MADRID - Le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero a réclamé mercredi à Caracas "une réponse" à sa demande d'aide pour enquêter sur l'entraînement présumé de membres de l'ETA sur le sol vénézuélien.
"Les déclarations, qui ont donné lieu à polémique, de deux membres présumés de l'ETA constituent pour le gouvernement des indices suffisants pour qu'il y ait une enquête et pour que le gouvenement du Venezuela nous donne une réponse", a-t-il déclaré lors d'une interview en direct à la chaîne de télévision privée espagnole Telecinco
Selon des révélations lundi de la justice espagnole, deux membres présumés de l'organisation séparatiste basque arrêtés la semaine dernière ont déclaré à la police avoir reçu des "cours de formation" en juillet et août 2008 au Venezuela.
"Nous sommes convaincus qu'aucun gouvernement au monde ne donne asile à une bande de terroristes", a-t-il dit. "Mais le problème, c'est qu'aucun terroriste ne puisse se sentir plus ou moins libre dans aucun pays. Pour cela nous avons besoin de coopérer avec tous les gouvernements, y compris celui du Venezuela, pour qu'aucun +etarra+ ne se sente en sécurité, car il sera poursuivi", a-t-il déclaré.
"S'il y en a au Venezuela, nous allons les sortir du Venezuela et si ils ont une quelconque couverture dans quelque domaine que ce soit, ils l'abandonneront; et cela, on l'obtient avec la coopération du gouvernement vénézuelien comme de tous les gouvernements", a-t-il dit.
(©AFP / 06 octobre 2010 22h59)
"Les déclarations, qui ont donné lieu à polémique, de deux membres présumés de l'ETA constituent pour le gouvernement des indices suffisants pour qu'il y ait une enquête et pour que le gouvenement du Venezuela nous donne une réponse", a-t-il déclaré lors d'une interview en direct à la chaîne de télévision privée espagnole Telecinco
Selon des révélations lundi de la justice espagnole, deux membres présumés de l'organisation séparatiste basque arrêtés la semaine dernière ont déclaré à la police avoir reçu des "cours de formation" en juillet et août 2008 au Venezuela.
"Nous sommes convaincus qu'aucun gouvernement au monde ne donne asile à une bande de terroristes", a-t-il dit. "Mais le problème, c'est qu'aucun terroriste ne puisse se sentir plus ou moins libre dans aucun pays. Pour cela nous avons besoin de coopérer avec tous les gouvernements, y compris celui du Venezuela, pour qu'aucun +etarra+ ne se sente en sécurité, car il sera poursuivi", a-t-il déclaré.
"S'il y en a au Venezuela, nous allons les sortir du Venezuela et si ils ont une quelconque couverture dans quelque domaine que ce soit, ils l'abandonneront; et cela, on l'obtient avec la coopération du gouvernement vénézuelien comme de tous les gouvernements", a-t-il dit.
(©AFP / 06 octobre 2010 22h59)