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Bernard Kouchner se dit humilié, est-ce une surprise ?

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  • Bernard Kouchner se dit humilié, est-ce une surprise ?

    Même s’il considère avoir été humilié par ses collègues du pouvoir en place, Kouchner persiste et signe dans un communiqué publié mercredi où il rappelle «sa loyauté et sa sincérité» envers le locataire de l’Elysée. Est-ce une dernière tentative désespérée de se faire une place au prochain gouvernement ? Apparemment peine perdue, à gauche comme à droite, le rejet du french doctor semble consommé.

    «Ayant pris connaissance d’informations de presse concernant mes relations avec l’Elysée, je souhaite réaffirmer que mes rapports avec le chef de l’Etat ont toujours été empreints de loyauté et de sincérité.» Ce sont les termes du communiqué de Kouchner diffusé jeudi et qui se voulaient répondre à des révélations de RTL et du Nouvel Observateur. L’hebdomadaire français révélait, en effet, le contenu d’une lettre de «démission» (que le journal aurait eue entre les mains) et qu’aurait adressée Kouchner, le 25 août dernier, directement au président.

    Dans cette lettre manuscrite, Bernard Kouchner se dit blessé par les humiliations qu’il subit de la part de conseillers de Sarkozy et aurait, par ailleurs, pris acte de «l’inflexion sécuritaire» et «la fin de l’ouverture à gauche» lancée par le président au début de son mandat.

    Aucun des membres du staff qui se sont exprimés à la suite de ces révélations n’a remis en cause le contenu de cette lettre, mais ils se sont tous focalisés sur le fait qu’il ne s’est pas du tout agi de lettre de «démission». Cependant, pourquoi cette lettre (de démission ou pas) précisément maintenant, alors que tous les commentateurs donnent Kouchner non reconductible au prochain gouvernement qui devra être mis en place avant la fin de cette année ? C’est sans doute, justement, parce qu’il se sait partant qu’il tente de justifier son bilan par les «humiliations à son égard de conseillers». Ce n’est en effet un secret pour personne que Kouchner n’a jamais eu la main sur tous les dossiers importants des affaires étrangères.

    Outre le fait que conformément d’ailleurs à la Constitution, la politique étrangère était du ressort du président, c’est à la multitude de conseillers qui l’entouraient que l’application de cette politique a été confiée par leur chef : la politique africaine a été confiée à Robert Bourgi et à Claude Guéant, ce dernier étant en plus en charge du Moyen- Orient. Jean-David Levitte, autre conseiller diplomatique, faisait beaucoup plus que son titre ne l’indique : il était le maître d’œuvre de la politique extérieure de Sarkozy.

    Quant à Henri Guaino, Sarkozy lui confia le dossier le plus sensible et celui auquel il tient par-dessus tout, parce que c’est sa création «l’Union pour la Méditerranée» (UPM). Kouchner a même été déchargé de certaines relations bilatérales, entre autres, et ce n’est pas la moindre, celle qui lie l’Algérie à la France : un dossier trop sensible pour être confié à ce bouillant ministre qui s’est permis, au nom de son «fameux droit d’ingérence» et au mépris de toute correction diplomatique, de déclarer dans une interview en février dernier au Journal du Dimanche estimer «que la relation entre la France et l’Algérie sera peut-être plus simple lorsque la génération de l’indépendance algérienne ne sera plus au pouvoir» !

    Dépouillé de toutes ses prérogatives, Kouchner apparaît donc, depuis quelques mois déjà, comme l’alibi de l’ouverture. Son communiqué de jeudi assombrit davantage le profil du docteur de «l’humanitaire». Il y déclare en effet en direction du chef de l’Etat : «Je reste pleinement engagé dans la mise en œuvre de la politique étrangère de la France, telle que définie par le président de la République, conformément à la pratique institutionnelle de la Ve république.»

    Celui qui s’est déclaré humilié, qui ne fera pas partie du prochain gouvernement, oublie, toute honte bue, cette humiliation et se déclare prêt à poursuivre son allégeance, pourvu que l’on pense à lui, même pour un strapontin que certains disent avoir été trouvé par Sarkozy : «défenseur des droits», une création bien peu crédible pour un homme qui ne l’a jamais été.

    Par Khadidja Baba-Ahmed, Le Soir

  • #2
    Celui qui s’est déclaré humilié, qui ne fera pas partie du prochain gouvernement, oublie, toute honte bue, cette humiliation et se déclare prêt à poursuivre son allégeance, pourvu que l’on pense à lui, même pour un strapontin que certains disent avoir été trouvé par Sarkozy : «défenseur des droits», une création bien peu crédible pour un homme qui ne l’a jamais été.
    humilié lui ? je n y crois pas une seconde pour l"étre il faut avoir des états d"ames mais ce charlatan en est dépourvu!
    il mange à tous les rateliers et les droits de l homme c'est une imposture car en réalité il s assoit dessus, pour preuve son histoire avec total en birmanie!
    au prochain remaniement meme si on lui propose le ministére de la chasse aux roms il dirait pas non !
    "En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (G. Orwell)

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