http://www.un.org/News/fr-press/docs...PSD455.doc.htm
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M. MOURAD BENMEHIDI (Algérie) a expliqué que son pays, qui sait le prix à consentir pour se libérer de la nuit coloniale, souscrit résolument à l’exercice par les peuples des territoires sous domination coloniale ou occupation étrangère de leur droit à l’autodétermination. En Afrique, le peuple du Sahara occidental attend toujours de pouvoir exercer son droit à l’autodétermination dans des conditions de régularité, de liberté et de probité internationalement garanties, a-t-il affirmé. Rappelant la position de l’Union africaine, réitérée en 2010, sur cette question, à savoir qu’elle appelle à l’intensification des efforts en vue d’un référendum pour permettre au peuple du Sahara occidental de choisir l’option de l’indépendance ou celle de l’intégration dans le Royaume du Maroc, le délégué a expliqué que son pays s’aligne sur cette position.
Invoquant la résolution 1754 (2007) du Conseil de sécurité, qui avait pour objectif de relancer la négociation sans conditions préalables, le délégué a souligné qu’un tel dialogue repose sur l’équilibre qui accorde une attention égale aux propositions respectives du Royaume du Maroc et du Front POLISARIO. « Il est bien connu que des divergences d’interprétation sur la finalité des négociations ont accaparé tous les efforts lors des quatre premières séries de négociations », a rappelé M. Benmehidi. À l’instar de la communauté internationale, l’Algérie se réjouit de la reprise en août 2009 en Autriche et en février 2010 dans le Westchester County, aux États-Unis, des pourparlers informels préparatoires destinés, avant de nouvelles négociations formelles, à aplanir ces divergences qui, pour le représentant, n’ont rien d’insurmontable dès lors que les deux parties souscrivent initialement à l’objectif de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.
Rappelant que l’Algérie avait participé aux pourparlers formels et informels en tant que pays observateur et voisin, il a assuré que son pays est pleinement conscient de ses responsabilités et continuera à apporter sa contribution à l’assainissement de l’atmosphère entourant les négociations entre les deux parties au conflit. L’Algérie réitère son soutien à la mise en œuvre de mesures permettant d’établir la confiance entre les deux parties et renouvelle son appel aux Nations Unies et aux membres de la communauté internationale en vue de les élargir au domaine de la surveillance des droits de l’homme au moyen d’un mécanisme de l’ONU. Un tel mécanisme doit, selon lui, s’assurer du respect par chacune des parties de ses obligations et de vérifier les allégations de violations dans un esprit de coopération et de non-confrontation devant bénéficier au climat entourant les négociations en cours. En conclusion, le délégué a déclaré que « les peuples de notre région sont indissolublement liés par une communauté de destin. Leur aspiration également partagée à l’édification d’un ensemble fraternel, harmonieux, pacifique et prospère dans le creuset de l’Union du Maghreb arabe est inscrite dans la cohérence de leur trajectoire historique ». L’Algérie est résolue à agir de concert avec ses voisins pour relancer le processus de construction maghrébine sur des bases solides et durables, ajoutant que le règlement juste et durable du conflit du Sahara occidental est le meilleur gage pour la paix, la stabilité, l’unité et la prospérité de l’ensemble du Maghreb.
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M. MOHAMMED LOULICHKI (Maroc) a souligné que le principe d’autodétermination « n’a jamais été, ni dans sa conception ni dans sa mise en œuvre, un instrument d’éclatement de l’unité et de l’intégrité des États, ni un prétexte pour priver des États indépendants de parties intégrantes de leur territoire dont la contiguïté, la communauté de langue, de religion, de tradition et de culture attestent de leur appartenance à une même nation, comme c’est le cas pour le Sahara marocain ». M. Loulichki a rappelé que ce même principe avait permis à l’ensemble des États d’Afrique du Nord, y compris l’Algérie, de préserver la partie saharienne de leur territoire national. Il a rappelé que quand l’Algérie avait été menacée de se voir amputer son Sahara à la veille de son indépendance, le Maroc fait preuve de son engagement et de sa solidarité. C’est bien pour juguler les menaces de sécession que les rédacteurs de la Résolution de 1960 ont stipulé que toute tentative visant à détruire l’unité nationale d’un pays était incompatible avec la Charte des Nations Unies.
Le Maroc a expressément inclus la consultation des populations du Sahara dans son initiative d’autonomie soumise en 2007 au Conseil de sécurité, a fait valoir M. Loulichki. Le Maroc a veillé au préalable à lui conférer la légitimité nationale en associant à son élaboration les représentants de la population et toutes les sensibilités de la scène politique du Royaume et ensuite, la reconnaissance internationale, en menant des concertations avec les partenaires de la région du Maghreb. Nul différend régional, fut-il aussi artificiel que celui du Sahara, n’a vocation à durer éternellement », a poursuivi le représentant du Maroc. Les différends régionaux se résolvent par le dialogue parce que la volonté de transcender les malentendus et de bâtir un espace commun de paix et de prospérité partagées est plus forte. L’Algérie, a-t-il ajouté, est une part intégrale du problème et a la responsabilité de participer à sa résolution. La communauté internationale attend de nos frères algériens qu’ils s’engagent directement et ouvertement dans le processus de négociation en cours au lieu de continuer à revendiquer par euphémisme le rôle stérile et ambigu d’observateur passif.
Sur le plan humanitaire, le représentant du Maroc a appelé l’Algérie à s’acquitter de son devoir vis-à-vis des populations des camps de Tindouf en permettant au Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) de les recenser et de les interroger sur leurs réelles intentions quant à leur retour. Il a exhorté ses frères algériens à écouter la voix de la raison et celles de millions de personnes dont les aspirations à l’intégration ont été frustrées par la décision prise par l’Algérie il y a 17 années de fermer ses frontières avec le Maroc.
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M. MOURAD BENMEHIDI (Algérie) a expliqué que son pays, qui sait le prix à consentir pour se libérer de la nuit coloniale, souscrit résolument à l’exercice par les peuples des territoires sous domination coloniale ou occupation étrangère de leur droit à l’autodétermination. En Afrique, le peuple du Sahara occidental attend toujours de pouvoir exercer son droit à l’autodétermination dans des conditions de régularité, de liberté et de probité internationalement garanties, a-t-il affirmé. Rappelant la position de l’Union africaine, réitérée en 2010, sur cette question, à savoir qu’elle appelle à l’intensification des efforts en vue d’un référendum pour permettre au peuple du Sahara occidental de choisir l’option de l’indépendance ou celle de l’intégration dans le Royaume du Maroc, le délégué a expliqué que son pays s’aligne sur cette position.
Invoquant la résolution 1754 (2007) du Conseil de sécurité, qui avait pour objectif de relancer la négociation sans conditions préalables, le délégué a souligné qu’un tel dialogue repose sur l’équilibre qui accorde une attention égale aux propositions respectives du Royaume du Maroc et du Front POLISARIO. « Il est bien connu que des divergences d’interprétation sur la finalité des négociations ont accaparé tous les efforts lors des quatre premières séries de négociations », a rappelé M. Benmehidi. À l’instar de la communauté internationale, l’Algérie se réjouit de la reprise en août 2009 en Autriche et en février 2010 dans le Westchester County, aux États-Unis, des pourparlers informels préparatoires destinés, avant de nouvelles négociations formelles, à aplanir ces divergences qui, pour le représentant, n’ont rien d’insurmontable dès lors que les deux parties souscrivent initialement à l’objectif de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.
Rappelant que l’Algérie avait participé aux pourparlers formels et informels en tant que pays observateur et voisin, il a assuré que son pays est pleinement conscient de ses responsabilités et continuera à apporter sa contribution à l’assainissement de l’atmosphère entourant les négociations entre les deux parties au conflit. L’Algérie réitère son soutien à la mise en œuvre de mesures permettant d’établir la confiance entre les deux parties et renouvelle son appel aux Nations Unies et aux membres de la communauté internationale en vue de les élargir au domaine de la surveillance des droits de l’homme au moyen d’un mécanisme de l’ONU. Un tel mécanisme doit, selon lui, s’assurer du respect par chacune des parties de ses obligations et de vérifier les allégations de violations dans un esprit de coopération et de non-confrontation devant bénéficier au climat entourant les négociations en cours. En conclusion, le délégué a déclaré que « les peuples de notre région sont indissolublement liés par une communauté de destin. Leur aspiration également partagée à l’édification d’un ensemble fraternel, harmonieux, pacifique et prospère dans le creuset de l’Union du Maghreb arabe est inscrite dans la cohérence de leur trajectoire historique ». L’Algérie est résolue à agir de concert avec ses voisins pour relancer le processus de construction maghrébine sur des bases solides et durables, ajoutant que le règlement juste et durable du conflit du Sahara occidental est le meilleur gage pour la paix, la stabilité, l’unité et la prospérité de l’ensemble du Maghreb.
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M. MOHAMMED LOULICHKI (Maroc) a souligné que le principe d’autodétermination « n’a jamais été, ni dans sa conception ni dans sa mise en œuvre, un instrument d’éclatement de l’unité et de l’intégrité des États, ni un prétexte pour priver des États indépendants de parties intégrantes de leur territoire dont la contiguïté, la communauté de langue, de religion, de tradition et de culture attestent de leur appartenance à une même nation, comme c’est le cas pour le Sahara marocain ». M. Loulichki a rappelé que ce même principe avait permis à l’ensemble des États d’Afrique du Nord, y compris l’Algérie, de préserver la partie saharienne de leur territoire national. Il a rappelé que quand l’Algérie avait été menacée de se voir amputer son Sahara à la veille de son indépendance, le Maroc fait preuve de son engagement et de sa solidarité. C’est bien pour juguler les menaces de sécession que les rédacteurs de la Résolution de 1960 ont stipulé que toute tentative visant à détruire l’unité nationale d’un pays était incompatible avec la Charte des Nations Unies.
Le Maroc a expressément inclus la consultation des populations du Sahara dans son initiative d’autonomie soumise en 2007 au Conseil de sécurité, a fait valoir M. Loulichki. Le Maroc a veillé au préalable à lui conférer la légitimité nationale en associant à son élaboration les représentants de la population et toutes les sensibilités de la scène politique du Royaume et ensuite, la reconnaissance internationale, en menant des concertations avec les partenaires de la région du Maghreb. Nul différend régional, fut-il aussi artificiel que celui du Sahara, n’a vocation à durer éternellement », a poursuivi le représentant du Maroc. Les différends régionaux se résolvent par le dialogue parce que la volonté de transcender les malentendus et de bâtir un espace commun de paix et de prospérité partagées est plus forte. L’Algérie, a-t-il ajouté, est une part intégrale du problème et a la responsabilité de participer à sa résolution. La communauté internationale attend de nos frères algériens qu’ils s’engagent directement et ouvertement dans le processus de négociation en cours au lieu de continuer à revendiquer par euphémisme le rôle stérile et ambigu d’observateur passif.
Sur le plan humanitaire, le représentant du Maroc a appelé l’Algérie à s’acquitter de son devoir vis-à-vis des populations des camps de Tindouf en permettant au Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) de les recenser et de les interroger sur leurs réelles intentions quant à leur retour. Il a exhorté ses frères algériens à écouter la voix de la raison et celles de millions de personnes dont les aspirations à l’intégration ont été frustrées par la décision prise par l’Algérie il y a 17 années de fermer ses frontières avec le Maroc.
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