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Djezzy :Le gouvernement a-t-il une stratégie ?

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  • Djezzy :Le gouvernement a-t-il une stratégie ?

    Les autorités algériennes réaffirment qu’elles ne reconnaissent que les Egyptiens comme interlocuteurs sur le dossier Djezzy. Le bras de fer est désormais engagé entre le géant russo-norvégien Vimpelcom, OTH et le gouvernement algérien. De quel plan se prévaut ce dernier pour défendre au mieux les intérêts nationaux ?


    L’affaire Djezzy prend des allures de film à suspense. L’entrée en scène des Russes dans cette intrigue politico-économique semble mener à l’impasse. Pendant que le patron du géant russo-norvégien, Vimpelcom, espère tirer les dividendes de sa nouvelle acquisition, le gouvernement algérien se montre intraitable.Le numéro un de la société russe, Alexander Izosimov, a souligné jeudi à l’agence Dow Jones que les autorités algériennes ont la ferme intention de «nationaliser» la filiale locale d’Orascom Telecom Holding (OTH).
    Vimpelcom espère tenir lieu de troisième acteur du bras de fer entre le magnat égyptien des télécoms, Naguib Sawiris, et le gouvernement algérien. «Nous avons rencontré tous les principaux décideurs et exprimé notre point de vue, c’est-à-dire que nous aimerions rester et diriger l’entreprise», a expliqué le chef du groupe russo-norvégien.
    Il laisse néanmoins ouverte l’éventualité de revendre Djezzy à l’Etat algérien, sans donner, cette fois-ci, un prix exact de la transaction. «Si le gouvernement insiste, nous allons vendre, mais seulement si le prix est juste», a-t-il ajouté. Le patron de Vimpelcom prédit une issue «rapide» des négociations. «Il m’a semblé que le dialogue ne va pas être long», a dit M. Izosimov, refusant de donner une échéance précise.
    Des indices portent à croire que l’attitude des managers russes agace grandement Alger. Dans une déclaration à El Watan, reprise vendredi, une source gouvernementale ayant requis l’anonymat souligne qu’«il n’est pas question que l’Algérie négocie le dossier Djezzy avec les Russes, nous (le gouvernement, ndlr) ne parlerons qu’avec les Egyptiens».
    Et c’est ce moment précis que la Banque d’Algérie choisit de rendre publique sa demande à Orascom Telecom Algérie (OTA) de compensations financières de l’ordre de 193 millions de dollars pour viol des règles du transfert de devises. La Banque d’Algérie compte, selon l’agence Reuters, entreprendre une action en justice contre Djezzy.
    Cette amende viendrait ainsi s’ajouter au redressement de 230 millions de dollars (17 milliards de dinars) qui a été notifié à Djezzy par la Direction des grandes entreprises des impôts (DGE). Dans ce feuilleton à tiroirs, la démarche du redoutable businessman égyptien, Naguib Sawiris, n’est pas dénuée de calculs tactiques. Il a ainsi affirmé à la presse égyptienne qu’il respectait le vœu du gouvernement algérien de racheter Djezzy et que la Russie est certainement plus habilitée à démêler ce problème que l’Egypte. Il a précisé, dans la foulée, que la revente d’OTA était bien inférieure à sa valeur mais que les «mauvaises conditions» l’ont contraint à accepter ce deal.
    Parsemé de complications inattendues, de coups de bluff et d’erreurs tactiques, l’épilogue de cette affaire est une nouvelle fois différé. Les erreurs stratégiques ont été nombreuses et l’Etat algérien s’est manifestement fait piéger. Dans un moment d’égarement, les responsables algériens n’ont pas réagi face aux tractations entre l’ancien patron d’Orascom et Vimpelcom. Si les autorités algériennes étaient en position de force face à un Sawiris criblé de dettes, la situation semble différente avec les investisseurs russes, qui n’ont pas hésité à réclamer 7,8 milliards de dollars pour la cession de leurs actifs.
    Les responsables algériens espèrent désormais rectifier le tir. Il est aujourd’hui admis que le président russe a quitté Alger sans avoir de garanties sur l’acquisition d’OTA par Vimpelcom. L’agence Reuters souligne que pendant le voyage vers Moscou, Dmitri Medvedev a souligné avoir déclaré aux autorités algériennes qu’«il y a des préoccupations qui doivent être résolues» en ce qui concerne l’unité Orascom.Dans le but d’éviter un scénario similaire à la cession de la cimenterie Orascom, qui avait bénéficié de financements publics algériens, au groupe français Lafarge, le gouvernement algérien se retrouve dans un imbroglio juridique dont l’issue paraît, pour l’instant, incertaine.

    Elwatan.
    عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

  • #2
    la technologie des telephone portable est entre les maisn d'une seule personne. ni les russe ni les americains sont capable de faire pareil sinon les europeens et les asiatique auront créer leurs propres systéme...
    donc si l'algerie l'enleve des égyptiens qui ne sont boite drapeau pour le donner au autres c'est comme l'enlever de sa main droite pour le remetre a sa main gauche moussa el haj haj moussa...
    c'est finit pour le bloque de l'EST il n'ont pas pu créer leur propre microprocesseur ils doivent s'incliner et attendre le veritable propriétaire de la technologie si il le veut de leurs accorder un ou deux petit portable....

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