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C’est ce que préconise le rabbin israélien Ari Shvat, un expert de la Halacha (stricte tradition juive) dans une étude publiée par le journal Yédiot Aharonotde lundi dernier.
Cette étude, intitulée «Sexe illicite pour le bien de la sécurité nationale», d’abord publiée par la revue Tehumin, est éditée par l'Institut Tzomet du Goush Etzion, un bloc d'implantations de juifs extrémistes du sud de la Cisjordanie.
Cette étude - allez savoir pourquoi ! - ne concerne que les agents féminins du Mossad, le service israélien de sécurité extérieure.
Que dit ce religieux ?
Eh bien que c’est «casher» (hallal) pour les agents de sexe féminin du Mossad, pour peu qu’elles soient jeunes et belles, de séduire ou d'être amenées à avoir des relations sexuelles avec des «terroristes» afin d'obtenir des informations vitales ou de permettre leur arrestation.
L'étude, dont il est l’auteur, cite en exemple divers cas mentionnés dans la Bible ! Mieux, indique-t-il, cette relation sexuelle avec un ennemi mâle est conforme aux commandements du judaïsme. Prévenant, notre homme de religion précise qu’«il vaut mieux confier de telles missions à des femmes licencieuses» ! Et dans le cas où ces séductrices seraient mariées, dit encore l'étude, il est préférable pour leurs époux de divorcer, quitte à se remarier ensuite avec ces aventurières. Bah, si c’est «cacher»… !
Le non-dit de cette étude saute aux yeux : l’Arabe, souvent perçu par le discours officiel israélien comme un «terroriste potentiel», est un homme qui ne peut résister aux charmes d’une belle blonde ou d’une belle brune. Munies de faux papiers de nationalité européenne ou américaine, ces belles dames peuvent donc rendre service.
D’ailleurs le Mossad, qui agit en toute impunité, est coutumier de ce genre de méthode. Le 20 janvier dernier, des agents israéliens dont une femme, munis de passeports britanniques, allemands et irlandais, n’ont-ils pas assassiné dans un hôtel d’Abou Dhabi Mahmoud el-Mahboub, un cadre du Hamas palestinien, avant de quitter tranquillement les Emirats arabes unis ?
Quoi qu’il en soit, les services de sécurité arabes sont prévenus. Attention aux Mata- Hari israéliennes qui, pour l’occasion, vont certainement agir pour approcher les beaux agents moustachus des pays du Proche-Orient afin de leur extorquer des informations dans les conditions que l’on peut deviner.
Quant aux concernées, les femmes israéliennes, qu’en pensent-elles ?Le moins qu’on puisse dire est que ce rabbin et ses semblables les considèrent comme des moins que rien. Autrement pourquoi les inciter pieusement à faire commerce de leur corps avec un moustachu ou un barbu «ennemi» pour la bonne cause ?
Et l’armée israélienne, si prompte à hurler dès lors qu’elle est pointée du doigt par les médias pour ses exactions contre les Palestiniens, observe également un silence quasi religieux. Il en est de même de ces intellectuels français et européens pro-israéliens prompts également à monter au créneau pour pourfendre ceux qui dénoncent la répression contre les Palestiniens et la colonisation de leurs terres.
Bien évidemment, une telle affaire est du pain «hallal» pour les islamistes-salafistes et leurs relais dans les médias arabes. Ils ne manqueront pas l’occasion de l’exploiter, or il ne faut pas oublier que sur ce plan, ils ne sont pas tout blancs !
Il suffit de rappeler que durant les années 90, la quasi-majorité des oulémas et penseurs islamistes du monde arabe regardaient ailleurs quand les hordes du GIA violaient impunément des Algériennes (avant de les égorger) ou se livraient à la pratique du «mariage licite» (zaouadj al-moutâa), et ce, quand d’autres grands penseurs connus, régulièrement invités sur les plateaux télé ou complaisamment interviewés par certains journaux, légitimaient ces viols au nom du djihad.
Par Hassane Zerrouky, Le Soir
Cette étude, intitulée «Sexe illicite pour le bien de la sécurité nationale», d’abord publiée par la revue Tehumin, est éditée par l'Institut Tzomet du Goush Etzion, un bloc d'implantations de juifs extrémistes du sud de la Cisjordanie.
Cette étude - allez savoir pourquoi ! - ne concerne que les agents féminins du Mossad, le service israélien de sécurité extérieure.
Que dit ce religieux ?
Eh bien que c’est «casher» (hallal) pour les agents de sexe féminin du Mossad, pour peu qu’elles soient jeunes et belles, de séduire ou d'être amenées à avoir des relations sexuelles avec des «terroristes» afin d'obtenir des informations vitales ou de permettre leur arrestation.
L'étude, dont il est l’auteur, cite en exemple divers cas mentionnés dans la Bible ! Mieux, indique-t-il, cette relation sexuelle avec un ennemi mâle est conforme aux commandements du judaïsme. Prévenant, notre homme de religion précise qu’«il vaut mieux confier de telles missions à des femmes licencieuses» ! Et dans le cas où ces séductrices seraient mariées, dit encore l'étude, il est préférable pour leurs époux de divorcer, quitte à se remarier ensuite avec ces aventurières. Bah, si c’est «cacher»… !
Le non-dit de cette étude saute aux yeux : l’Arabe, souvent perçu par le discours officiel israélien comme un «terroriste potentiel», est un homme qui ne peut résister aux charmes d’une belle blonde ou d’une belle brune. Munies de faux papiers de nationalité européenne ou américaine, ces belles dames peuvent donc rendre service.
D’ailleurs le Mossad, qui agit en toute impunité, est coutumier de ce genre de méthode. Le 20 janvier dernier, des agents israéliens dont une femme, munis de passeports britanniques, allemands et irlandais, n’ont-ils pas assassiné dans un hôtel d’Abou Dhabi Mahmoud el-Mahboub, un cadre du Hamas palestinien, avant de quitter tranquillement les Emirats arabes unis ?
Quoi qu’il en soit, les services de sécurité arabes sont prévenus. Attention aux Mata- Hari israéliennes qui, pour l’occasion, vont certainement agir pour approcher les beaux agents moustachus des pays du Proche-Orient afin de leur extorquer des informations dans les conditions que l’on peut deviner.
Quant aux concernées, les femmes israéliennes, qu’en pensent-elles ?Le moins qu’on puisse dire est que ce rabbin et ses semblables les considèrent comme des moins que rien. Autrement pourquoi les inciter pieusement à faire commerce de leur corps avec un moustachu ou un barbu «ennemi» pour la bonne cause ?
Et l’armée israélienne, si prompte à hurler dès lors qu’elle est pointée du doigt par les médias pour ses exactions contre les Palestiniens, observe également un silence quasi religieux. Il en est de même de ces intellectuels français et européens pro-israéliens prompts également à monter au créneau pour pourfendre ceux qui dénoncent la répression contre les Palestiniens et la colonisation de leurs terres.
Bien évidemment, une telle affaire est du pain «hallal» pour les islamistes-salafistes et leurs relais dans les médias arabes. Ils ne manqueront pas l’occasion de l’exploiter, or il ne faut pas oublier que sur ce plan, ils ne sont pas tout blancs !
Il suffit de rappeler que durant les années 90, la quasi-majorité des oulémas et penseurs islamistes du monde arabe regardaient ailleurs quand les hordes du GIA violaient impunément des Algériennes (avant de les égorger) ou se livraient à la pratique du «mariage licite» (zaouadj al-moutâa), et ce, quand d’autres grands penseurs connus, régulièrement invités sur les plateaux télé ou complaisamment interviewés par certains journaux, légitimaient ces viols au nom du djihad.
Par Hassane Zerrouky, Le Soir