Le contrat de livraison à l’Algérie de systèmes antiaériens S-300 par la Russie a été signé il y a deux ans, a révélé, jeudi 7 octobre, Sergueï Tchemezov, patron de Rostekhnologuii (Russian Technologies), holding russe des hautes technologies. L’armée algérienne a déjà reçu une première livraison de ces systèmes et les deux pays finalisent une seconde livraison. M. Tchemezov n’a pas précisé le nombre d’unités livrées à l’Algérie. Une unité de S-300 contient un maximum de huit missiles.
Ces missiles sont conçus pour la défense des sites sensibles comme les grandes installations industrielles, les centrales nucléaires, les sites administratifs. Ils sont capables de détruire des cibles balistiques aussi bien dans les airs qu’au sol. La dernière version des S-300 peut atteindre un avion ennemi à une distance de 150 km et une altitude de 27 km. L’Algérie pourrait déployer ces systèmes dans l’ouest algérien, autour des installations pétrolières d’Arzew qui seraient particulièrement vulnérables dans le cas d’un conflit avec le Maroc.
L’Iran devait acquérir les mêmes systèmes auprès de la Russsie pour protéger ses réacteurs nucléaires. Mais le contrat, conclu en 2007 pour 800 millions de dollars, a été annulé par Moscou. Le 22 septembre dernier, le président Dmitri Medvedev a interdit, par décret, le transfert à l'Iran de missiles, véhicules blindés, avions de combat, hélicoptères de frappe et bâtiments de guerre en application des sanctions décidées par le Conseil de sécurité de l'Onu.
sonia lyes
Ces missiles sont conçus pour la défense des sites sensibles comme les grandes installations industrielles, les centrales nucléaires, les sites administratifs. Ils sont capables de détruire des cibles balistiques aussi bien dans les airs qu’au sol. La dernière version des S-300 peut atteindre un avion ennemi à une distance de 150 km et une altitude de 27 km. L’Algérie pourrait déployer ces systèmes dans l’ouest algérien, autour des installations pétrolières d’Arzew qui seraient particulièrement vulnérables dans le cas d’un conflit avec le Maroc.
L’Iran devait acquérir les mêmes systèmes auprès de la Russsie pour protéger ses réacteurs nucléaires. Mais le contrat, conclu en 2007 pour 800 millions de dollars, a été annulé par Moscou. Le 22 septembre dernier, le président Dmitri Medvedev a interdit, par décret, le transfert à l'Iran de missiles, véhicules blindés, avions de combat, hélicoptères de frappe et bâtiments de guerre en application des sanctions décidées par le Conseil de sécurité de l'Onu.
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