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La wilaya de Tlemcen vit, depuis la fin du mois de Ramadhan, au rythme des waâdate, fêtes populaires créant une animation exceptionnelle et regroupant des milliers de personnes venues de toutes les régions de l'Algérie.
De la tribu de Ouled N’har en passant par celle des Beni Ouazane, des Ahl Ngad, Ouled Ouriache, Beni Ournid, Beni Smeil, les waâdates ou mawassim attribués aux saints patrons de chacune d’elles, tels Sidi Yahia, Sidi Tahar, Sidi Abdallah, Sidi Hafif, sont célébrées à tour de rôle.
Elles sont précédées par une grande préparation à même d’assurer une «organisation impeccable et un accueil des plus honorables aux invités et touristes». Les vieux et notables de chaque tribu veillent au grain pour que tout soit prêt le jour «J».
Les familles sont informées de l’organisation de la waâda et sont tenues d’y contribuer respectant, par là, les valeurs ancestrales de ces tribus connues par leur grande générosité. La fantasia et la cavalerie présents lors de ces waâdate constituent sans conteste la plus grande attraction. Les cavaliers de chaque tribu portent des habits traditionnels de couleurs différentes (burnous, chechia... ) et les chevaux ornés de selles décorées. Dès le coup d’envoi d’une fantasia, les groupes de cavaliers appelés localement «elfa», chacun son tour, se mettent en ligne et sur ordre du chef du groupe. Les cavaliers s’élancent en toute vitesse et tirent des salves de baroud en l’air. La meilleure «elfa» est celle qui réussit à faire entendre une détonation commune à la fin du parcours. Les cavaliers fiers de leurs chevaux habitués à ce genre d’exercice affichent clairement leur satisfaction quand ils réussissent leurs courses.
Les waâdate telles que connues depuis des siècles donnent lieu également à une activité commerciale sans précédent dans pareils endroits. Un souk est installé pendant la manifestation et des commerçants et artisans de tous les coins y exposent leurs produits allant des fruits, des plantes médicinales aux diverses vertus jusqu’aux produits traditionnels comme le burnous et la djellaba. Vendant à la criée, les exposants vantent les mérites et les qualités de leurs produits, proposées souvent à des prix abordables, selon l’avis de plusieurs personnes rencontrées lors de ces fêtes. La waada, qui rassemble des milliers de personnes, constitue aussi un lieu où la générosité est palpable.
Chaque tribu participante convie les personnes présentes à déguster un plat de couscous et les membres de la tribu «veillent à que tous les invités et touristes soient bien pris en charge». Durant ces waadate,généralement de deux jours, sont organisés agréables jeux traditionnels , des «halqates» où le goual (conteur) raconte souvent des histoires tirées de mythes et légendes. Les chants folklorique et la danse sont également de la partie .
Ces manifestations populaires, qui sont de retour en force, ces dernières années, sont organisées chaque fin de semaine durant la saison d’automne dans la wilaya de Tlemcen. Les weeks-ends derniers c’était au tour des communes de Sebdou et de El Gor de perpétuer leurs fêtes traditionnelles. Dans les semaines prochaines, les communes d’Aïn Fezza et Sebra prendront le relais.
Par la Nouvelle Republique
De la tribu de Ouled N’har en passant par celle des Beni Ouazane, des Ahl Ngad, Ouled Ouriache, Beni Ournid, Beni Smeil, les waâdates ou mawassim attribués aux saints patrons de chacune d’elles, tels Sidi Yahia, Sidi Tahar, Sidi Abdallah, Sidi Hafif, sont célébrées à tour de rôle.
Elles sont précédées par une grande préparation à même d’assurer une «organisation impeccable et un accueil des plus honorables aux invités et touristes». Les vieux et notables de chaque tribu veillent au grain pour que tout soit prêt le jour «J».
Les familles sont informées de l’organisation de la waâda et sont tenues d’y contribuer respectant, par là, les valeurs ancestrales de ces tribus connues par leur grande générosité. La fantasia et la cavalerie présents lors de ces waâdate constituent sans conteste la plus grande attraction. Les cavaliers de chaque tribu portent des habits traditionnels de couleurs différentes (burnous, chechia... ) et les chevaux ornés de selles décorées. Dès le coup d’envoi d’une fantasia, les groupes de cavaliers appelés localement «elfa», chacun son tour, se mettent en ligne et sur ordre du chef du groupe. Les cavaliers s’élancent en toute vitesse et tirent des salves de baroud en l’air. La meilleure «elfa» est celle qui réussit à faire entendre une détonation commune à la fin du parcours. Les cavaliers fiers de leurs chevaux habitués à ce genre d’exercice affichent clairement leur satisfaction quand ils réussissent leurs courses.
Les waâdate telles que connues depuis des siècles donnent lieu également à une activité commerciale sans précédent dans pareils endroits. Un souk est installé pendant la manifestation et des commerçants et artisans de tous les coins y exposent leurs produits allant des fruits, des plantes médicinales aux diverses vertus jusqu’aux produits traditionnels comme le burnous et la djellaba. Vendant à la criée, les exposants vantent les mérites et les qualités de leurs produits, proposées souvent à des prix abordables, selon l’avis de plusieurs personnes rencontrées lors de ces fêtes. La waada, qui rassemble des milliers de personnes, constitue aussi un lieu où la générosité est palpable.
Chaque tribu participante convie les personnes présentes à déguster un plat de couscous et les membres de la tribu «veillent à que tous les invités et touristes soient bien pris en charge». Durant ces waadate,généralement de deux jours, sont organisés agréables jeux traditionnels , des «halqates» où le goual (conteur) raconte souvent des histoires tirées de mythes et légendes. Les chants folklorique et la danse sont également de la partie .
Ces manifestations populaires, qui sont de retour en force, ces dernières années, sont organisées chaque fin de semaine durant la saison d’automne dans la wilaya de Tlemcen. Les weeks-ends derniers c’était au tour des communes de Sebdou et de El Gor de perpétuer leurs fêtes traditionnelles. Dans les semaines prochaines, les communes d’Aïn Fezza et Sebra prendront le relais.
Par la Nouvelle Republique