Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Ce qu'ils ont dit sur l'E.N...

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Ce qu'ils ont dit sur l'E.N...

    Rabah Madjer
    “Inadmissible !”

    P
    Au même titre que tous les Algériens, Rabah Madjer était abattu et n’arrivait pas à comprendre ce qui s’est passé réellement dimanche à Bangui. Dans une déclaration à Liberté, faite à partir de Doha, l’ex-star de Porto était très touché par la défaite. “Franchement, je suis abattu. Tout le monde est triste par cette surprenante défaite et par le comportement pour le moins inquiétant des joueurs sur le terrain. J’ai beau essayer de trouver les raisons de cette débâcle, en vain. Je sais que tout le peuple algérien veut des explications de cette défaite.
    On se pose toujours des questions sans trouver de réponses. Il est inadmissible de perdre face à une modeste équipe classée parmi les dernières équipes du monde. On a même frôlé le pire au vu des occasions ratées. On pouvait prendre plus de buts, on l’a vraiment échappé belle, pourtant ce n’est pas le talent qui manque dans cette équipe qui dispose de très bons joueurs. J’ai constaté, comme tous les spécialistes, que cette équipe régresse de plus en plus depuis son retour du Mondial sud-africain. On s’est dit que le nul face à la Tanzanie était un accident de parcours et qu’on pouvait se rattraper face à la République Centrafrique. Non seulement, on ne s’est pas racheté, mais on a été humilié. Je pense que la situation est grave.
    Il faut réagir au plus vite et remettre cette équipe sur le rail avant qu’il ne soit trop tard. Avec un point seulement dans l’escarcelle en deux matches, il y a un risque réel de compromettre les chances de qualification”, dira-t-il avec une grande déception. Et d’ajouter : “Il faut se remettre au travail dès maintenant. Je ne veux blâmer personne, mais il faut tirer les enseignements nécessaires et procéder aux correctifs utiles.
    J’estime que les responsables de la fédération doivent assumer cet échec. On touche maintenant le fond.” Questionné sur l’avenir de cette équipe qui n’arrive plus à gagner en match officiel depuis janvier 2010 face à la Côte-d’Ivoire (3-2) en quart de finale de la CAN en Angola, l’ex-sélectionneur national dira : “Je crains le pire pour l’avenir de cette équipe, si on continue à la gérer avec les mêmes idées.
    Il faut un changement radical et des solutions appropriées pour retrouver notre football et surtout la confiance que l’équipe avait perdue depuis longtemps. Il faut se mettre autour d’une table et débattre sereinement et sans passion de l’avenir de cette équipe, car le prochain match officiel est dans cinq mois. On a assez de temps pour remettre le train sur les rails et repartir sur de bonnes bases. Un constat objectif loin de toute complaisance doit être fait pour apporter le remède nécessaire.” L’homme à la célèbre talonnade conclut : “Si on continue à gérer cette équipe avec les mêmes idées, elle n’ira pas loin et risque même de rater la prochaine CAN. Il faut réagir au plus vite.”

    Lakhdar Belloumi
    “On a vu des touristes du désert


    Le ballon d’or africain, Lakhdar Belloumi, s’en est pris violemment aux joueurs de l’équipe nationale après la prestation médiocre du onze national, dimanche soir à Bangui, face à la république centrafrique.

    “D’est indigne d’une équipe nationale algérienne. Avec cette humiliation, nous sommes en train d’effacer l’histoire footballistique du pays”, a lâché l’ancien n°10 de l’EN. Allant droit au but, Belloumi s’est dit beaucoup plus choqué que déçu par “le manque d’engagement et de motivation chez les joueurs. Sur le terrain de Bangui, on n’a pas vu de véritables algériens qui jouent pour les couleurs du pays.
    À défaut de voir de méritants guerriers du désert qui mouillent le maillot national, comme on les aime, on a eu droit à des vacanciers qui, à mon sens, cherchent à se moquer de nous”, a indiqué un Belloumi, scandalisé par cette nouvelle débâcle de la sélection algérienne en terre centrafricaine. Sans s’attaquer directement au nouvel entraîneur Abdelhak Benchikha qui, selon lui, “n’a pas eu beaucoup de chance car il est venu dans un moment où l’équipe nationale était déjà dans une situation catastrophique. De plus, il n’a pas eu suffisamment de temps pour imposer sa touche”, notre interlocuteur estime que le problème de l’EN est toujours le même.
    Il réside, en effet, dans les choix des joueurs. “En football, soit on est à 100% pour jouer, soit on ne l’est pas et on doit laisser place aux éléments les plus en forme. Notre problème se situe dans la forme des joueurs. L’équipe n’est pas la même. La production de Belhadj, qui n’était même pas capable de faire une course de 20 m, est la preuve que notre groupe a énormément régressé. Nos sélectionnés ne jouent plus dans leur club, ils manquent de compétition. C’est flagrant.
    Dans la situation où ils sont, on ne peut rien espérer d’eux, sauf d’autres débâcles à l’avenir”, analyse l’ancien maître à jouer de la glorieuse équipe nationale des années 1980 qui trouve que le salut doit passer par “une révolution dans l’équipe, en lui inculquant du sang neuf, des joueurs qui peuvent apporter cette hargne de vaincre qui manque actuellement au groupe. On a des joueurs à la JSK ou encore à l’ESS pour ne citer que ces deux clubs ayant fait un parcours honorable en compétition continentale qui peuvent rendre à l’équipe cet âme qui lui fait défaut”, préconise Lakhdar Belloumi, qui soutien que “rien n’est encore perdu pour nous. La qualification à la CAN est encore jouable. On a encore des chances, mais on ne doit pas perdre trop de temps”


    Hadj Adlène
    “Il faut mettre le holà”


    L’ex-international algérien et ancien golédor des Rouge et Noir, Hadj Adlène, a été déçu du résultat enregistré par les Verts face à la RCA. Pour l’ex-centre-avant de l’USMA, cette cuisante défaite aux allures d’une véritable humiliation pour le football national doit être suivie par des décisions importantes. “Sincèrement, je ne trouve pas les mots pour qualifier ce que le public algérien a vécu dimanche passé. C’était un cauchemar. Les joueurs n’ont rien fait pour gagner.
    Pis, ils étaient méconnaissables, voire médiocres sur le terrain”, dira-t-il. Et d’enchaîner : “À quelques éléments près, ce sont pourtant les mêmes éléments qui ont participé à la phase éliminatoire de la CAN et du Mondial sud-africain. Ce sont eux qui ont réussi à décrocher la qualification à la Coupe d’Afrique et le Mondial. En l’espace de quelques mois, le rendement des Verts a régressé. Nous sommes passés d’un extrême à un autre.
    Il faut savoir que ce fiasco était prévisible eu égard à la prestation du groupe ces derniers mois. Contrairement à ce que pensent certains, nous n’avons pas fait une grande Coupe d’Afrique parce qu’il y avait place à un meilleur résultat. En Coupe du monde, nous n’avons pas eu l’audace de marquer des buts. Et cela prouve qu’il existe des problèmes qu’il faudra absolument régler”, poursuit notre interlocuteur qui, du reste, pointe un doigt accusateur envers les joueurs qui ne mouillent pas assez leurs maillots. “Nous avons des joueurs professionnels qui évoluent dans les quatre coins de l’Europe et au lieu de donner l’exemple sur le terrain, on s’aperçoit que nous avons affaire à des joueurs pas du tout emballés par le résultat, comme si le challenge africain a été relégué au second plan.
    Je ne comprends rien à cette situation.” Pour Hadj Adlène, le moment est venu pour faire table rase. “La sonnette d’alarme a été tirée depuis longtemps. Tout le monde est responsable de cette déroute. Il faut mettre le holà, Il faut agir et au plus vite. Les responsables doivent faire table rase et trouver les solutions avant qu’il ne soit trop tard car avec ce résultat, nous avons compromis sérieusement notre qualification à la phase finale”.
    Enfin, Hadj Adlène a tenu à souligner la nécessité de renforcer davantage les rangs des Verts. “Maintenant que certains joueurs ont prouvé toutes leurs limites, la révolution est obligatoire. Il est évident qu’il faut songer dès maintenant à ramener du sang neuf à l’EN et relancer la concurrence car au train où vont les choses, la catastrophe sera inévitable”, conclut-il.
    Liberté
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    e. On a des joueurs à la JSK ou encore à l’ESS pour ne citer que ces deux clubs ayant fait un parcours honorable en compétition continentale qui peuvent rendre à l’équipe cet âme qui lui fait défaut”

    Voila ce qui est bien dit.

    On persiste à importer des joueurs et à croire que c'est le drapeau qui les motive alors qu'on a tous vu que c'est apres une non convocation d'autre équipe qu'il se tourne à notre foutu E.N
    شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

    Commentaire


    • #3
      Il y a beaucoup de perles en Algérie, il faut les prendre inch'Allah.
      Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

      Commentaire

      Chargement...
      X