Tweet
Hier encore, les ports français étaient en grande partie bloqués par différents mouvements sociaux, notamment à Marseille (sud-est de la France).
La grève sur les terminaux pétroliers dure depuis deux semaines et suscite des craintes de pénuries de carburant d’ici dix jours.
La grève sur les terminaux pétroliers, sur le port de Marseille, lancée il y a une quinzaine de jours contre la mise sur pied d’une filiale pour les gérer dans le cadre de la réforme portuaire, obligeait 50 navires à stationner dans la rade.
Jean-Louis Schilansky, président de l’Union française des industries pétrolières (UFIP), cité par l’AFP, a qualifié la situation de «très préoccupante». «On pourrait avoir des problèmes d’approvisionnement en carburants dans le sud-est de la France, prévient-il, vers le 20 octobre.»
Selon Marfret, un transporteur maritime, l’activité avec le Maghreb est presque stoppée.Troisième armateur mondial, CMA-CGM, établi à Marseille, a estimé qu’il va «restreindre ses escales au port de Marseille à destination du Nord-Afrique, avec une seule escale au lieu de cinq».L’Algérie est le deuxième plus important client du port de Marseille.
De nombreuses stations-service de Corse étaient «à sec» après avoir été prises d’assaut, la veille, à la suite d’une livraison de gasoil venu de Sardaigne pour juguler les effets de la grève à Marseille. D’autres ports français étaient affectés, ce week-end, par des contestations sociales. Au Havre, les terminaux à conteneurs, principale activité du port, ne fonctionnaient pas et ne devraient pas reprendre aujourd’hui, en raison d’une grève des dockers. Ces derniers réclament une retraite anticipée au titre de la pénibilité.
En revanche, le trafic pétrolier et trans-Manche n’était pas touché.A Rouen, la protestation concerne principalement les terminaux de conteneurs mais les vracs (céréales et produits pétroliers), principaux trafics de la place, n’étaient pas touchés.
Initialement prévus pour ce week-end, plusieurs de ces mouvements pourraient reprendre mardi, dans le cadre de la journée de mobilisation contre le projet de réforme des retraites.
Rédaction économie El Watan.
La grève sur les terminaux pétroliers dure depuis deux semaines et suscite des craintes de pénuries de carburant d’ici dix jours.
La grève sur les terminaux pétroliers, sur le port de Marseille, lancée il y a une quinzaine de jours contre la mise sur pied d’une filiale pour les gérer dans le cadre de la réforme portuaire, obligeait 50 navires à stationner dans la rade.
Jean-Louis Schilansky, président de l’Union française des industries pétrolières (UFIP), cité par l’AFP, a qualifié la situation de «très préoccupante». «On pourrait avoir des problèmes d’approvisionnement en carburants dans le sud-est de la France, prévient-il, vers le 20 octobre.»
Selon Marfret, un transporteur maritime, l’activité avec le Maghreb est presque stoppée.Troisième armateur mondial, CMA-CGM, établi à Marseille, a estimé qu’il va «restreindre ses escales au port de Marseille à destination du Nord-Afrique, avec une seule escale au lieu de cinq».L’Algérie est le deuxième plus important client du port de Marseille.
De nombreuses stations-service de Corse étaient «à sec» après avoir été prises d’assaut, la veille, à la suite d’une livraison de gasoil venu de Sardaigne pour juguler les effets de la grève à Marseille. D’autres ports français étaient affectés, ce week-end, par des contestations sociales. Au Havre, les terminaux à conteneurs, principale activité du port, ne fonctionnaient pas et ne devraient pas reprendre aujourd’hui, en raison d’une grève des dockers. Ces derniers réclament une retraite anticipée au titre de la pénibilité.
En revanche, le trafic pétrolier et trans-Manche n’était pas touché.A Rouen, la protestation concerne principalement les terminaux de conteneurs mais les vracs (céréales et produits pétroliers), principaux trafics de la place, n’étaient pas touchés.
Initialement prévus pour ce week-end, plusieurs de ces mouvements pourraient reprendre mardi, dans le cadre de la journée de mobilisation contre le projet de réforme des retraites.
Rédaction économie El Watan.