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Chili: premiers mineurs délivrés sans accroc, pleins de vie et d'humilité

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  • Chili: premiers mineurs délivrés sans accroc, pleins de vie et d'humilité

    Les neuf premiers des 33 mineurs bloqués depuis 69 jours au fond d'une mine du Chili ont été remontés mercredi matin à la surface au cours d'un sauvetage sans accroc, débordants de vie mais demandant à ne pas être traités en stars, simplement en "mineurs".

    Après huit heures d'une opération sans précédent, qui se poursuivait devant les caméras du monde entier, neuf mineurs avaient été délivrés sans le moindre problème, treuillés sur 622 m d'ascension à travers un puits de secours, dans une étroite nacelle de 53 cm de diamètre jusqu'à l'air libre.

    Le premier secouru, Florencio Avalos, 31 ans, a serré dans ses bras son enfant de sept ans, Byron, puis son épouse Monica.
    Il donné une accolade à la première Dame Cecilia Morel, au président Sebastian Pinera, qui a salué dans le sauvetage une opération "sans comparaison dans l'histoire de l'humanité".

    Une heure plus tard était hissé Mario Sepulveda, 39 ans, qui a sauté comme un cabri, brandissant le poing en l'air et serrant dans ses bras secouristes, ministres, président. Après son épouse, Katty.
    Puis Sepulveda a déclenché l'hilarité en tirant d'un sac de petites roches brillantes venues du fond de la mine, qu'il a distribués aux secouristes, au président, au ministre des Mines.

    "Il m'a surpris avec son sac d'+or+ pour le président. Toujours le même avec ses blagues", a commenté son père.
    "Chi-chi-chi, le-le-le ! Viva Chile, mierda !" (Merde, vive le Chili !) " !a crié le mineur, casqué et les yeux protégés par des lunettes spéciales, après plus de deux mois de pénombre.
    "J'ai été avec Dieu, et avec le Diable. Je me suis bagarré avec eux", a raconté Sepulveda peu après, aux côtés de sa femme et de ses deux enfants, dans un bref monologue à une caméra, diffusé sur la télévision publique chilienne.

    Le mineur a demandé qu'on ne traite pas les 33 "comme des artistes ou des journalistes, s'il vous plait. Je veux qu'on me traite comme un mineur".
    Après eux, ont émergé Juan Illanes, 52 ans, le Bolivien du groupe Carlos Mamani, 23 ans, le benjamin Jimmy Sanchez, 19 ans, Osman Araya, 30 ans, José Ojeda, 46 ans, Claudio Yanez, 34 ans puis le doyen Mario Gomez, 63 ans.

    Aux abords de la mine, les familles étaient ballotées entre une intense joie et une imprescriptible cohue médiatique, proche du pugilat.
    "C'est un très grand bonheur, je suis très content, très heureux", a déclaré le père de Florencio, Alfonso, avant d'être happé par une foule de journalistes qui a fait vaciller la tente où campe la famille depuis le 6 août, lendemain de l'éboulement qui piégea les "33" au fond de la mine San José.
    Pendant les 17 premiers jours de ce qui était alors une tragédie minière, mineurs et familles ont vécu dans l'angoisse.

    Les "33" attendaient désespérément les secours, jusqu'à ce qu'une sonde remonte le 22 août un message griffonné sur un bout de papier, désormais célèbre: "Nous allons bien, les 33, dans le refuge".
    Les premiers sortis ont donc affiché un immense sourire en émergeant de la nacelle baptisée Phénix, en référence à cette renaissance.
    Un par un après les premières embrassades, les mineurs ont été placés sur un brancard, puis auscultés dans un hôpital de campagne sur place.
    Avalos et Sepulveda ont ensuite été transférés en hélicoptère à l'hôpital de Copiapo, à 50 km, pour 48 heures d'examens médicaux.

    La santé des mineurs secourus est "assez bonne", a estimé le ministre de la Santé Jaime Manalich. "Les choses vont extraordinairement bien jusque là (...) même mieux que prévu".
    Les neuf premiers mineurs ont été sortis en huit heures, soit à peu près le pronostic des autorités qui misaient sur une opération d'un jour et demi.
    L'ordre de remontée suit un modèle établi de sauvetage: d'abord les hommes jugés plus habiles, puis les plus "faibles" physiquement ou psychologiquement, enfin les plus "forts", capables de supporter une attente prolongée. Et le "capitaine" en dernier, en théorie le chef de quart Luis Urzua, 54 ans.

    Outre 800 proches et parents, plus de 2.000 journalistes ont accouru pour le "happy end" de cette saga souterraine inédite.
    Les présidents américain, Barack Obama, et vénézuélien, Hugo Chavez, ont envoyé des messages de soutien aux mineurs.
    En deux mois, les "33" sont devenus des vedettes planétaires, recevant des maillots dédicacés de stars du football, des chapelets bénis par le pape, des iPod offerts par le patron d'Apple Steve Jobs, pour les aider à tenir pendant leur calvaire, qui inspire déjà des réalisateurs de cinéma.

    AFP
    Dernière mise à jour : 13.10.2010 à 11:51

  • #2
    pas de video ?

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    • #3
      http://www.msnbc.msn.com/id/21134540...32101#39632101



      vidéo live du sauvetage

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      • #4
        Merci over

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