Le polisario, un danger pour la stabilité de la région (Pdt de l'ESISC)
New York (Nations Unies), 07/10/10 - Le polisario est un danger pour la stabilité régionale, a estimé, mercredi à New York, Claude Moniquet, président de l'European strategic intelligence and security Center (ESISC).
"D'une part, le polisario présente un danger pour l'ensemble de la région. D'autre part, il apparait plus que jamais incapable de se réformer", a averti cet expert lors des débats de la quatrième commission de l'Assemblée générale de l'ONU.
Pour M. Moniquet, il ne fait aucun doute que "l'isolement et l'absence de légitimité populaire de la direction du polisario, combinés à l'influence néfaste de l'Algérie, expliquent en grande partie l'impasse" dans laquelle se trouve la question du Sahara. "Le polisario apparait aujourd'hui comme le principal obstacle à la résolution de ce conflit", a relevé l'intervenant.
Revenant sur l'évolution de la menace terroriste dans la région, il a rappelé que l'activité terroriste, "qui reste importante au nord-est de l'Algérie, s'est également déplacée vers le sud et le Sahel profitant, entre autres, de la porosité des Etats".
Cette mutation de la menace terroriste donne au conflit du Sahara, localisé en plein coeur de cette zone d'instabilité, "une dimension toute particulière, en faisant désormais de ce différend un enjeu de sécurité majeur", a-t-il estimé, soulignant que le polisario demeure une source de préoccupation, qui interpelle la communauté internationale. Ce mouvement séparatiste, a-t-il dit, se sert de la situation actuelle pour poursuivre sa politique autoritaire et clientéliste.
Les liens établis par certains Etats entre l'impasse dans laquelle se trouve la question du Sahara et le développement du phénomène terroriste dans le Sahel "plaident en faveur d'une plus grande implication de la communauté internationale", a-t-il conclu.
MAP
New York (Nations Unies), 07/10/10 - Le polisario est un danger pour la stabilité régionale, a estimé, mercredi à New York, Claude Moniquet, président de l'European strategic intelligence and security Center (ESISC).
"D'une part, le polisario présente un danger pour l'ensemble de la région. D'autre part, il apparait plus que jamais incapable de se réformer", a averti cet expert lors des débats de la quatrième commission de l'Assemblée générale de l'ONU.
Pour M. Moniquet, il ne fait aucun doute que "l'isolement et l'absence de légitimité populaire de la direction du polisario, combinés à l'influence néfaste de l'Algérie, expliquent en grande partie l'impasse" dans laquelle se trouve la question du Sahara. "Le polisario apparait aujourd'hui comme le principal obstacle à la résolution de ce conflit", a relevé l'intervenant.
Revenant sur l'évolution de la menace terroriste dans la région, il a rappelé que l'activité terroriste, "qui reste importante au nord-est de l'Algérie, s'est également déplacée vers le sud et le Sahel profitant, entre autres, de la porosité des Etats".
Cette mutation de la menace terroriste donne au conflit du Sahara, localisé en plein coeur de cette zone d'instabilité, "une dimension toute particulière, en faisant désormais de ce différend un enjeu de sécurité majeur", a-t-il estimé, soulignant que le polisario demeure une source de préoccupation, qui interpelle la communauté internationale. Ce mouvement séparatiste, a-t-il dit, se sert de la situation actuelle pour poursuivre sa politique autoritaire et clientéliste.
Les liens établis par certains Etats entre l'impasse dans laquelle se trouve la question du Sahara et le développement du phénomène terroriste dans le Sahel "plaident en faveur d'une plus grande implication de la communauté internationale", a-t-il conclu.
MAP
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