L'agrément donné par le Maroc et l'Espagne pour leurs nouveaux ambassadeurs respectifs - Ahmedou Ould Souilem et Alberto Navarro - illustre le renouveau des relations entre les deux pays.
Ahmedou Ould Souilem, le nouvel ambassadeur du Maroc à Madrid, devrait enfin rejoindre son poste dans les prochains jours. La désignation de cet ancien responsable du Polisario, désormais rallié au royaume chérifien, dans un pays où l’opinion, de droite comme de gauche, reste largement acquise à l’indépendance de l’ancienne colonie espagnole a passablement embarrassé le gouvernement socialiste, qui a longuement tardé à donner son agrément. Une fois ce dernier acquis, en juin, ce fut au tour du Palais royal marocain de prendre son temps pour munir son ambassadeur de ses lettres de représentation. C’est chose faite depuis fin septembre.
Au même moment, Rabat a donné son accord au nouvel ambassadeur espagnol, Alberto Navarro. Ces gestes de bonne volonté réciproques, qui mettent fin à une longue période de quasi-gel diplomatique entre les deux pays, ne sont pas sans lien avec la rencontre, mi-septembre à New York, entre le roi Mohammed VI et José Luis Zapatero, le président du gouvernement espagnol.
Jeune Afrique
Ahmedou Ould Souilem, le nouvel ambassadeur du Maroc à Madrid, devrait enfin rejoindre son poste dans les prochains jours. La désignation de cet ancien responsable du Polisario, désormais rallié au royaume chérifien, dans un pays où l’opinion, de droite comme de gauche, reste largement acquise à l’indépendance de l’ancienne colonie espagnole a passablement embarrassé le gouvernement socialiste, qui a longuement tardé à donner son agrément. Une fois ce dernier acquis, en juin, ce fut au tour du Palais royal marocain de prendre son temps pour munir son ambassadeur de ses lettres de représentation. C’est chose faite depuis fin septembre.
Au même moment, Rabat a donné son accord au nouvel ambassadeur espagnol, Alberto Navarro. Ces gestes de bonne volonté réciproques, qui mettent fin à une longue période de quasi-gel diplomatique entre les deux pays, ne sont pas sans lien avec la rencontre, mi-septembre à New York, entre le roi Mohammed VI et José Luis Zapatero, le président du gouvernement espagnol.
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