à stabiliser le dinar au cours des prochaines années. Il n’est question ni de dévaluer ni de réévaluer le dinar. Il n’y a pas un souci ici de doper les exportations qui justifient la dévaluation. L’économie nationale est encore fragile. Ce qui ne permet pas la réévaluation du dinar.
    Quant à la convertibilité totale du dinar, elle est, a-t-il dit, infondée et malintentionnée. Car cette mesure, si elle était prise, siphonnerait des dizaines de milliards de dollars que l’Algérie détient. Le Fmi voulait nous obliger à décréter la convertibilité totale du dinar. Or, le texte de l’accord conclu avec le fonds, en particulier l’article IV, ne nous contraint que sur la convertibilité commerciale du dinar. Cette dernière est effective depuis de nombreuses années. Nous n’avons aucun engagement avec le fonds sur la convertibilité totale du dinar, a-t-il conclu. En clair, la convertibilité totale du dinar n’est pas possible pour les particuliers parce que l’Algérie n’a pas de ressources en devises importantes hors hydrocarbures. Il est question ici de la convertibilité du dinar pour le secteur des services.
    Comme ce dernier est un champ fertile à la fraude, la Banque d’Algérie maintient ses restrictions concernant le transfert de devises des sociétés de services étrangères implantées en Algérie. D’où la tentative de certains milieux de pousser l’Algérie à décider la convertibilité totale du dinar.

    Habitat : 800 000 logements en chantier. Le Chef du gouvernement a indiqué que 800 000 logements seront en chantier à la fin du 1er semestre 2006 sur le programme de 1 million de logements prévus par le plan de relance 2005-2009. Ce programme a été révisé. Avec les enveloppes supplémentaires dégagées pour les wilayas du Sud et des Hauts-Plateaux, il est programmé la réalisation de près de 1 200 000 logements d’ici à quatre ans. À la fin de l’année 2005, les travaux de réalisation de 600 000 logements faisant partie de ce programme étaient lancés, a t-il rappelé. En 2004 et 2005, 250 000 logements ont été réceptionnés dont 132 000 unités l’année dernière.

    Emploi : ramener le taux de chômage à moins de 10% en 2009-2010. Le Premier ministre a avancé qu’avec les chantiers prévus par le plan de relance et les investissements publics et privés, l’Exécutif vise à ramener le taux de chômage à la fin de la décennie à moins de 10%, voire 10% de la population active. Il reconnaît la tension qui pèse sur l’emploi : “Notre population est jeune, et ce sont des vagues importantes qui arrivent sur le marché du travail.” La lutte contre le chômage constitue ainsi une priorité de l’Exécutif. En ce sens, le Chef du gouvernement fait état de la création de 1 400 000 emplois en 2004-2005. Ce résultat est à l’origine, selon lui, de la baisse du chômage : 15,3% aujourd’hui contre 23,1% à la fin de l’année 2003.

    (c) Liberté

  • #2
    100 milliards de dollars d'ici 2009, c'est énorme et inespéré mais le besoin se fait sentir. Il faut améliorer les conditions de vie des algériens et développer les infrastructures pour être plus compétitifs. Et bien sûr investir dans la formation !
    Ca bouge
    La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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    • #3
      Salam Dzems

      100 milliards de dollars d'ici 2009, c'est énorme et inespéré mais le besoin se fait sentir. Il faut améliorer les conditions de vie des algériens et développer les infrastructures pour être plus compétitifs. Et bien sûr investir dans la formation !
      Ca bouge
      Avec une telle somme l'Algérie devrais vivre un véritable décollage économique et industrielle, j'espére que cette manne colossale sera bien investit dans les grands projet qui vont booster le pays.

      Cela va donner des taux d'investissement public monstrueux partiquement du 33 milliards de dollard par an d'ici 2009 c'est rien a voir avec ce qui ce fait au Maroc ou en Tunisie !!!!!!!!!!!!!!

      Bonne chance !!!!!!!!!!!!!!!!

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      • #4
        je crois qu on assiste a un veritable plan marshall

        concernant l augmentation des salaires dans la fonction publique je pense qu il faut la liee a la croissance hors hydrocarbure
        il ne faut pas que l embelie financiere soit annihile pour le confort des bras casses par contre le secteur de la sante doit etre revaloriser.
        l objectif principal du gouvernement doit etre la reduction a neant de la facture alimentaire du pays.la est le vrai enjeu de la decenie prochaine.

        Commentaire


        • #5
          @ marin

          je crois qu on assiste a un veritable plan marshall

          concernant l augmentation des salaires dans la fonction publique je pense qu il faut la liee a la croissance hors hydrocarbure
          il ne faut pas que l embelie financiere soit annihile pour le confort des bras casses par contre le secteur de la sante doit etre revaloriser.
          l objectif principal du gouvernement doit etre la reduction a neant de la facture alimentaire du pays.la est le vrai enjeu de la decenie prochaine.

          Oui il faut que les dividendes du secteurs pétroliers servent à redrésser les autres secteurs, mais l'augmentation des salaires des fonctionnaires pourrait aider à augmenter leurs pouvoirs d'achats avant de voir la naissance d'une classe moyenne.

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          • #6
            non
            je prefere de loin la naissance d une classe moyenne issue du secteur marchand d ailleurs elle commence a prendre une part importante

            c cette classe qu il faut encourager
            je suis d avis pour degraisser la fonction publique et la on pourra augmenter

            Commentaire


            • #7
              @ Marin

              non
              je prefere de loin la naissance d une classe moyenne issue du secteur marchand d ailleurs elle commence a prendre une part importante

              c cette classe qu il faut encourager
              je suis d avis pour degraisser la fonction publique et la on pourra augmenter
              Oui c'est sûr tu as raison mais une classe moyenne ne se construit pas du jour au lendemain !!!!!!!!!!!!

              Mais il est sûr que l'Algérie va battre tous les records avec cette manne d'investissement !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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              • #8
                est ce qu'il y a plus de detaille sur le sujet, parceque dans l'article ils dit que le premier minstre n'est pas favorable pour l'augmentation des salaires, et ils parle de 1.2 millions d'habitat, qui etais deja prevue avant, si quelqu'un a plus d'information sur koi serons ces grandes depence?

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                • #9
                  A retenir

                  La situation socio-économique de l’Algérie en 2005 par le chiffres

                  Voici les principaux chiffres résumant la situation socio-économique de l’Algérie en 2005, communiqués hier à Alger par le chef du gouvernement, M. Ahmed Ouyahia, lors d’une conférence de presse.
                  Tous les chiffres concernent l’année 2005, sauf mention spéciale.

                  - CADRE MACRO-ECONOMIQUE
                  Croissance : 5,1%
                  PIB : 101 milliards de dollars US (USD)
                  PIB par habitant : 3.100 USD Inflation : 1,6%
                  "La balance des paiements est largement positive. La monnaie nationale est stable : durant toute l’année dernière, le dinar est resté stable par rapport au dollar et il a regagné du terrain par rapport à l’euro"
                  (M. Ouyahia).

                  - INVESTISSEMENT :
                  Montant global : près de 1.200 milliards DA (plus de 16 milliards USD), dont 730 milliards DA (plus de 60 %) par l’Etat, près de 250 milliards DA par l’outil économique national (3,5 milliards USD) et plus de 200 milliards DA par les entreprises étrangères (2,8 milliards USD).

                  - EMPLOI : 684.000 emplois créés

                  - DETTE EXTERIEURE : 15,5 milliards USD à la fin février 2006. Elle était de 16,4 milliards USD au 31 décembre 2005 et de 21,4 milliards USD au 31 décembre 2004 (baisse de 6 milliards USD en 14 mois). En 1992, l’Algérie a consacré près de 9,3 milliards USD au service de la dette.
                  De 1985 à 2005, l’Algérie a versé 117,9 milliards USD (près de 84 milliards USD remboursement du principal et 34 milliards USD d’intérêts).

                  - HABITAT :
                  Logements réceptionnés : 132.400 unités Logements réceptionnés en 2004 : 116.400 unités. Total 2004-2005 : 250.000 logements. 600.000 unités en chantier à la fin 2005. 800.000 unités en chantier à la fin du premier semestre 2006 (estimation).

                  - EDUCATION NATIONALE :
                  Livraison de : 57 lycées 127 écoles fondamentales 2.500 salles de classe 99 internats 550 cantines et demi-pensions

                  - ENSEIGNEMENT SUPERIEUR :
                  Réception de : 67.000 places pédagogiques (59.000 en 2004) 30.000 places d’hébergement (23.000 en 2004) 23 restaurants universitaires

                  - ALIMENTATION EN GAZ ET ELECTRICITE :
                  208.000 foyers raccordés au gaz (144.000 en 2004) 214.000 foyers raccordés en électricité (45.000 en 2004)

                  - PRIVATISATION :
                  Total des entreprises et actifs cédés, de juin 2003 à fin 2005 : 238, dont 124 à des opérateurs privés nationaux, 81 à des collectifs de salariés et 31 à des partenaires étrangers. Indicateurs relatifs aux opérateurs de privatisations : Prix total des cessions : 63,4 milliards DA Total des emplois maintenus : plus de 19.000

                  - OPERATIONS DE PARTENARIAT :
                  Nombre d’opérations conclues : 37, dont 21 avec des pays européens et 7 avec des pays arabes. Les secteurs concernés sont notamment l’agroalimentaire (12 projet), chimie-pharmacie (5), industrie électronique (4), mines (4), matériaux de construction (3).
                  Indicateurs relatifs aux opérations de partenariat : Total capitaux de prise de participation : 30,7 milliards DA. Total des emplois maintenus : 9.857

                  - OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT :
                  Programme quinquennal de soutien à la croissance + programme complémentaire pour les wilayas du Sud et pour celles des hauts plateaux :
                  Budget : 8.000 milliards DA (plus de 100 milliards USD)
                  Objectifs principaux : près de 1.200.000 logements, près de 500 lycées, plus de 1.000 collèges, plus de 2.000 cantines et demi-pensions, près de 500.000 places pédagogiques universitaires et 50.000 de formation professionnelle, 40 hôpitaux, 10 barrages et plus de 10.000 km de routes nouvelles ou rénovées, ainsi que le raccordement de plus de 600.000 foyers ruraux à l’électricité et 1.200.000 au gaz naturel.

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                  • #10
                    @auscasa : Il existe un topic appelé "Les grands projets en Algérie".
                    http://www.algerie-dz.com/forums/showthread.php?t=16779

                    En gros, les dépenses vont se concentrer sur :
                    - Les infrastructures : routes, autoroutes...
                    - Améliorer les conditions de vie : Hôpitaux, eau (dessalement eau de mer, barrages, nouvelles canalisations, gestion par entreprises confirmées ie Suez )
                    - Développer l'agriculture
                    - Education
                    - Réformes des banques et privatiser les entreprises étatiques : le plus compliqué !
                    -Réduire la dette
                    - Etc.......
                    La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

                    Commentaire


                    • #11
                      merci marin, et Mr Bond.

                      Commentaire


                      • #12
                        Salam

                        Vivement la concrétisation de tous ces investissements ça va aider le pays a redémarrer sur les chapeaux de roues !!!!!!!!!!!!!

                        Commentaire


                        • #13
                          il y a d'abord un bon environnement à mettre en place

                          C'est une chance extraordinaire dont joui l'Algérie en disposant de beaucoup de fonds sous la mains pour l'investissement

                          MAIS sans des réformes en profondeur tous les investissements réalisés auront moins de retombés sur le citoyen et le pays.
                          Ces réformes exigent souvent du courage politique et peu de ressources financières pour la simple raison qu'elles sont souvent impopulaires.

                          1. réformes de l'administration
                          2. du système judiciaire
                          3. de régime f i s c a l
                          4. de r é g i m e d e l a p r o p r i é t é f o n c i è r e
                          5. du s y s t è m e b a n c a i r e
                          6. de l'enseignement et formation
                          7. des barrières douanières

                          et je ne cite que les plus importants

                          Ce que doit éviter l'Algérie à tous prix c'est de répéter les mêmes erreurs du passé qui ont fait que de tous les pays de l'Afrique du nord (y compris l'Egypte) c'est elle dont les investissements ont produits le moins de rentabilité à moyen long terme.

                          Il ne faut pas céder à la tentation de fracilité et penser que tous peut se régler avec des USD.
                          Il y a inévitablement un effort politique douloureux à fournir.

                          Bonne chance à l'Algérie
                          .
                          .
                          ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                          Napoléon III

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