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Universités : Pourquoi l’Algérie est-elle parmi les derniers de la classe ?

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  • Universités : Pourquoi l’Algérie est-elle parmi les derniers de la classe ?

    Classements mondiaux des universités

    le 10.10.10 | 03h00 3 réactions
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    Pourquoi les universités algériennes sont-elles si mauvaises dans les classements mondiaux, à l’image du prestigieux et très influent palmarès pékinois Shanghai ?


    «Il est impératif de s’adapter aux critères d’évaluation et de classement universels», a plaidé, la semaine dernière, le professeur Hamouli de la direction de la recherche scientifique, qui analysait les causes de nos mauvais classements.
    Ce responsable, qui animait une communication lors des assises nationales de mathématiques qu’a abrité l’université de Béjaïa, a affirmé que «ce classement de Shanghai était, certes, critiquable, mais puisqu’on ne pouvait changer les indicateurs, il valait mieux nous adapter».
    L’université algérienne doit se conformer aux standards internationaux pour pouvoir gagner des places. Pour ce faire, nos universités devront désormais améliorer leurs performances sous tous leurs aspects pour pouvoir gagner des places sur le classement Shanghai. Le classement établi, depuis 2003, par l’université chinoise de Jiao-Tong de Shanghai se base sur des critères tels le nombre de publications dans deux revues scientifiques et le nombre de prix Nobel attribués aux étudiants et aux équipes pédagogiques.
    «La nouvelle stratégie vise désormais à accroître la visibilité du travail de nos universités et chercheurs», prône M. Sellami, directeur de la programmation de la recherche, de l’évaluation et de la prospective au ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
    Aux yeux de ce responsable, «beaucoup de travaux de nos chercheurs et universitaires ne sont pas visibles». Cap donc sur la mise en place d’instruments de communication efficaces. Pour ce faire, un portail web est en projet pour y mettre toute la production. Aussi, pour améliorer la communication, une cyber-infrastructure sera mise en place à travers le réseau ARN. «L’Algérie compte 880 laboratoires de recherche qui comptabilisent, en 2010, 23 119 publications internationales», se félicite le professeur Hafid Aourag, directeur de la recherche scientifique et du développement technologique.
    Mais ce que ne précise pas le professeur Aourag – et c’est ce qui compte le plus dans le classement Shanghai – c’est le nombre de publications éditées dans une revue britannique, notamment Nature, ou américaine, Science Magazine. Aucune mention non plus sur le nombre d’articles indexés dans l’analyse bibliométrique de la base de downnées internationale Scopus de Elsevier.
    La première faculté algérienne à figurer dans le classement Shanghai d’août 2010 est l’université Aboubakr Belkaïd de Tlemcen, qui vient au 3509e rang.
    L’Algérie loin derrière l’Égypte et le Maroc
    Elle est loin derrière la première université américaine du Caire (Egypte), qui occupe la 466e place. L’université de Tlemcen arrive aussi derrière la marocaine Cadi Ayyad University, classée 1359e. 23 universités algériennes (sur 46) viennent avant leurs homologues tunisiennes. L’université de Sousse, la première en Tunisie, arrive à la… 6719e place. L’Algérie peut donc se targuer de faire mieux que la Tunisie, mais est-ce suffisant ? Loin s’en faut. Il ne suffit pas de publier, encore faut-il le faire sur des canaux reconnus mondialement.
    Premier critère d’adaptation : mieux vaut publier en anglais. «Les universités anglophones seraient favorisées.
    Les revues francophones ne seraient pas mieux prises en compte», observe M. Hamouli. Même s’il est devenu souhaitable, dans certains secteurs scientifiques, de publier dans une revue britannique ou américaine, la promotion de travaux se fait également lors de conférences ou dans des revues non anglo-saxonnes, et ce, pour des raisons multiples (coût, accessibilité, pertinence, impact, etc.).
    Il faut donc vite s’adapter à ce classement chinois. «L’Arabie Saoudite alloue jusqu’à 70 000 dollars de prime d’encouragement à tout chercheur saoudien qui publierait dans le Web Of science», révèle M. Hamouli, comme pour montrer un bon exemple d’encouragement.
    Autre inconvénient : la recherche en Algérie se fait davantage dans les instituts de recherche que dans les universités et/ou lorsqu’elle se fait au sein d’unités mixtes (et complexes pour les outils de recherche) associant une université à plusieurs instituts de recherche, la paternité des publications qui en sont issues n’est pas toujours mise en avant de façon clairement reconnaissable. On peut donc raisonnablement penser que le nombre de citations prises en compte pour chacune de nos universités est très faible. D’où le scepticisme de certains à voir le projet du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de faire émerger 12 pôles d’excellence pour pouvoir améliorer les possibilités de glaner des places au palmarès.
    Le classement Shanghai ne favorise pas les universités, centres de recherche ou écoles travaillant en réseau, comme c’est l’objectif escompté à travers la création de pôles d’excellence. Il y a donc un gros travail de communication à faire pour rendre visibles les travaux qui seront menés dans le cadre des projets prévus par les 34 programmes nationaux de recherche et autres programmes de coopération internationale. Autre point à améliorer : l’attractivité de nos universités. Pour cela, des bourses sont prévues pour attirer les chercheurs et thésards algériens établis à l’étranger. Aussi, la direction de la recherche scientifique annonce un plan visant à «recruter 3000 chercheurs d’ici à 2012». «L’objectif du secteur de la recherche, qui est doté de 100 milliards de dinars de budget quinquennal, vise l’implication de plus de 28 000 enseignants-chercheurs aux côtés de 4500 chercheurs permanents à l’horizon 2012», s’enthousiasme la direction de la recherche.
    Le financement est conséquent, l’élément humain sera renforcé, mais est-ce pour autant que la qualité y sera ? Pas si sûr. M. Sellami prône, en tout cas, la promotion «d’un label de qualité scientifique universellement reconnu». Il est vrai que l’entrée pour tous à l’université a fait des dégâts. Parce que la sélection qui ne se fait pas à l’entrée doit se faire bien après. Le rapport nombre d’entrées/nombre de doctorants pénalise considérablement l’université algérienne. La permission donnée à un très grand nombre d’élèves d’entrer à l’université quand autant en sort sans diplôme et sans emploi a montré ses limites.


    Cherif Lahdiri

  • #2
    Le classement égyptien est faux puisque c'est une unniversité americaine qui est en tête , et pas egyptienne !

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    • #3
      Pour le problème de l'université, il faut remercier mr Benbouzid, depuis qu'il est ministre de l'éducation, le niveau ne cesse de baisser, les nouveau Bachelier arrive à l'université avec un niveau catastrophique dans tous les domaines.

      Si je prends le cas de ceux qui font des études techniques, ils ne maitrisent pas la langue de l'enseignement ( le français), ne connaisse pas les rudiment de l'anglais, mais ont aussi des lacunes en math, physique, chimie et dans des notions vraiment de base.

      vous me direz parce qu'il font leur études en arabe, je vous dirait que les premier arabisant sont nés en 1966, et tous ceux nés après 1970 sont arabisants, et pourtant ils ont étudié en français et n'ont pas eu de problème, on ne leur a pas demandé de faire des test dans le ccf pour pouvoir terminer leurs études en France


      Avant l'ère Benbouzid, les étudiants algériens aller à l'étranger et réussissait leurs études même si ils étaient moyens, maintenant il n'y a que les meilleurs qui réussissent.


      Merci encore mr Benbouzid, vous avez fait du bon travail
      All we are saying is give peace a chance. John Lennon.

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      • #4
        sans vouloir dénigrer ou autres ,avec les amis algériens que j'ai ici.Il y a beaucoup d'université en Algérie par rapport au Maroc ,mais le niveau soit en math ,ou généralement dans les matières scientifiques (que j'ai pu faire ,je ne sais pas dans les autres disciplines) n'est pas top.

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        • #5
          Pour le problème de l'université, il faut remercier mr Benbouzid, depuis qu'il est ministre de l'éducation, le niveau ne cesse de baisser, les nouveau Bachelier arrive à l'université avec un niveau catastrophique dans tous les domaines.

          Si je prends le cas de ceux qui font des études techniques, ils ne maitrisent pas la langue de l'enseignement ( le français), ne connaisse pas les rudiment de l'anglais, mais ont aussi des lacunes en math, physique, chimie et dans des notions vraiment de base.

          vous me direz parce qu'il font leur études en arabe, je vous dirait que les premier arabisant sont nés en 1966, et tous ceux nés après 1970 sont arabisants, et pourtant ils ont étudié en français et n'ont pas eu de problème, on ne leur a pas demandé de faire des test dans le ccf pour pouvoir terminer leurs études en France


          Avant l'ère Benbouzid, les étudiants algériens aller à l'étranger et réussissait leurs études même si ils étaient moyens, maintenant il n'y a que les meilleurs qui réussissent.


          Merci encore mr Benbouzid, vous avez fait du bon travail
          exactement, mot à mot, lettre par lettre ce que je pense et ne cesse de répéter!

          Ben Bouzid, c'est lui qu'on devrait remercier, jour et nuit et surtout l'applaudir quand il ose venir nous annoncer avec tout son sang froid: " ..wa el hamdoullillah, on a pu réaliser les meilleurs résultats, jamais acquis depuis l’indépendance, grace à nos réformes.."

          Merci Mr le ministre, c'est grâce à vous oui..tout ce que subit l'enseignement est GRACE à vous et surtout tout ce que va subir l'Algérie d'ici peu d'années est GRACE à vous Mr le ministre, vous qui collez au poste depuis 1994 ( du jamais vu) .

          baraka allahou fik !!
          Dernière modification par absente, 10 octobre 2010, 23h30.

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          • #6
            ben bouzid c'est un salop et tout ce que vous voulez je suis d'accord a 200%
            mais c'est pas lui qui contrôle les universités, son travail s'arrête au lycée
            le problèmes des univ algériennes, c'est l'anarchie , les profs font ce qu'ils veulent, 2000 personne sur un amphille, les classes toute salles, le directeur jamais présent, ...
            faut pas se voiler la face, quand on éradiquera l'anarchie et la ma3rifa, tout s'arrangera et les universités algérienne redeviendront leadeur en Afrique

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            • #7
              cherry, c'est la stabilité ça voyons, comme ça demain un jeune né en 94 ne sera pas perturbé dans sa scolarité, il ne connait que benbouzid lui et ne veut pas changer, tu veux changer de prof en milieu d'année toi? eh ben en Algérie on veut pas changer de ministre au milieu d'une vie.

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              • #8
                l'anarchie ravage les universités je suis d'accord, un système archaïque nous est imposé, des profs qui ne font qu'à leur tête ( on se venge des étudiants, va comprendre pourquoi) oui je parle bien de vengeance, puisque à les entendre parler, avec un tel vocabulaire, c'est à croire qu'on leur a tué quelqu'un de leur famille.

                d'autres des flemmards
                je me souviens très bien de notre prof de chimie analytique, qui s'absentait pendant des mois, et revenait pour faire le trimestre en un temps record, avec des dizaines de polycopier chaque séance, c'était du chinois, on avait tous des notes éliminatoires toute l'année, heureusement que le TP étaient là pour récompenser un peu cette catastrophe ( le chargé de TP était un autre prof pour préciser)
                l'après midi pendant les TD, il nous disait, mais pourquoi vous venez? enass nà cette heure dir la sieste

                et oui oui, oui ouiiiiiiiiiiiiiiiiii elma3rifa daret fina hala..ya yemma, tchouf b3inek, et tu te la boucle!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! :22:
                Dernière modification par absente, 11 octobre 2010, 14h13.

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                • #9
                  Pfff tout ça parceque t'as vécu ça cherry!!

                  L'université fonctionne comme le pays (administration, entreprises etc..).

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                  • #10
                    Envoyé par Fay-control
                    2000 personneS sur un amphille, les classes toute salles, le directeur jamais présent, ...
                    Je n'ai pas compris .

                    Commentaire


                    • #11
                      Fay-Control: 2000 personneS sur un amphille, les classes toute salles, le directeur jamais présent, ...
                      je comprends parfaitement, et vu ce que je vois en rouge, je te crois!!

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                      • #12
                        oui ayoub le maroc est un état démocratique, ou tout les gens vivent en harmonie et tout le monde s'aiment, et ou les universités sont classé parmi les premières au monde
                        d'ailleurs il n'ya jamais eu de problèmes au royaume enchanté du maroc

                        tu me l'a déja dit avant merci

                        nous on préfère dire ce qu'il se passe en Algérie, si vous préférez garder votre misère secrète c'est votre problème mais on connait tous la vérité

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                        • #13
                          pourquoi nous sommes les derniers de la classe ? parce que notre ministre de l'éducation nationale est nul et intouchable :22:

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                          • #14
                            Vérité
                            " Trois sortes de gens disent la vérité : les sots, les enfants et les ivrognes. "
                            Proverbe Allemand
                            Dernière modification par tina6, 19 décembre 2010, 10h23.

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                            • #15
                              tina6

                              Le probleme est que le ministère de l'éducation national est infiltré par les islamistes

                              Commentaire

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