Londres (awp/afp) - Les prix du pétrole confortaient leur progression mardi en fin d'échanges européens, portés par un nouvel accès de faiblesse de la monnaie américaine mais également soutenus par des tensions sur l'offre susceptibles d'affecter des raffineries en Europe et aux Etats-Unis.
Vers 16H15 GMT (18H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre s'échangeait à 84,07 dollars sur l'InterContinental Exchange de Londres, montant de 79 cents par rapport à la clôture de la veille.
Il avait grimpé lundi jusqu'à 84,41 dollars, son plus haut niveau depuis le 5 mai.
A la même heure, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance montait de 1,09 dollar à 82,56 dollars, après avoir touché 82,82 dollars, son plus fort niveau depuis le 4 août et proche de ses niveaux de mai.
"Les cours continuent de se maintenir au-dessus du seuil des 80 dollars, avec de petits mouvements journaliers principalement liés au dollar", commentait Peter Bassett, analyste de Westhouse Securities.
"Hier (lundi), les prix du brut reculaient à cause d'un renchérissement du dollar, et (mardi), le Brent comme le WTI remontent grâce à un nouvel accès de faiblesse de la monnaie américaine", poursuivait-il.
Le billet vert reculait sensiblement face à l'euro mardi, toujours plombé par les anticipations par le marché de nouvelles mesures d'assouplissement monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui passeraient par des achats d'actifs et donc pèserait sévèrement sur la devise.
Ce scénario apparaît de plus en plus probable aux yeux du marché après des indicateurs mitigés aux Etats-Unis, et se voyait renforcé par des propos tenus lundi par le président de la Fed Ben Bernanke, qui a rappelé que les précédents achats d'actifs par l'institution avaient contribué à soutenir la reprise.
Or, une dépréciation de la monnaie américaine rend plus attractifs les achats de matières premières libellées en dollars, comme le pétrole, pour les investisseurs munis d'autres devises.
Les cours du baril profitaient aussi "de tensions sur l'approvisionnement", relevait quant à lui Addison Armstrong, analyste de Tradition Energy: "la grève des agents du port de Marseille, qui paralyse les terminaux pétroliers de Lavera et Fos-sur-Mer depuis une semaine, "menace d'affecter l'activité des raffineries locales", a-t-il indiqué.
Toujours sur le front de l'offre, un canal dans le port de Houston (Texas, Sud des Etats-Unis), qui permet d'approvisionner les raffineries de la région en brut, a été fermé lundi après un accident "et devrait rester bloqué jusqu'à tard mardi, mais les superpétroliers devant assurer l'approvisionnement de quatre raffineries auront la priorité dès la réouverture", selon M. Armstrong.
Par ailleurs, alors que les inquiétudes sur l'abondance des réserves pétrolières aux Etats-Unis hantent toujours le marché, les chiffres hebdomadaires du département américain de l'Energie publiés mercredi seront de nouveau très surveillés.
Selon les analystes de Dow Jones Newswires, il devrait faire état pour la semaine passée d'une légère réduction de 100'000 barils des stocks de brut, tandis que les stocks d'essence et ceux de distillats (gazole et fioul de chauffage) devraient reculer respectivement de 300'000 et 600'000 barils.
rp
(AWP/05 octobre 2010 18h40)
Vers 16H15 GMT (18H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre s'échangeait à 84,07 dollars sur l'InterContinental Exchange de Londres, montant de 79 cents par rapport à la clôture de la veille.
Il avait grimpé lundi jusqu'à 84,41 dollars, son plus haut niveau depuis le 5 mai.
A la même heure, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance montait de 1,09 dollar à 82,56 dollars, après avoir touché 82,82 dollars, son plus fort niveau depuis le 4 août et proche de ses niveaux de mai.
"Les cours continuent de se maintenir au-dessus du seuil des 80 dollars, avec de petits mouvements journaliers principalement liés au dollar", commentait Peter Bassett, analyste de Westhouse Securities.
"Hier (lundi), les prix du brut reculaient à cause d'un renchérissement du dollar, et (mardi), le Brent comme le WTI remontent grâce à un nouvel accès de faiblesse de la monnaie américaine", poursuivait-il.
Le billet vert reculait sensiblement face à l'euro mardi, toujours plombé par les anticipations par le marché de nouvelles mesures d'assouplissement monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui passeraient par des achats d'actifs et donc pèserait sévèrement sur la devise.
Ce scénario apparaît de plus en plus probable aux yeux du marché après des indicateurs mitigés aux Etats-Unis, et se voyait renforcé par des propos tenus lundi par le président de la Fed Ben Bernanke, qui a rappelé que les précédents achats d'actifs par l'institution avaient contribué à soutenir la reprise.
Or, une dépréciation de la monnaie américaine rend plus attractifs les achats de matières premières libellées en dollars, comme le pétrole, pour les investisseurs munis d'autres devises.
Les cours du baril profitaient aussi "de tensions sur l'approvisionnement", relevait quant à lui Addison Armstrong, analyste de Tradition Energy: "la grève des agents du port de Marseille, qui paralyse les terminaux pétroliers de Lavera et Fos-sur-Mer depuis une semaine, "menace d'affecter l'activité des raffineries locales", a-t-il indiqué.
Toujours sur le front de l'offre, un canal dans le port de Houston (Texas, Sud des Etats-Unis), qui permet d'approvisionner les raffineries de la région en brut, a été fermé lundi après un accident "et devrait rester bloqué jusqu'à tard mardi, mais les superpétroliers devant assurer l'approvisionnement de quatre raffineries auront la priorité dès la réouverture", selon M. Armstrong.
Par ailleurs, alors que les inquiétudes sur l'abondance des réserves pétrolières aux Etats-Unis hantent toujours le marché, les chiffres hebdomadaires du département américain de l'Energie publiés mercredi seront de nouveau très surveillés.
Selon les analystes de Dow Jones Newswires, il devrait faire état pour la semaine passée d'une légère réduction de 100'000 barils des stocks de brut, tandis que les stocks d'essence et ceux de distillats (gazole et fioul de chauffage) devraient reculer respectivement de 300'000 et 600'000 barils.
rp
(AWP/05 octobre 2010 18h40)
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